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Parapltgie
Traitement de la dyssynergie rienne par la toxine botulinique F Le Bretont, H Petit t, L Wiart JM Mazaux I, M Barat 1
vkicosphinctkA
1, JM Ferritre*,
PA Joseph’,
I Service de r@ducation rkzdaptation fonctionnelles, d’urologie, CHU Pellegrin, 33076 Bordeaux. France Mots cl& : toxine botulinique tkrienne / bless6 medullaire
A / dyssynergie
2 service
vkicosphinc-
Objectif: Cvaluer I’efficacite d’une injection unique a faible dose de toxine botulinique A (TBA) par voie endoscopique dans le traitement de la dyssynergie vesicosphincterienne (DVS). Matkriels et me’thode: 27 hommes ont CtrS inclus entre janvier 1995 et octobre 1996 (14 tetraplegiques et 13 parapltgiques). Tous ont recu 150 U Dysport, par voie endoscopique en 2 a 4 points. L’efficacite de la TBA a CtC Cvalute a j0, j30, j60 et j90 par la mesure des residus postmictionnels (RPM en mL), des pressions uretrales maximales (PU en cm d’H,O), des pressions vesicales permictionnelles (PPM en cm d’H,O). En cas d’amtlioration clinique, les patiems Btaient revus a 6 mois et I an. R&dtats: sur 27 patients, 19 (70 lo) ont note une modification de leur mode mictionnel. Sur 18 patients en autosondages ou en sonde a demeure, I1 realisent des percussions suspubiennes. Sept patients sur neuf ont des percussions moins longues avec RPM < 100 mL. Les rtsulta1.s urodynamiques montrent une chute de la PU d’environ 20 cm d’H,O a j30 (p < 0.0001). Le RPM chute de 170 mL a jS0 (p < 0,OOOl). 11 n’est pas note de modification significative des pressions permictionnelles (p = 0,9553). Quinze patients presentent une incontinence transitoire. Le delai d’action vaie de 2 a 15 jours et dure de 2 a 4 mois. Cinq patients gardent un benefice fonctionnel jusqu’a 1 an apres l’injection. Aucun effet secondaire n’a CtC signal&. Discussion : de m&me que I’ont demontre Dykstra et Schurch, ces rtsuhats suggerent que la TBA est efficace dans le traitement de la DVS m&me a faible dose. Le probleme reste celui du confort du patient qui se trouve souvent diminue par une incontinence. Conclusion: la TBA represente une alternative a la sphincterotomie, notamment chez les tetraplegiques hams qui ne peuvent rtaliser des autosondages. Dykstra DD, Sidi AA. Treatment of detrusor-sphincter nergia with botulinum A toxin; a double-blind study. Phys Med Rehabil 1990;7 1:2&6 Schurch B, Hauri D. Botilinum A toxin as a lreatment of sor sphincter dyssynergia: a prospective study in 24 cord injury patients. J Uro[ 1996;155: 1023-9
dyssyArch detruspinal
l?tude CpidCmiologique et du devenir des bless& medullaires par actkit& sportives en Aquitaine de199051995 E Coste, H Meklat,
P Dehail,
H Petit, M Barat
Service de re’e’ducation et r&adaptation Pellegrin, 33076 Bordeaux, France Mots cl& : blew% lit6 de vie
mkdullaires
fonctionnelles.
/ traumatisme
/ sport
CHU / qua-
Introduction : les accidents de sport constituent la deuxieme cause de traumatisme medullaire aprt-s les accidents de la circulation. Objectifs: le permier objectif de ce travail est d’effectuer une enquete Cpidemiologique des blesses medul laires (BM) par activite sportive en Aquitaine et d’en degager les aspects originaux lies aux pratiques sportives regionales. Le second objectif est d’ttudier leur evolution, sur le plan du devenir socioprofessionnel et de la qualite de vie a distance de I’accident. MPthode : notre etude conceme tous les BM par activite sportive adresses au CHU de Bordeaux, qui est le centre referent des BM en Aquitaine, entre janvier 1990 et decembre 1995. Les circonstances du traumatisme, le m&anisme Itsionnel, les donnees radiographiques (my6loscanner puis IRM apres l993), le tableau neurologique et le parcours r&ducatif sent etuclies et leur devenir socioprofessionnel et qualite de vie sont Cvalues. L’analyse retrospective du dossier hospitalier, des intermgations ttlephoniques et des questionnaires envoy& aux patients sont utilises, ainsi que l’index de reintegration a la vie norma:le (RNLI). Rbultuts pre’liminaires: entre janvier 1990 et dtcembre 1995, 83 patients ont ainsi BtC adresses au CHU de Bordeaux. On retrouve une large preponderance masculine (86 %) et, dans notre region du Sud-Ouest, deux circonstances dominent : les accidents de plongeon (52 %) dus aux vagues octanes, au surf et au plongeon en eau peu profonde, et le rugby ( 17 %). L’enqugte est en cows de realisation. Les r&mats dtfinitifs, leur analyse et leur consequence preventives seront present& en octobre 1997. Bailes JE. Diving 1990;34:155-8
Baignade S Cantalloube
injury
of the cervical
et traumatismes 1, I Laffont
spine.
Surg
Neural
mt5dullaires
1, D Lagauche
2.0
Dizien
1
1 Service de mt!decine physique et de &daptaabn, h6pital Raymond-Poincark, 92380 Garches ; 2service de m&decine physique et de rekdaptation, h6pital Percy, 92141 Clamart cedex, France Mots
cl& : baignade
/ titrapltgie
I rachis
I sport
Objectifs: la baignade est une cause non rare de traumatisme du rachis cervical avec tetraplegie et nous avons compare les caracttristiques de notre population de blesses medullaires darts les suites d’un accident de plongeon aux don&es de la litterature. Matkriel et m&hode: 13 observations de patients blesses medullaires dam les suites d’un accident de baignade ont CtC colligtes dans le service de medecine physique et de readaptation de I’hBpital Raymond-PoincarC a Garches depuis 1990. RPsultats : il s’agit gCnCralement d’hommes jeunes entre 15 et 25 ans qui, pendant la ptriode estivale le lplus souvent, ont plonge dans une piscine privee ou en mer dans une hauteur d’eau insuffisante. II en est result6 un traumatisme cervical avec des lesions siegeant le plus souvent entre C5 et C7. Aucun de nos sujets n’avait de traumatisme crdnien grave associe ni d’anoxie cerebrale en rapport avec une noyade. Seule une petite moitie de nos patients a accede B une autonomic complete, les autres restant dtpendants d’une tierce personne pour la plupart des activitts de la vie quotidienne. Discussion: les accidents de sport represenieraient 36 % des lesions medullaires traumatiques et, parmi eux les accidents de plongeon seraient responsables du plus grand nombre de lesions medullaires graves a type de tetrapltgie (juste devant le rugby, la gymnastique et le ski). Les lesions dorsolombaires sont beaucoup plus rares. La frtquence ClevCe des lesions asso-