15 h 4 5
Durée : 7 minutes
LA CIMENTOPLASTIE DES FRACTURES VERTEBRALES SYNTHESEES T BOUZIANE(l), H BRAT(2) (1) TOURNAI- BELGIQUE,(2) HORNU- BELGIQUE
Objectifs : La vertébroplastie consiste à injecter par voie percutanée du ciment pour obtenir un effet antalgique et une consolidation de la vertèbre. Le but est d'évaluer la faisabilité et l'efficacité d'une vertébroplastie, au ciment ostéo-inducteur, pour des tassements posttraumatiques, traités par ostéosynthèse. Matériels et méthodes : Une série de 8 patients est rapportée, admis en urgence pour des fractures communitives et instables intéressant la charnière dorso-lombaire, avec paraparésies des membres inférieurs, pour lesquelles une ostéosynthèse pluriétagée a été réalisée réduisant la sténose canalaire. Nous avons été sollicités en postopératoire immédiat pour effectuer ces vertébroplasties au ciment ostéo-inducteur, sous repérage et guidage fluorotomodensitométrique, afin de stabiliser définitivement la reconstruction vertébrale et d'éviter tout déplacement secondaire. Résultats : La symptomatologie douloureuse a disparu des le lendemain dans tous les cas. Les contrôles ultérieurs, même après ablation de matériel d'ostéosynthèse, ont confirmé la préservation de la reconstruction corporéale et accessoirement de la hauteur du mur antérieur. Conclusion : L'apport d'une cimentoplastie vertébrale, réalisée en post-opératoire, pour des tassements post-traumatiques instables, est indéniable dans un but aussi bien antalgique qu'architectural. Mots clés : Ostéoarticulaire- Rachis
15 h 5 5
Durée : 7 minutes
VERTEBROPLASTIE PERCUTANEE DANS LES METASTASES RACHIDIENNES. INDICATIONS ACTUELLES ET RESULTATS J CHIRAS, HM BARRAGAN-CAMPOS, E CORMIER, B JEAN, M ROSE PARIS- FRANCE
Objectifs : Du fait de son efficacité et de l'immobilisation minimale qu'elle impose, la vertébroplastie devient actuellement le premier geste de stabilisationvertébrale à proposer en cas de métastases rachidiennes. Nous présentons les résultats de la vertébroplastie dans la prise en charge des métastases. Matériels et méthodes :Ont été réalisées 982 séances de vertébroplastie chez 803 patients. Les métastases de cancer du sein représentent la moitié de la population. Les vertébroplasties ont été réalisées à l'étage cervical (82), dorsal (405), lombaire (309) ou du sacrum (7). La majorité des lésions était ostéolytique (1687), mais 440 métastases condensantes ont été traitées. Résultats :Le geste a permis d'obtenir une réduction ou une disparition des douleurs dans 90 % des cas et ce au prix d'un taux de complications de 3,5 % des cas, la majorité de celles-ci sont régressives sous traitement adapté, mais nous avons eu à déplorer trois décès dans les suites opératoires et une complication neurologique déficitaire. La stabilisation vertébrale est prolongée et dans 95 % des cas, la métastase devient non évolutive, ce qui suggère un effet carcinolytique du ciment (probablement le dégagement de chaleur durant la phase de polymérisation). Conclusion : La vertébroplastie doit être considérée comme l'un des traitements locaux de choix des métastases vertébrales, ce qui implique la mise en place de concertation multidisciplinaire de prise en charge de ces lésions. "' Mots clés : Ostéoarticulaire- Rachis
Durée : 7 minutes
16 ho5
CIMENTOPLASTIE PERCUTANEE (CP) DE L'OSTEONECROSE ASEPTIQUE DE LA TETE FEMORALE : RESULTATS A 5 ANS
Objectifs :Le traitement de I'ONA de hanche est difficile et il reste à trouver une alternative à l'arthroplastie totale (AT) précoce. Matériels et méthodes : Nous avons cherché à évaluer l'intérêt de la CP dans les ONA stades II et III symptomatiques au moyen d'une étude ouverte rétrospective incluant 24 hanches 6 au stade II et 18 au stade III (20 patients : 14 hommes, 6 femmes) entre mai 1999 et décembre2001. L'âge moyen de la population était de 50,6 r 10,3 ans. La douleur (EVA 6,7 r 2 mm) évoluait depuis 9,3 r 5,4 mois avec un périmètre de marche (PM) inférieur à 500 mètres pour 14 patients. La nécrose occupait en moyenne 40,2 % du volume de la tête fémorale. Le geste était réalisé sous contrôle scanographique et radiographique. Résultats : Dans l'évolution, il y a eu 18 AT dans un délai moyen de 19,5 mois (3 à 58 mois). A 1 an en moyenne, 16 patients se déclaraient satisfaits avec un périmètre de marche à plus de 1500 mètres. Huit bons résultats (PM > lOOOm ; EVA diminué de 30 % ; et AT absente ou > 48 mois) sont obtenus, 5 au stade iI (83,3 %) et 3 au stade III (16,6 %). Les 7 fuites intra-articulaires de ciment observées dans les stades III étaient associées à un mauvais résultat. Conclusion : La cimentation percutanée des ostéonécroses semble avoir sa place dans la prise en charge des stades 2 radiologique en améliorant les symptômes et en retardant la pose d'une prothèse. En cas de stade 3 radiologique les indications sont à discuter au cas par cas (symptomatologie bruyante et patient inopérable par exemple). '- Mots clés :Ostéoarticulaire - Hanche
16 h 1 5 : Pause
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Modérateur : Catherine Cyteval
16 h 3 0
Durée : 7 minutes
RESULTATS A LONG TERME DU TRAITEMENT PAR RESECTION PERCUTANEE ET PHOTOCOAGULATION AU LASER INTERSTITIEL DES OSTEOMES OSTEOIDES F ROQUEPMN, R PORCHER,V BOUSSON,L ZOUARI,T YOUNAN, RHAM&, .iDIAR~z.. .. PARIS- FRANCE
Objectifs : Evaluer l'éfficacité et les complications de deux traitements percutanés des ostéomes ostéoïdes, résection à la tréphine et photocoagulation au laser. Matériels et méthodes : Etude rétrospective de 127 patients ayant un ostéome ostéoïde traité par résection percutanée (26 patients) ou par laser (101 patients) sous contrôle scanographique, suivis de 6 à 99 mois. Résultats : Dans le groupe traité par résection, 92 % de succès à 6 mois et 88 % à 24 mois ont été obtenus, avec 3 (1 1 %) complications transitoires (1 méralgie, 2 brûlures cutanées). L'incidence des échecs était plus élevée (p < 0.0001) sur le squelette axial. Dans le groupe traité par laser, 98 % de succès à 6 mois et 95 % à 24 mois ont été obtenus, avec 4 (4 %) complications transitoires (1 lésion du nerf fibulaire commun, 1 hématome, 1 abcès, 1 tendinite). Quatre reprises ont été effectuées, 2 pour échecs précoces (< 12 mois) et 2 pour échecs tardifs (> 12 mois). L'incidence des échecs était plus éle-