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Polyn6vrite
des membres infbrieurs r6v6lant une p&iart&ite chew un patient infect6 par le VIH F Camou’,
D Neau’,
H Dutronc’,
Au tours de l.mfection par le virus de l’immunodeficience humaine (VIH), la survenue d’une polyneuropathie est d’autant plus frequente que l’immunodepression est marquee. D’etiologie souvent incertaine, elle peut etre like au traitemerit antifetfovifal, a une infection opportuniste ou au virus lui-meme. Elle s’integre parfois dans le cadre d’une vascularite necrosante. Notre observation en constitue un nouvel exemple. M R. 52 ans. diabetique non insulinodependant. est mfecte par le VIH depuis 1987. En juillet 199s. il presente un tableau de polynevrite sensitivomotrice des membres inferieurs d’installation rapide avec alteration de l’etat general. L’examen climque objective une amyotrophte et une areflexie achilleenne et rotulienne bilaterale. Le bilan biologique montre un syndrome intlammatoire. des lymphocytes CD4 a 550/mm3 et des anticorps anti-HBs et anti-HBc. La s&ologic de l’hepatite C est negative. L’electromyogrammc met
Posfer
MP Moiton’,
noueuse
A Vital’, JM Ragnaud’
en evidence un syndrome neurogene bilateral. La biopsie neuromusculaire (BNM) diagnosttque une periarterite noueuse (PAN). Les anticorps de type c-ANCA sent positifs au l/25@. Un traitement associant corticoTdcs, cyclophosphamide et antiretroviraux est instnue. II permet une am& lioratton cltnique et electrophystologque partielle. La surwnuc d’une PAN est desormats rapportee a tous les stades de l’infection par le VIH (30 cas decrits en 1996). Elle est volontiers revelee par des manifestations musculaires ou neurologiques. Par consequent. l’apparition de stgnes ncurologiques periphertques. de plus en plus frequemment rapportee a la toxicite de certains anttretroviraux (ddC, ddl, d4t). justifie peut-etre la realisanon d’une BNM a la recherche d’une v,ascuiarite necrosante pouvant necessiter un ttaitemcnt immunosuppresseur. ‘Lkatiemenf de ma/ad/es infecfieuses ef medecine lnfeme, */aborafore d&afom;e ei cyfo/og!e pafho/ogiques, groupe Pelfegrin-Trjpode, place Amk/ie-Raba-Lkon, 33076 Bordeaux cedex. France
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Traitement
par dapsone des ulctkations de la vasculite rhumatoide M Galzin,
JJ Morand,
Des ulcerations cutanees sont observees dans 50 % des cas de vascultte rhumatotde (VR). La dapsone constituc une alternative a l’association corticoYdes-cyclophosphamide preconisce dans ce type de vascularites [I]. Nous en rapportons deux observattons, O!IS~~I~~U~WI,I ‘1 : Mme S, 8 I ans, traitee depuis 20 ans pour une polyarthrite rhumatotde (PR), est adressee pour des ulcerations necrotiques multiples des membres mferieurs. Le diagnosttc d’ulceres secondaires a une VR est retenu en l’absence d’arteriopathie, de cryoglobulinemie. d’anticoagtlant circulant. de deficit en proteine C et S. Sous prednisone (0.5 mg/kg/j) aucune amelioration n’est constatee. Une cicatrisation cst obtenue apt-es 1 mois d’adjonction de dapsone (50 mg/j). Obsen~afion ,I’? ; .Mme L. 67 ans, souffre depuis 52 ans d’une PR destructrice saris signc d’evolutt\tte. lorsqu’apparaissent en I992 des ulcerations bilaterales. necrotiques des
F Marrot,
cutan6es
F Carsuzaa
deux pteds. L’hypothese d.une vasculite rhumatoide est retenue sur les memes arguments que dans l’observation n0 I. L’assoctation corticoidcs+yclophosphamide n’apporte aucune amelioration. La ctcatrisation est obtenue en 6 mois sous dapsone associee aux corticotdes a dose depressive. La vasculite rhumatoide est observee cliniquement chew 1 % des patients atteints de PR. Elle suwient tardivement alors que les lesions articulaires sont stabilisees. Par analogie avec d’autrcs vasculites jcucocytoclasiques, un traitement par dapsone (associe ou non a la colchicine) merite d’etre envisage darts certaines formes d.exprcssion cutanee predominante [2].
Serwce
de dermafo/oge
H/A Salnfe-Anne,
83800 Tou/on Nava/, France