Infiltrations rachidiennes : indications, non-indications, techniques, incidents

Infiltrations rachidiennes : indications, non-indications, techniques, incidents

14 h 30 Durée: 30 minutes L'ARTHRODILATATION DE L'EPAULE DE A A Z Radiologie interventionnelle 4319 N Amoretti (1), V Lesbats (1), ME Fonquerne (1...

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14 h 30

Durée: 30 minutes

L'ARTHRODILATATION DE L'EPAULE DE A A Z

Radiologie interventionnelle 4319

N Amoretti (1), V Lesbats (1), ME Fonquerne (1),

o Hauger (2), PY Marcy (1), P Brunner (3), N Poussange (1),

Douleurs osseuses et articulaires

Modérateur: Philippe Brunner

14 h 00

Correspondance: amorettinicolas@yahoo,fr

Durée: 30 minutes

INFILTRATIONS RACHIDIENNES: INDICATIONS, NON-INDICATIONS, TECHNIQUES, INCIDENTS P Brunner (1), N Amoretti (2), B Hamze (3), A Gangi (4), ECazaux-Faugeron (5), S Houiller (6), FSoares-Linares (1), JM Cucchi (1), M Liberatore (1), MY Mourou (1) (1) Monaco - Monaco, (2) Nice - France, (3) Paris - France, (4) Strasbourg - France, (5) Colomars - France, (6) Ajaccio - France Correspondance: [email protected]

Objectifs: Connaître les indications «raisonnables » des infiltrations rachidiennes. Connaître les différentes techniques d'infiltrations rachidiennes aux étages cervicaux, dorsaux, lombaires, sacrés. Connaître les complications potentielles de ces infiltrations rachidiennes. Messages à retenir: Les infiltrations rachidiennes doivent rester des procédures de «dernière intention» avant une éventuelle chirurgie et aprés l'échec des traitements conventionnels dits «non invasifs ». La problématique des infiltrations rachidiennes est trés différente en fonction de l'étage; les infiltrations cervicales doivent rester des procédures d'exception en raison de leurs complications potentielles gravissimes bien qu'exceptionnelles également. Les infiltrations cervicales doivent rester des procédures d'exceptions. La plupart des pathologies radiculaires d'origine rachidienne peut être traitée par des thérapeutiques conventionnelles non invasives. Ne jamais trasformer une symptomatologie douloureuse (même trés douloureuse) en une pathologie neurologique fonctionnelle définitive. Résumé: Les infiltrations rachidiennes constituent un traitement ciblé, de choix, des douleurs d'origine rachidienne, elles sont réalisées en l'absence d'efficacité des autres traitements et permettent le plus souvent au patient de passer un cap difficile. En cas de conflit radiculaire, les douleurs sont générées par des phénomènes mécaniques ainsi que par des phénomènes inflammatoires. Les phénomènes inflammatoires, cible des infiltrations, sont la concéquence d'une cascade d'évènements biochimiques et enzymatiques aboutissant à la libération de médiateurs de l'inflammation au niveau de conflits radiculaires ou de pathologies dégénératives arthrosiques. Les candidats potentiels de ces infiltrations rachidiennes doivent tous être vus, évalués, examinés et informés, au préalable, par le «radiologue opérateur ». Les complications neurologiques sévères, bien qu'exceptionnelles, doivent rester dans l'esprit de tous les «poseurs d'indications »et des radiologues pratiquants ces gestes. Les causes essentielles de ces complications sont les ponctions accidentelles d'artères rildiculo-médullaires, d'artères sacro ou lombo-médullaires (variantes de la normale). Toute la problématique est d'essayer de les éviter bien qu'elles ne soient pas visualisables au scanner... Certaines positions d'aiguilles d'infiltrations sont potentiellements plus dangereuses que d'autres, certains rachis également. Mots clés: Rachis, radiologie interventionnelle

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P Boileau (1) (1) Nice - France, (2) Bordeaux - France, (3) Monaco - Monaco Objectifs: Connaître la physiopathologie et les étiologies de la capsulite rétractile. Discuter l'apport des radiographies, de l'échographie et de l'IRM. Connaître la prise en charge thérapeutique par arthrodilatation. Messages à retenir: La capsulite rétractile est un diagnostic clinique. Elle est spontanément résolutive après 12 à 18 mois. L'imagerie permet de confirmer l'origine idiopathique ou lésionnelle de la capsulite. L'arthrodilatation sous guidage scopique permet de réduire le temps de guérison. Résumé: La capsulite rétractile est une affection spontanément résolutive en 12 à 18 mois. La rétraction de la capsule est la cause de l'enraidissement entraînant une diminution de la capacité articulaire. De multiples traitements ont été décrits: traitement habituel de l' algodystrophie, rééducation voire manipulation de l'épaule sous anesthésie loco-régionale ou générale, capsulotomie chirurgicale ou arthroscopique. L'arthrodilatation d'épaule est née de la constatation de plusieurs cas d'arthrographie diagnostique ayant amélioré des patients souffrant de capsulite rétractile. L'arthrodilatation accélère la récupération. L'imagerie, en particulier l'IRM, permet d'établir une corrélation avec la sévérité de l'affection et élimine notamment une lésion de la coiffe. L'arthrodilatation sous contrôle scopique est une technique simple, peu invasive et efficace devant être couplée à une rééducation spécialisée pour un résultat optimal. Mots clés: Epaule, radiologie interventionnelle

15 h 00

Durée: 30 minutes

MAITRISER L'ANESTHESIE LOCALE EN RADIOLOGIE INTERVENTIONNELLE RACHIDIENNE: POURQUOI ET COMMENT N Amoretti Nice - France Correspondance: amorettinicolas@yahoo,fr

Objectifs: Relater notre expérience de l'utilisation de l'anesthésie locale dans les procédures mini-invasives du rachis en radiologie interventionnelle. Connaître le matériel de radiologie interventionnelle necessaire à l'anesthésie locale. Connaître les protocoles de préparation du patient pré-intervention. Connaître la pharmacocinétique des molécules injectées, leur durée d'action et effets secondaires. Messages à retenir: Maîtriser l'anesthésie locale impose une rigueur dans la succession des gestes interventionnels. Elle facilite la prise en charge chez des patients lourds contre-indiqués à l'anesthésie générale. Chaque type d'intervention a son protocole d'anesthésie. Résumé: Chaque année, plus de 1000 interventions rachidiennes sont réalisées dans nos centres. Ces procédures varient de l'infiltration de corticostéroïdes aux arthrodèses intersomatiques du rachis en passant par les vertébroplasties, kyphoplasties et herniectomies, toutes sont désormais réalisées sous anesthésie locale. Le vieillissement de la population et la contre-indication à l'anesthésie générale notamment en procubitus nous a imposé de modifier notre prise en charge per-opératoire, un protocole d'anesthésie locale avec un matériel adapté nous a permis de réaliser les procédures plus lourdes chez des patients jusque là non opérables. Les techniques d'anesthésies sont développées en fonction de chaque intervention. Le protocole préintervention élaborés par les médecins anesthésistes est commenté pour comprendre l'intérêt et le rôle des molécules injectées. Maîtriser