U - 12 Analyse longitudinale de l’atrophie cérébrale en IRM : limites des méthodes et perspectives

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cité de localisation et de quantification en termes de robustesse et de précision. Méthodes. Nous avons développé un algorithme permettant d’introduir...

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cité de localisation et de quantification en termes de robustesse et de précision. Méthodes. Nous avons développé un algorithme permettant d’introduire, sur des images réelles, des atrophies de localisation et de quantification contrôlables. Nous avons simulé différents degrés d’atrophie sur douze images de sujets sains, puis testé un représentant de chacune des deux grandes classes d’algorithmes de la littérature : VBM (détection voxel à voxel en analyse transverse de groupes) et SIENA (mesure du déplacement de la frontière cérébrale en analyse individuelle longitudinale). Résultats. Selon les paramétrages utilisés lors des tests statistiques, soit VBM n’a pas permis de détecter les atrophies simulées, soit la détection a été entachée de nombreux faux positifs. SIENA a permis de calculer pour chaque atrophie un indice global. Cependant, cet indice a sous estimé l’atrophie ; il était de plus biaisé par les prétraitements des images et présentait une forte variabilité entre individus. Discussion. L’utilisation clinique fait appel à une méthode fournissant une localisation et une quantification la plus locale possible de l’atrophie et présentant un paramétrage simple. VBM souffre d’un paramétrage complexe et ne permet que la localisation. SIENA permet la localisation et la quantification, mais cette dernière est globale, imprécise et variable entre individus. Conclusion. Aucune des méthodes testées n’est entièrement adaptée aux besoins cliniques. Nous développons donc une méthode originale, basée sur l’épaisseur corticale, fournissant des informations quantitatives locales de l’atrophie.

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Quantification de la liaison striatale d’un agoniste dopaminergique, le piribedil, par la [11C]raclopride-TEP

Analyse longitudinale de l’atrophie cérébrale en IRM : limites des méthodes et perspectives

Ribeiro M.J. (1) Remy P. (1, 2, 3) Gaura V. (1), Bouilleret V. (1), Martins B. (1), Deverre J.R. (1), Semah F. (1)

Querbes O. (1, 2) Lotterie J.A. (1, 2, 3) Berry I. (1, 2, 3), Fort J.C. (2, 4), Celsis P. (1, 2), Aubry F. (1, 2) (1) INSERM U455, Toulouse, F-31000 France. (2) Université Toulouse III Paul Sabatier, Toulouse, F-31300 France. (3) CHU Toulouse, Service de médecine nucléaire, Toulouse, F31300 France. (4) CNRS UMR 5583, Toulouse, F-31300 France.

Introduction. L’imagerie par Résonance Magnétique anatomique est un candidat pour la détection précoce et le suivi longitudinal de la maladie d’Alzheimer à travers l’étude de l’atrophie cérébrale. Objectifs. Les algorithmes permettant l’étude de l’atrophie cérébrale doivent être testés pour éprouver leur capa-

(1) Service Hospitalier Fréderic Joliot, DRM, DSV, CEA, Orsay, France. (2) URA CNRS-CEA 2210, Service Hospitalier Frédéric Joliot, Orsay, France. (3) Département de Neurosciences, CHU Henri Mondor, AP-HP ; Faculté de Médecine Paris XII, Créteil, France.

Introduction. Un des intérêts de la tomographie par émission de positons (TEP) réside dans la possibilité de calculer des concentrations radioactives in vivo ce qui permet d’explorer des processus biomoléculaires. Objectifs. Évaluation de la liaison aux récepteurs dopaminergiques du piribedil (agoniste dopaminergique) chez le sujet normal avec la [11C]raclopride-TEP.

Mercredi 11 avril 2007

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pratiquée lors des IRM cérébrales. Par contre, elle reste peu utilisée dans la pathologie médullaire. Objectifs. L’objectif de ce travail a été d’évaluer l’apport de cette technique dans le diagnostic étiologique des pathologies médullaires. Méthodes. Trente quatre patients souffrant de pathologies médullaires ont bénéficié entre septembre 2005 et décembre 2006 d’une IRM médullaire avec séquence de diffusion. Pour chaque patient, l’ADC a été mesuré dans la moelle, en zone pathologique et si possible en zone saine. Des mesures en moelle saine ont été réalisées chez 8 témoins ne souffrant pas d’atteinte médullaire. Nous avons ensuite comparé les résultats des différents sous-groupes selon un test de Student. Résultats. Onze patients présentaient une compression médullaire extrinsèque (notamment 5 d’origine tumorale, 3 hématomes et 1 abcès). Vingt trois patients présentaient une atteinte médullaire sans compression (dont 9 d’origine inflammatoire, 6 infectieuse et 2 ischémique). L’ADC était significativement plus élevé dans la moelle pathologique des atteintes inflammatoires et infectieuses que dans la moelle saine, et significativement abaissé dans la moelle ischémique. L’ADC était diminué au sein des hématomes et de l’abcès péri médullaire. Discussion. Les différences de valeurs d’ADC entre les atteintes ischémiques d’une part et infectieuses et inflammatoires d’autre part sont importantes pour le diagnostic étiologique des myélites à la phase aiguë. Elles peuvent orienter la prise en charge de ces tableaux cliniques souvent peu spécifiques. Ces résultats semblent proches de ceux obtenus à l’étage cérébral. Conclusion. La mesure de l’ADC au niveau médullaire précise les diagnostics suggérés par les séquences habituelles des IRM. Ce calcul reste parfois limité par les qualités techniques de la séquence.

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