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R039 Anesthissie loco-r+ionale TRANSFERT DES ANESTHESIQUES LOCAUX INJECTES PAR VOIE PERIDURALE DANS LE LAIT MATERNEL i.BARUCH*-A-M.LOREC*‘-J.G.CASTAGNEDOLi*D.ORTEGA=C.MARTiN*-M.GAMERRE*‘= B.BRUGUEROLLE** ‘DAR-CHU
MARSEILLE
**L&k de pharmacologk *“*MATERNIlE
BELLE
NORD cllnhp? CHU ‘I1MONE DE MAI MARSEILLE
introduction : L’interQt des anesthbsies loco&aionaies (ALR) pour ies ckariennes est maintenant bien etai&. Chez ies patientes desirant et pouvant aiiaiter en post-partum immkiiat il peut se poser alors le probieme de I’eventuaW du passage des anesthbsiques locaux (AL) dans ie lait matemei et de son intensitb (Anesfh. Ana/@ 1989 ; 69 :4Uff~. Les donnkes actuelles de la iitterature ne fkmetknt pas d’y rbpondre Le but de ce travail est done de le confirmer et de le quantifier. MUeriei et mQhodes : Apres accord du CCPPRB et consentementBciairbde27 patientes ayant b&bficib d’ une ckarienne sous anesthksie pdridurale (iidocalne 2 % + bupivacaine0,5 %), un pr&wement simultanb de iait et de sang matemei a&b pratiquk 2 h, 6 h et 12 h apr& injection desAL. La lidocaine, la bupivacaine et le pipkolyl xyiidide (PPX) ont Btb do&s par chromatographie en phase gazeuse (77~. Drug. Ahit. 1994 ; 76 : 592-595). De m&me ont BtB note I’APGAR du nouveau-n& ainsi que i’examen neuroiogique & la 24 Bme heure de vie. RCsuitats : Nos r&ultats exprimbs en moyenne 2 SEM conflrment qu’ii existe bien un passage des AL dans ie iait maternel (Tableau 1) et , montrent, pour la premiere fois dans la iitierature , que ie PPX passe dans ie iait. Sur ie plan clinique, aucune modifification des tests neurosensorieis et comportementaux n’a et& not& chez ies nou\Feau-k. Discussion : Au cow’s des 12 heures suivant I’ njection, nous avons pu mettre en gvidence un rapport de concentration iaicto-plasmatique constant pour toutes ies patientes et a tow ies temps : ii est d’ environ 1 pour la lidocaine , 0,37 pour la bupivacaine , aiors qu’ ii est de 1,2 pour ie PPX. Ces differences peuvent s’expiiiuer par ies particuiaritki physico-chimiques des moikules (pKa , fixation prot&iiue et iip~~iubil,itB). Malgrb i’im ortance du g$j;cune toxIcIt n a 6tB retrouv tBe chez ies
Tableau 1: taux moyens t SEM en m-1
des AL
Tl T2 Lido. sg 0,939&0,103 0,444+0,055 Lido. iait 0,864 f 0,158 0,463 *0,079
T3 0,224*0,031 0,222 f 0,071
Bupi.sg 0,2331:0,020 Bupi. iait 0,086r0,019
0,151 *0,015 0,057*0,015
0,106~0,013 0,040+0,013
PPx. sg 0,105~0,015 0,144~0,018 PPX iait 0,135* 0,025 0,152*0,026
0,172+0,022 0,246*0,044
DE LA SFAR
R040
Anesthbie
loco-r&ionale
DESCRIF’TION DU BLOC ILIOFASCIAL CHEZ L’ADULTE : I?TUDE PRBLIMINAIRE Coste C*, Zetlaoui P**, Bouaziz H*, Benhamou Dkpartement d’anesthksie-r&animation, *HGpital Antoine-Btklt?re, 92141 Clamart ** H6pital de Bic&re, 94270 Le Kremlin-Bi&tre
D*
Introduction : Dtcrit par Dalens (Anesth. An&. 1989 ; 69 : 70513), le bloc iliofascial pour la chirurgie du membre infkrieur chez I’enfant fournit chez 100 % des patients un bloc sensitif du nerf crural, chez 92 % un bloc idu fkmorocutanC et chez 88 % un bloc sensitif de l’obturateur. Nous dtkrivons ici la technique chez l’adulte, ainsi que son taux de sucds sur les trois territoires. Materiel et methodes: 17 patients conskcutifs ont CtC inclus dans l’ttude. Le bloc iliofascial a ttt rhalisC au bloc opkatoire ou au rtveil pour I’analgtsie, sous surveillance usuelle. Les patients Ctaient en dtcubitus dorsal, le membre inf&ieur en 1Cgkre abduction. Le point de ponction Ctait sit& ?I l’union du tiers exteme et des deux tiers internes du pli de flexion de cuisse. L’aiguille (Arrow 18 G) Ctait introduite selon un angle de 60” par rapport au plan cutark Le bout mousse de l’aiguille permettait de ressentir un premier ressaut lors du passage du fascia lata puis un deuxikme, traduisant le passage du fascia iliaca. Le cathkter Ctait alors dans l’espace de diffusion dCcrit par Dalens, permettant I’injection de lidocai’ne 1,5 % (0,4 ml/kg). L’analgCsie Ctait CvaluCe par le test du chaud-froid dans chacun des trois territoires et I’anesthCsie chirurgicale par le test du toucher ICger. Tous les patients Ctaient sCdatCs de principe. Ces donnkes ttaient recueillies toutes les 5 mn pendant 30 mn. Les rksultats sont exprimks en mkdiane f interquartile. Rkultats : Le bloc Ctait rCalisC chez 6 patients pour prothkse totale de hanche, chez 3 patients pour chirurgie du genou, chez 5 patients pour fracture du fkmur, chez 2 patients pour l’analgksie postoptratoire et chez un patient pour lambeau de cuisse. Une anesthksie chirurgicale sur l’ensemble des territoires &tait prksente chez 6 patients sur 17. Le temps nkcessaire pour l’obtention de I’anesthCsie dans les trois territoires &it de 17,s f 5 mn sans difference entre les trois territoires. Une anesthCsie chirurgicale Ctait presente dans 76 % des cas dans le territoire du crural, 76 % des cas dans le territoire du fkmorocutank et 41 % des cas dans celui de l’obturateur. L’analgCsie ttait satisfaisante dans 88 % des cas pour le crural, 82 % des cas pour le fkmorocutank et 58 % pour l’obturateur. Discussion:Le bloc iliofascial chez l’adulte permet de s’affranchir du neurostimulateur et d’tviter tout risque de ponction vasculaire ou nerveuse. Le taux d’Cchec plus tlevC chez l’adulte que chez l’enfant peut Stre en rapport avec des modifications anatomiques chez l’adulte. De plus, l’importance de l’espace de diffusion pourrait expliquer ce taux d’khec avec la dose et le volume utilists, probablement insuffisants.