Test HEIN par téléphone et recrutement de cohortes – analyses de résultats sur 24 139 sujets

Test HEIN par téléphone et recrutement de cohortes – analyses de résultats sur 24 139 sujets

A28 069 070 Corrélation entre une échelle visuelle analogique d’intensité (EVA-I) et de gène (EVA-G) et les auto-questionnaires SEV (Q1), DET (Q2), ...

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Corrélation entre une échelle visuelle analogique d’intensité (EVA-I) et de gène (EVA-G) et les auto-questionnaires SEV (Q1), DET (Q2), et THI (Q3) d’évaluation de l’acouphène

Évaluation chez l’homme du nouveau dispositif « Echoscan » pour l’exploration de l’appareil auditif périphérique

Fraysse a,∗ ,

Ohresser b ,

Houdoux c ,

M. Esteve M. C. Holer B. Branchereau b , V. Loche d , B. Pannetier e , A. Attard f , B. Geoffray g , M. Vertallier h , A. Pantin c , G. Lina Granade i , N. Nouri a a Hôpital Purpan, Toulouse, France b Cabinet libéral, Paris, France c Cabinet libéral, Nantes, France d CHRU Claude-Huriez, Lille, France e Cabinet libéral, Rouen, France f Cabinet libéral, Echirolles, France g Cabinet libéral, Nice, France h Cabinet libéral, Combs La Ville, France i Hôpital Edouard-Herriot, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Les questionnaires SEV, DET et THI sont validés pour évaluer l’intensité, la sévérité, la détresse et le handicap chez des patients acouphéniques. L’objectif est de comparer les résultats d’EVA intensité et gène avec ces auto-questionnaires. Matériels et méthodes.— Cette étude prospective, multicentrique, conduite par 11 investigateurs dans des centre de référence de prise en charge de l’acouphène, tous membres de l’Association franc ¸aise équipe pluridisciplinaire acouphène (AFREPA), a porté sur 894 patients acouphéniques, entre janvier 2009 et octobre 2010. Le critère d’inclusion était un acouphène invalidant comme motif principal de première consultation spécialisée. L’âge moyen était de 50,6 ± 15,3, le sexe ratio était d’1/1 (53 % d’hommes, 47 % de femmes). Les patients ont complété les auto-questionnaires en salle d’attente et les EVA au début de la consultation. La question posée au patient était définie au dos de l’échelle pour assurer la reproductibilité et l’homogénéité de la situation. Le coefficient de corrélation de Pearson (noté r). et le test de Student pour la significativité ont été utilisés pour l’analyse statistique. Résultats.— Sur 894 patients inclus, 654 avaient les cinq tests correctement réalisés, 240 avaient au moins une erreur (238 questionnaires, deux EVA). La moyenne de l’EVA intensité était 5,38 ± 2,15, la moyenne de l’EVA gêne était 4,99 ± 2,32. Les coefficients de corrélation étaient : — entre les deux EVA : p < 0,001, r = 0,76 ; — EVA-I/Q1, 2, 3 : p « 0,001, r = 0,56 ; 0,50 ; 0,55 ; — EVA-G/Q1, 2, 3 : p « 0,001, r = 0,67 ; 0,68 ; 0,70 ; — Q1/Q2 : p « 0,001, r = 0,56 ; Q1/Q3 : p « 0,001, r = 0,76 ; Q2/Q3 : p « 0,001, r = 0,70. La corrélation entre les deux EVA est forte. La corrélation entre l’EVA-I et les trois questionnaires n’est pas significative, lorsqu’on analyse la corrélation résiduelle. Conclusion.— L’utilisation d’une EVA est facile, rapide et moins sujette aux erreurs que lors de l’utilisation de questionnaires (2/238). La corrélation entre les deux échelles est très significative, mais l’EVA-G semble avoir une meilleure corrélation avec les questionnaires, sans différence entre les trois. Cela est clairement démontré avec l’analyse de corrélation résiduelle. Les EVA représentent un outil utile et rapide pour l’évaluation en consultation du patient acouphénique, mais également pour le suivi et les études cliniques, avec un risque minimum d’erreur, à condition d’homogénéiser le protocole de passation. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.071

H. Elueque a,∗ , T. Venet b , P. Campo b , C. Rumeau a , C. Parietti-Winkler a a CHU-Hôpital Central, Nancy, France b INRS, Nancy, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— L’audiométrie tonale liminaire (ATL), évaluant subjectivement l’importance d’une perte auditive, peut mettre en évidence une surdité perceptionnelle, sans en préciser le siège. Les anomalies alors mesurées témoignent de pertes auditives définitives par atteinte irréversible de l’appareil auditif, rendant l’ATL inutilisable en dépistage. La mesure des produits de distorsion acoustique (PDA) met spécifiquement en évidence un dysfonctionnement des cellules ciliées externes (CCE) de l’oreille interne, ce, avant la survenue de pertes auditives définitives. Les CCE sont particulièrement sensibles à de nombreux facteurs nocifs, certains ototoxiques comme les solvants industriels ayant également une action neurotoxique sur les noyaux centraux commandant le réflexe d’oreille moyenne (ROM). Le but de cette étude était d’évaluer, chez l’homme, l’« Echoscan », un nouvel appareil d’exploration auditive mis au point chez l’animal, associant la mesure des PDA à un déclenchement le ROM. Matériels et méthodes.— Cinquante sujets sains normo-entendants d’âge compris entre 18 et 65 ans ont été inclus dans l’étude. Ces sujets été testés avec l’Echoscan après un bilan comprenant une ATL et une impédancemétrie associant tympanométrie et étude du ROM. Résultats.— L’Echoscan a permis de réaliser en toute innocuité des mesures reproductibles, sensibles et objectives des performances de l’oreille interne et des performances du ROM. Cette étude a mis en évidence des variations en rapport avec l’âge et le sexe. De plus, l’Echoscan semble plus sensible que l’impédancemétrie pour détecter le ROM et en mesurer les seuils. Conclusion.— L’Echoscan est donc un appareil pouvant être utilisé en pratique clinique, tout particulièrement en médecine du travail pour le suivi auditif des salariés exposés au bruit et aux agents ototoxiques. Il pourrait représenter une alternative à l’ATL en permettant la détection précoce, avant anomalies audiométriques, de la presbyacousie, des atteintes cochléaires par bruit et agents ototoxiques, ainsi que des effets centraux d’agents chimiques sur le réflexe d’oreille moyenne. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.072 071

Test HEIN par téléphone et recrutement de cohortes — analyses de résultats sur 24 139 sujets V. Péan a,∗ , E. Vormès b , B. Frachet b Agir pour l’audition, Paris, France b France Presbyacousie, Paris, France ∗ Auteur correspondant.

a

But de la présentation.— Un test par téléphone de reconnaissance de parole dans le bruit avec des triplets a été lancé en février 2009. Plus de 62 000 appels ont été rec ¸us à ce jour. Ce test sensibilise aussi le public au sujet de la presbyacousie et de la surdité. Le but de la présentation est l’étude de 24 139 appels en vue d’analyser : — la dépendance des résultats à l’âge ; — les temps de réponse et la convergence du test en fonction de l’âge et/ou du score pour mettre notamment en évidence l’usage potentiel de ce test pour le recrutement de cohortes.

Communications orales du samedi 13 octobre

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Matériels et méthodes.— Un test anonyme par téléphone de reconnaissance de parole dans le bruit avec des triplets a été lancé en février 2009. Plus de 62 000 appels ont été rec ¸us à ce jour. Un triplet noyé (exemple 4-3-6) dans un bruit est présenté au sujet appelant : il doit en appuyant sur les touches de son téléphone donner le triplet qu’il a reconnu. Si sa réponse est correcte, le bruit augmente ; si sa réponse est incorrecte, le bruit diminue. Et un nouveau triplet noyé dans le bruit est présenté. On note que 27 triplets sont présentés. Les données recueillies pour un sujet appelant sont : son sexe, son âge, sa réponse et son temps de réponse pour chaque triplet bruité. À partir des réponses du sujet un score moyen est calculé : le SNRTn. Ce score est comparé à des seuils pour définir si le sujet a un résultat « bon », « faible » ou « mauvais ». Les analyses (statistiques descriptives, boxplots, scattergrammes, histogrammes, Chi2 , Anova) portent sur : — les résultats de 24 139 sujets pour étudier la dépendance à l’âge des scores obtenus et des seuils de décision ; — les résultats de deux échantillons aléatoires de plus de 1000 sujets pour étudier les temps de réponses et la convergence du test et leurs dépendances à divers facteurs. Résultats.— Sur l’analyse des 24 139 scores : — un score et un seuil dépendant de l’âge ; — mise en évidence d’une normalisation des résultats permettant le recrutement de cohortes. Sur l’analyse du temps de réponse moyen, un effet significatif (p < 0,05) : — de la réponse (bonne ou mauvaise) ; — de l’âge et du SNRTn quand la réponse est bonne et/ou mauvaise. Sur l’analyse de la convergence : — une performance non maintenue donc pas de réelle convergence du score ; — un score SNRTn dépendant du nombre d’étapes ; — une possibilité de situer un sujet d’âge donné sur les courbes de scores SNRTn pour une étape donnée. Conclusion.— Mise en évidence d’une normalisation des résultats permettant (outre la sensibilisation du public par ce test de dépistage) notamment le recrutement de cohortes.

d’établir une cartographie de l’utilisation du MNF en chirurgie de l’oreille moyenne sur le territoire franc ¸ais. Matériels et méthodes.— Un questionnaire comportant 19 items a été élaboré par trois experts en otologie sous l’égide de l’Association franc ¸aise d’otologie et de neurotologie (AFOP). Grâce à l’appui de la Société franc ¸aise d’ORL et de chirurgie de la face et du cou (SFORL), ce questionnaire a été adressé par courriel via la liste de diffusion de la SFORL à 1249 ORL franc ¸ais en activité et disposant d’une adresse e-mail valide. L’analyse des réponses a été effectuée après un délai de deux mois par rapport à l’envoi initial. Résultats.— Sur les 1249 envois, 299 courriels ont été ouverts (24 %) et 83 réponses ont été recueillies (6,6 %). Le matériel de MNF était disponible pour 66 % des répondeurs, alors que 34 % ne pouvait y avoir accès. La pratique de l’enseignement influenc ¸ait le recours au MNF chez 27 % des « répondeurs enseignants ». Le MNF n’était pas indiqué en cas d’otospongiose, d’ossiculoplastie ou de myringoplastie pour, respectivement, 92 %, 93 % et 98 % des répondeurs. En cas d’implantation cochléaire, le recours à un MNF était rapporté par 78 % des répondeurs. Les réponses étaient plus contrastées pour la chirurgie du cholestéatome, des aplasies mineures et des implants d’oreille moyenne. Des facteurs tels l’imagerie ou la notion de révision chirurgicale influenc ¸aient les réponses. Conclusion.— Malgré le faible taux de réponse à ce sondage, il semble ressortir des disparités d’accès au MNF sur le territoire national. Le MNF ne paraît pas indiqué pour la plupart des répondeurs en cas d’otospongiose, de myringoplastie ou d’ossiculoplastie. L’implantation cochléaire était une indication plus consensuelle pour la majorité des répondeurs. À l’inverse, les réponses étaient plus disparates pour la chirurgie de l’otite chronique, en particulier du cholestéatome, et des aplasies mineures.

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.073

V. Darrouzet a,∗ , F. Avakoudjo b , D. Bonnard a , J. Bebear a , V. Franco-Vidal a a CHU de Bordeaux, Bordeaux, France b CHU de Cotonou, Cotonou, Bénin ∗ Auteur correspondant.

Otologie Oreille moyenne 13 octobre 2012 14 h 30 — 16 h 00 Salle : 352B 072

Monitoring peropératoire du nerf facial en chirurgie otologique : résultats d’un sondage national O. Mazzaschi a,∗ , J. Juvanon b , M. Mondain c , J. Lavieille d , D. Ayache a a Fondation A.-de-Rothschild, Paris, France b Société franc ¸aise d’ORL et de chirurgie de la face et du cou, Paris, France c Hôpital Gui-de-Chauliac, Montpellier, France d Hôpital Nord, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— La paralysie faciale est une complication rare de la chirurgie de l’oreille moyenne. La place et les indications de la surveillance électrophysiologique peropératoire du nerf facial ou monitoring du nerf facial (MNF) ne sont pas clairement établies et ne font pas l’objet d’une attitude consensuelle, à la différence de l’otoneurochirurgie. L’objectif de ce travail était

http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2012.07.074 073

Les traumatismes iatrogènes du nerf facial en chirurgie otologique : résultats fonctionnels en fonction du délai de prise en charge. À propos de six cas

But de la présentation.— Recenser les cas de traumatismes du nerf facial (VII) lors de la chirurgie de l’oreille moyenne ; décrire la prise en charge et les résultats obtenus. Matériels et méthodes.— Étude rétrospective sur six patients. Le bilan comportait dans tous les cas un audiogramme et parfois un scanner, quand sa réalisation ne retardait pas la prise en charge. Dans un cas de prise en charge tardive, un électromyogramme (EMG) fut réalisé. Ont été notés la sévérité de la paralysie faciale (PF) (grading de House et Brackmann), le délai de prise en charge, le type de traumatisme, la situation de la lésion, le type de chirurgie réalisée, les lésions associées et le résultat obtenu. Résultats.— Il s’agissait de 1 femme et de six hommes (moyenne d’âge de 46,5 ans). L’acte chirurgical causal fut : chirurgie d’otospongiose (échauffement par fibre laser) un cas ; chirurgie d’otite chronique suppurée simple deux cas ; chirurgie de cholestéatome (chirurgie de révision) trois cas. La paralysie était totale dans quatre cas et partielle (grade 4 et 5) dans deux cas. Le délai de prise en charge était bref (inférieur à deux jours) dans quatre cas, moyen (67 jours) dans un cas et long (deux ans) dans un cas.