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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 6 8 ( 2 0 1 2 ) A1–A2
(du chirurgien) de vérification répétée de chaque geste de l’opération. Résultats.– La technique du Kiss employée a permis d’éviter les risques de décès, d’hémorragie clinique ou de déficit moteur postopératoire jusqu’à présent. Le taux d’infection des opérations de novo (excluant les changements de batteries) a été inférieur à 1 %. Les résultats cliniques ont été de 52 % d’amélioration. Informations supplémentaires.– Les auteurs remercient le UK Parkinson Appeal, et la Fondation Edmond J. Safra. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.537
CO143
Thérapies géniques dans les troubles du mouvement S. Palfi Créteil, France Résumé non transmis. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.538
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Y a-t-il une place pour la stimulation cérébrale profonde dans le traitement symptomatique de la maladie d’Alzheimer ?
D. Fontaine a , A. Deudon b , P. Robert b Neurochirurgie, Pasteur, 06000 Nice, France b Centre mémoire de ressources et de recherche, Cimiez, 06000 Nice, France
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Mots clés : Alzheimer ; Chirurgie ; Mémoire La maladie d’Alzheimer (MA), cause la plus fréquente de démence, se manifeste par une atteinte lentement progressive de la mémoire épisodique et des fonctions instrumentales, avec déclin cognitif global aboutissant au décès, en moyenne six à neuf ans après le diagnostic. Jusqu’ici, aucun traitement n’a fait la preuve d’une efficacité durable pour ralentir ou stopper l’évolution de la maladie.
Récemment a été observé de manière fortuite une amélioration des capacités mnésiques après stimulation cérébrale profonde (SCP) par électrodes implantées au niveau du fornix dans l’hypothalamus, chez un patient traité à l’origine pour une obésité morbide (Hamani et al. Ann Neurol 2008). Cette observation a suggéré pour la première fois qu’il était possible de moduler les circuits neuronaux impliqués dans les processus mnésiques, chez un individu sans altération cognitive. La modulation de ces circuits pouvant avoir un intérêt thérapeutique chez les patients présentant un déclin mnésique, une étude pilote a été réalisée par la même équipe sur six patients atteints de MA débutante mais avérée (Laxton et al. Ann Neurol 2010). L’évaluation après un an de stimulation continue montrait une stabilisation des scores MMSE et ADAS-Cog chez un patient, une stabilisation chez deux et la poursuite du déclin chez trois patients. L’imagerie métabolique suggérait une modulation des hippocampes mais aussi des régions associatives. Pour confirmer ces données initiales, nous avons initié une étude prospective non contrôlée visant à évaluer la faisabilité et la sécurité d’emploi de la SCP chez des patients présentant une MA avec atteinte cognitive et mnésique modérée et d’en évaluer l’efficacité à ralentir ou stabiliser le déclin de ces fonctions. L’efficacité est aussi évaluée à l’aide de plusieurs tests cognitifs et mnésiques, impression globale du patient et activités de la vie quotidienne, avant et après chirurgie. Comme dans l’étude princeps, les électrodes sont implantées bilatéralement par stéréotaxie au niveau du fornix dans son passage à travers l’hypothalamus, et connectées au stimulateur souscutané. Les résultats préliminaires de cette étude seront présentés. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.539 CO145
Stimulation cérébrale profonde et TOC L. Mallet Paris, France Résumé non transmis. doi:10.1016/j.neurol.2012.01.540