THO-WS-10 Revue de la semiologie de l’aspergillome en tomodensitometrie (TDM) et correlation avec le diagnostic final

THO-WS-10 Revue de la semiologie de l’aspergillome en tomodensitometrie (TDM) et correlation avec le diagnostic final

Messages à retenir: Le «verre dépoli » est la traduction TDM d'un comblement liquidien, cellulaire ou par des substances étrangères, des alvéoles avec...

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Messages à retenir: Le «verre dépoli » est la traduction TDM d'un comblement liquidien, cellulaire ou par des substances étrangères, des alvéoles avec ou sans atteinte de leur paroi. Réaliser des coupes fines en inspiration profonde et à distance d'un lavage bronchiolo-alvéolaire pour éviter les erreurs diagnostiques. Certains aspects particuliers de « verre dépoli» sont corrélés à des pathologies précises comme le nodule centrolobulaire pour les pneumopathies d'hypersensibilité et le nodule localisé de verre dépoli pour le carcinome bronchiolo-alvéolaire. Les étiologies aiguës du verre dépoli sont l' œdème pulmonaire cardiogénique et l'hémorragie alvéolaire. Mots clés: Thorax - Scanographie - Sémiologie

THO-WP-7 ASPECT TOMODENSITOMETRIQUE DES FIBROSES PULMONAIRES H El Gharbaoui, 1Nassar, L Hammani, F Imani Robot - Maroc Objectifs pédagogiques: Rapporter les différents aspects des fibroses pulmonaires explorées par TDM, a travers une étude rétrospective et revue iconographique, à partir des cas colligés dans notre service et une confrontation aux données de la littérature. Messages à retenir: La TDM BR permet le diagnostic positif et l'approche étiologique des fibroses pulmonaires localisées et diffuses. La nature et le siège des lésions fibreuses orientent l'étiologie dans les fibroses pulmonaires diffuses. Mots clés: Poumons, fibrose - Scanographie

THO-WP-S STRATEGIE D'INTERPRETATION DU SCANNER MULTICOUPE DEVANT UNE HEMOPTYSIE. QUE DOIT SAVOIR LE RADIOLOGUE? A Absi-Yaici, A Hernigou, MP Revel, G Frija Paris - Fronce Objectifs pédagogiques: Faire la part entre l'hémoptysie de petite abondance (symptôme) où la priorité est au diagnostic étiologique et l'hémoptysie de grande abondance (maladie) où le pronostic vital est en jeu et où la priorité est au traitement du saignement (embolisation ou chirurgie). Savoir localiser le saignement et connaître les étiologies les. plus fréquentes des hémoptysies et les aspects radiologiques les plus évocateurs. Savoir rechercher une hypervascularisation systémique bronchique (orthotopique ou non orthotopique), systémique non bronchique ou artérielle pulmonaire. Savoir reconnaître les anastomoses dangereuses et notamment les anastomoses coronaires. Faire des reformatages en MIP et 3D pour mieux identifier les structures vasculaires et mieux les suivre. Messages à retenir : Devant une hémoptysie de grande abondance (maladie), le pronostic vital est mis en jeu à cause du risque d'asphyxie. Il s'agit donc d'une urgence thérapeutique et la priorité est d'arrêter le saignement après avoir identifié l'origine artérielle pulmonaire ou systémique de l'hémoptysie. Le rôle du scanner multicoupe est de faire la cartographie vasculaire bronchique, non bronchique et artérielle pulmonaire, de reconnaître les anastomoses dangereuses notamment coronaires. Faire des reformatages en MIP pour mieux identifier les structures vasculaires et les suivre. Le scanner doit être injecté avec un temps mixte pulmonaire et systémique afin d'identifier toutes les structures vasculaires et doit aussi intéresser l'étage sus-mésocolique à la recherche d'une participation des artères diaphragmatiques ou cœliaques. Les anomalies radiologiques non spécifiques (verre dépoli, condensation, atélectasie) en rapport avec l'abondance du saignement doivent

être connues, pour éviter des diagnostics par excès (caractère transitoire). Devant une hémoptysie minime (symptôme), la priorité est de faire le diagnostic étiologique. Il faut donc connaître les étiologies les plus fréquentes des hémoptysies et leurs aspects radiologiques les plus évocateurs. Enfin, toujours refaire un scanner à distance d'une hémoptysie si aucune étiologie n'est retrouvée (cancer non réséquable dans les 3 ans : 6 % des cas). Mots clés: Thorax, hémoptysie - Scanographie

THO-WP-9 LES PRESENTATIONS RADIOLOGIQUES DES TUMEURS MESENCHYMATEUSES BENIGNES BRONCHOPULMONAIRES: A TRAVERS 3 OBSERVATIONS HD Lihiou, H Amara, Z Tounsi, D Bakir, L Harzallah, S Kriaa, C Kraiem Sousse - Tunisie Objectifs pédagogiques: Savoir que des tumeurs mésenchymateuses bénignes broncho-pulmonaires représentent une entité rare. Savoir les différents types histologiques des tumeurs mésenchymateuses bénignes broncho-pulmonaires. Connaître les caractéristiques radiologiques, notamment en TDM, des tumeurs mésenchymateuses bénignes broncho-pulmonaires. Messages à retenir : Les tumeurs mésenchymateuses bénignes broncho-pulmonaires constituent un groupe hétérogène de tumeurs rares d'histogenèse mal connue. Les types histologiques sont représentés par l'hamartochondrome, chondrome, lipome, hémangiome, tératome, léiomyome et tumeurs nerveuses. L'hamartochondrome, le chondrome, le lipome ainsi que le tératome ont une présentation radiologique spécifique. Aspect radiologiquement non spécifique du reste des tumeurs mésenchymateuses bénignes broncho-pulmonaires. Mots clés : Poumons, tumeur bénigne

THO-WS-10 REVUE DE LA SEMIOLOGIE DE L'ASPERGILLOME EN TOMODENSITOMETRIE (TDM) ET CORRELATION AVEC LE DIAGNOSTIC FINAL E Senggen, E Rizzo, P Schnyder, SSchmidt Lausanne - Suisse Objectifs: Effectuer une revue des images suggestives d'aspergillome en TDM et les corréler au diagnostic final de pathologie. Illustrer le vaste diagnostic différentiel de l' aspergillome en scanner. Matériels et méthodes: Les archives électroniques de notre département de 1995à 2007 révèlent 48 rapports de TDM suggérant le diagnostic d'aspergillome. Deux radiologues, l'un de 6 et l'autre de 12 ans d'expérience, ont revu les images de TDM concernées et les ont corrélées au diagnostic final de pathologie. Résultats: Quarante patients ont été inclus dans l'étude (12 femmes, moyenne d'âge de 52 ans), alors que 8 patients ont été exclus, faute de suivi et de diagnostic final. Le diagnostic d'aspergillome dû à aspergillus fumigatus a été confirmé chez 17 patients, par chirurgie, biopsie ou bronchoscopie. Pour 23 patients, un diagnostic différentiel à été posé, tel que carcinome bronchique (n =7), abcès bactérien (n = 3), tuberculose typique (n = 2) et atypique (n = 2), atteinte inflammatoire liée à la mucoviscidose (n = 1), à la maladie de Wegener (n = 1) ou à une bronchopneumopathie chronique obstructive (n =3). Les diagnostics d'hamartome fibromyxoïde, infarctus pulmonaire et bronchomucocèle étaient responsables chacun d'un cas. Conclusion: La sémiologie typique d'aspergillome en TDM est une cavitation contenant une prolifération tissulaire focale, l'ensemble souvent considéré commme pathognomonique. Pourtant, ce diagnostic se confirmait dans moins de 50 % des cas. Le diagnostic différen-

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tiel étant large, ne comprenant pas seulement le carcinome bronchique et la tuberculose, la maladie individuelle de base, pulmonaire ou autre, doit être prise en considération en premier lieu, donnant souvent des indices précieux pour un diagnostic correct. Mots clés: Poumons, infection

THO-WP-ll LES MICRONODULES PULMONAIRES: CLASSIFICATION ET ORIENTATION DIAGNOSTIQUE SAladlouni, A Ouazzani, FZ Sennaria, A Darbi, A Hanine, S Chaouir Rabat - Maroc Objectifs pédagogiques: Reconnaître le micronodule pulmonaire. Savoir localiser sa distribution par rapport au lobule pulmonaire secondaire afin d'approcher le diagnostic. Le classer en fonction de sa topographie. Orienter le diagnostic étiologique. Messages à retenir : Le micronodule pulmonaire est une opacité arrondie intra-parenchymateuse pulmonaire de moins de 5 mm de diamètre. Les miconodules de type lymphatique sont de répartition péri-bronchovasculaire, péri-lobulaire et centro-Iobulaire, alors que les miconodules de type hématogène sont répartis au hasard. Enfin les miconodules de type bronchiolaire ont une répartition centro-Iobulaire uniquement. Les micronodules lymphatiques sont retrouvés dans la sarcoïdose, la lymphangite carcinomateuse et la silicose, alors que les micronodules hématogènes correspondent principalement à des métastases tumorales ou septiques. Enfin, les micronodules centrolobulaires correspondent aux bronchiolites, à l'histiocytose, et à la BOOP. Mots clés : Poumons, nodule

THO-WS-12 LES PSEUDO-TUMEURS INFLAMMATOIRES DU POUMON, A PROPOS DE 8 CAS J Brehant, Y Kouadio, A Roche, AC Souteyrand, A Lhoste-Trouilloud, JL Michel Clermont-Ferrand - France Objectifs: Les pseudo-tumeurs inflammatoires du poumon simulent cliniquement des tumeurs malignes. D'étiologie inconnue, elles correspondent à une entité anatomo-pathologique précise (cellules inflammatoires diverses, fibroblastiques ou myofibroblastiques). Réalisation d'une revue de l'imagerie de 8 cas de pseudo-tumeurs inflammatoires du poumon. Matériels et méthodes: Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive de l'imagerie de 8 patients ayant été opérés au CHU de ClermontFerrand entre juin 1999 et juin 2008. Il s'agissait de 4 hommes et 4 femmes avec un âge moyen de 41,4 ans (18-76 ans). Tous les patients ont bénéficié d'une radiographie pulmonaire et d'une tomodensitométrie thoracique. Trois de ces patients ont eu une TEP/TDM. Résultats: Ce sont des tumeurs uniques, de découverte fortuite, souvent bien limitées, de taille comprise entre 10 et 45 mm, lobaires supérieures, sans atteinte pleurale et fixant au TEPITDM. Conclusion: Les pseudo-tumeurs inflammatoires du poumon sont des tumeurs bénignes rares, peu connues, simulant à l'imagerie une tumeur suspecte. Le traitement est trés souvent chirurgical. Ces tumeurs fixant à la TEPITDM, il n'est pas possible d'affirmer leur caractère bénin. Mots clés : Poumons, tumeur - Poumons, inflammation

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THO-WP-13 MANIFESTATIONS THORACIQUES DANS LES DEFICITS IMMUNITAIRES HUMORAUX PRIMITIFS: REVUE CLiNICO-RADIO-PATHOLOGIQUE G Bierry, J Boileau, C Barnig, B Gasser, AS Korganow, X Buy, A Gangi Strasbourg - France Objectifs pédagogiques: Connaître les principaux déficits humoraux primitifs. Connaître les différentes atteintes parenchymateuses et médiastinales pouvant être rencontrées chez des patients présentant un DIHP. Connaître les mécanismes physiopathologiques des lésions. Définir les rôles de l'imagerie médicale dans le diagnostic initial, le suivi et la prise en charge multidisciplinaire des patients. Messages à retenir: Les modifications chroniques et les infections récurrentes du système respiratoire sont la première cause de morbimortalité. L'imagerie médicale, principalement le scanner, joue un rôle crucial dans le diagnostic initial, le suivi et la prise en charge des patients. Les atteintes bronchiques (bronchiectasies) secondaires à des infections récurrentes sont les modifications pulmonaires les plus fréquentes et précoces et représentent un virage dans la maladie. L'apparition d'une granulomatose est un marqueur de mauvais pronostic. la recherche d'une anomalie thymique est nécessaire à la recherche d'un thymome (syndrome de Good) de mauvais pronostic. Mots clés: Thorax - Infection opportuniste

THO-WS-14 APPORT DU SCANNER DANS LA PRISE EN CHARGE DES PNEUMOPATHIES ASSOCIEES A UNE HYPEREOSINOPHILIE PERIPHERIQUE C Godet, JP Frat, A BelgouL RVialle, F Roblot, JP Tasu Poitiers - France Objectifs: Préciser le rôle de la tomodensitométrie en haute résolution (TDM-HR) dans le diagnostic des pneumopathies fébriles associées à une hyperéosinophilie périphérique. Matériels et méthodes : Les pneumopathies fébriles associées à une hyperéosinophilie périphérique désignent un ensemble d'affections qui comportent divers désordres immunitaires qui ne se discutent qu'après avoir éliminé les principales causes des autres pneumonies à éosinophiles: médicaments, parasites, vascularites. A partir de 6 observations récentes de patients admis en services de Maladies Infectieuses pour pneumopathies fébriles associées à une hyperéosinophilie périphérique, nous illustrons l'aide au diagnostic apportée par la TDM-HR dans la prise en charge de ces patients. Résultats: La TDM-HR couplée à l'histoire clinique des patients a permis d'évoquer: une pneumopathie à éosinophile aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, une aspergillose semi-invasive sur silicose, une localisation pulmonaire d'une distomatose, une localisation pulmonaire d'une anguillulose, 2 vascularites de Churg et Strauss. Ces diagnostics ont été secondairement confirmés par la biologie. Conclusion: L'association des données cliniques et radiologiques a permis le diagnostic avant confirmation biologique dans nos 6 observations. Le diagnostic des pneumonies à éosinophiles repose sur un diagnostic différentiel rigoureux et un faisceau d'argument faisant intervenir l'histoire, le tableau clinico-biologique et l'imagerie. Ces pneumonies ont un pronostic très différent les unes des autres. La TDM-HR est particulièrement intéressante dans la prise en charge diagnostique, des poumons éosinophiles car elle permet d'évaluer les caractéristiques morphologiques et la distribution des lésions pulmonaires parfois très évocatrice. Mots clés: Poumons, inflammation