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Vaccins et sels d’aluminium Des parlementaires attirent l’attention de façon récurrente du ministère de la Santé sur le lien entre les sels d’aluminium en adjuvants vaccinaux et certaines maladies, telle la myofasciite à macrophages (MFM). Sujet récurrent dans les médias aux périodes creuses, qui suscite la demande du principe de précaution, soit des vaccins sans adjuvant.
Le ministère est inquiet du risque de perte de confiance dans les vaccins. Tous les ministères de la Santé se sont souciés des adjuvants vaccinaux, en particulier des sels d’aluminium, à l’origine d’une polémique sur leur éventuelle implication dans des pathologies comme la MFM. L’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) et l’Institut de veille sanitaire (InVS) mènent des investigations sur les effets connus ou suspectés de ces adjuvants entrant dans la composition des vaccins et sur l’apport des adjuvants aux vaccins. Constat des agences sanitaires : les vaccins à base d’aluminium produisent une lésion au point d'injection, qui constitue la MFM. Les données scientifiques n’apportent pas à ce jour d'argument d’une atteinte systémique responsable d’un syndrome clinique identifié. Or selon la nature de l’antigène vaccinal, les adjuvants sont nécessaires à améliorer la réponse immunitaire. Le débat sur les adjuvants reste ouvert, des travaux supplémentaires sont souhaitables, pour assurer la poursuite sereine des campagnes de vaccination et la couverture de la population. Le ministère soutient ces recherches, l’ANSM et la DGS vont installer un comité de scientifiques, de représentants de l’Association d’entraide aux malades de myofasciite à macrophages (E3M) et de patients, afin de poursuivre une recherche de qualité sur ce sujet polémique.
l’antibiothérapie, elle est, avec ses avantages et ses limites, un complément à l’antibiothérapie qui peut être salvateur dans une prise en charge globale d’une maladie nosocomiale. Mme Blondin souhaite donc interroger le gouvernement sur ce qu’il envisage pour étudier cette possibilité de nouveaux traitements, afin de lutter efficacement contre certaines infections respiratoires, osseuses ou articulaires profondes contre lesquelles les antibiotiques ont échoué. Des raisons de santé publique et de financement sont véritablement en jeu. L’écho des rares études en cours en France sur les phages ne sont apparemment pas remontées jusqu’au ministère, puisque la réponse est en attente.
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compétitivité de ses prix. Nos hôpitaux sont en effet soumis au code des marchés publics et appels d’offres et ne peuvent favoriser le LFB. Le LFB a demandé à l’EFS de réduire les volumes de plasma qu’il lui fournit, l’EFS ayant réduit ses prélèvements de plasma par aphérèse pour les ajuster aux besoins du LFB. Sur ce point, le ministère de la Santé a engagé une réflexion avec l’objectif de renforcer les acteurs français de cette filière et de pérenniser leurs activités dans notre système de transfusion sanguine : séparation de la collecte de la transformation et du contrôle des produits sanguins, sécurité des produits issus du sang, don éthique et autosuffisance.
Violence dans les CH Inquiétude du député Dino Cinieri : il interpelle la ministre de la Santé et des Affaires sociales sur la violence en milieu hospitalier. Il lui demande de préciser quels sont les premiers éléments recueillis par le Pôle santé et sécurité des soins mis en place sous la responsabilité du médiateur de la République. La violence dans les centres hospitaliers est un sujet de préoccupation et des mesures ont été prises pour l’évaluer, dit le ministère. Un Observatoire des violences en milieu hospitalier (ONVH devenu ONVS : Observatoire des violences en milieu de santé) a été créé en 2005, chargé d’évaluer les actions à l’échelle nationale pour favoriser la sécurité des personnes et des biens. La HAS intervient dans la prévention de la maltraitance ordinaire (sic), en développant des actions de bientraitance dans les établissements de santé. Elles concernent notamment la prise en compte dans la procédure de certification (V2010) de l’existence d’une procédure de gestion des réclamations et des plaintes et de mise en œuvre des droits des patients en fin de vie et des soins palliatifs. Dans son rapport annuel, le Défenseur des droits fait le bilan des réclamations, notamment sur les situations de violence. Il est accessible sur www.defenseurdesdroits.fr. QQ J.-M. M
Maryvonne Blondin, sénatrice, attire l’attention de la ministre de la Santé sur les espoirs soulevés par la phagothérapie, l’utilisation des bactériophages (ou phages) comme traitement de maladies infectieuses, celles, dit la parlementaire, pour lesquelles l’utilisation abusive ou mal adaptée des antibiotiques conduit vers une résistance de plus en plus précoce, ainsi que vers l’apparition de multirésistances (les BMR). À défaut de pouvoir développer dans un délai raisonnable de nouveaux antibiotiques, d’autres alternatives sont envisagées comme, par exemple, l’utilisation de phages. Si, dans un avenir immédiat, la phagothérapie ne peut pas remplacer
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// REVUE FRANCOPHONE DES LABORATOIRES - JUILLET-AOÛT 2013 - N°454
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Les phages en question au Sénat