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Vignettes : nouvelle méthode d’optimisation du design des essais thérapeutiques. Exemple de la pédiculose du cuir chevelu
Posters Le cuir chevelu sensible existe probablement chez la majorité des sujets interrogés. Déclaration d’intérêts.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.444 P292
Les dermatoses constatées dans les zones enclavées (Maroc) et au centre de diagnostic CHU Ibn Sina Rabat : étude comparative B. Guerrouj ∗ , F. Lamchahab , M. Ait Ourhroui , B. Hassam Service de dermatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant.
Mots clés : Consultation CHU Ibn Sina ; Dermatoses ; Étude comparative ; Zones enclavées (Caravanes médicales) Introduction.— La pathologie dermatologique est multiple et variée, basculant entre des pathologies à simple impact esthétique et des pathologies pouvant engager un pronostic fonctionnel et/ou vital. Ces pathologies varient selon l’ethnie, l’origine géographique et l’accès aux soins. Notre travail vise à comparer les dermatoses enregistrées en consultation au centre hospitalier CHU Rabat-Salé à celles constatées au sein de certaines zones enclavées du Maroc et d’élucider la particularité de chaque région. Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective comparant les dermatoses vues à la consultation au centre de diagnostic CHU et les dermatoses vues dans les zones enclavées au cours des caravanes médicales. Le groupe 1 incluait les patients vus à la consultation CHU durant la période allant de janvier 2008 au décembre 2008. Le groupe 2 intéressait les patients vus au cours des caravanes à action humanitaire. Résultats.— Au total, nous avons ainsi colligé 3897 cas avec une prédominance féminine 62 %. Groupe 1 : Les dermatoses infectieuses se situaient en tête de fil, (24 %) suivies de la pathologie tumorale (20 %) et inflammatoire (9 %). Suivaient les trouble de la kératinisation et les dermatoses allergiques (7 %). Groupe 2 : la pathologie infectieuse prédominait aussi (32 %) suivie de la pathologie inflammatoire (16 %), des troubles de la kératinisation (14 %) et des dermatoses allergiques (14 %). La pathologie tumorale ne se situait qu’en cinquième position. Discussion.— La pathologie infectieuse se situe toujours au premier plan dominée par l’infection mycosique pour les deux échantillons avec au premier plan les onychomycoses et dermatophyties. En second lieu, on trouve la pathologie tumorale, mais elle est en cinquième position pour les résultats des caravanes ce qui s’explique par l’ignorance des malades de la gravité des lésions cutanées et la négligence. La fréquence de l’acné dans les zones enclavées peut être expliquée par l’exposition solaire excessive et l’absence de mesures de photo protection et aussi qu’aux habitudes alimentaires. Les dermatoses allergiques étaient en quatrième position au niveau des zones enclavées, cela s’explique par les conditions de travail car la majorité des patients sont des agriculteurs travaillant manuellement avec une légère protection vestimentaire. Conclusion.— Certaines pathologies (infections parasitaires, pathologie inflammatoire et dermatoses allergiques) sont plus fréquentes dans les zones enclavées en raison des conditions de vie défavorables (condition de travail, ensoleillement). Déclaration d’intérêts.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.445 P293
Vignettes : nouvelle méthode d’optimisation du design des essais thérapeutiques. Exemple de la pédiculose du cuir chevelu
B249 G. Do-Pham a,∗ , L. Le Cleach a,b , O. Chosidow a,b , P. Ravaud c Service de dermatologie, hôpital Henri Mondor, Créteil, France b Satellite franc ¸ais du Cochrane Skin Group, Créteil, France c Service d’épidémiologie clinique, Hôtel-Dieu, Paris, France ∗ Auteur correspondant.
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Mots clés : Design ; Pédiculose ; Vignettes Introduction.— Les études de type case-vignettes consistent à questionner des professionnels de santé à partir d’une situation clinique hypothétique dont on fait varier certains paramètres. Cette méthode a déjà été utilisée pour évaluer les facteurs influenc ¸ant les pratiques médicales. L’obtention d’un bon niveau de preuve et donc d’une bonne qualité de prise en charge nécessite des essais ayant des résultats sans biais mais dont la réalisation n’est pas toujours faisable. Nous avons appliqué le principe des case-vignettes en soumettant différents protocoles d’essais dans la pédiculose du cuir chevelu (CC), afin de déterminer les designs optimum, compromis entre faisabilité et validité interne. Matériel et méthodes.— Tous les synopsis plausibles associant les contraintes méthodologiques de la pédiculose du CC étaient générées. Ces 357 vignettes d’essai contrôlé randomisé (ECR) balayaient toutes les possibilités en termes de rigueur méthodologique (validité interne) et de faisabilité. Une recherche systématique (auteurs d’ECR sur la pédiculose du CC) identifiait les experts. L’étude, durant 20 minutes, sur un site Internet créé à cet effet, recueillait leur choix en termes de préférence globale, validité interne et faisabilité, ce qui permettait de classer les vignettes. Résultats.— Les 59 experts (dix pays représentés) étaient essentiellement cliniciens (60 %) et méthodologistes (20 %). Le délai moyen de réponse était de sept jours. Le taux de réponse était élevé (85 %), la concordance modérée (coefficient de corrélation intraclasse 0,48). Les réponses de préférence globale et de validité interne étaient très corrélées (rhô de Spearman 0,9). Quels que soient les traitements comparés, les vignettes les mieux classées promouvaient une randomisation en clusters, un traitement centralisé des patients, un diagnostic par peignage et la mise en insu de l’évaluateur. Discussion.— Il s’agit de la première étude appliquant la méthode des case-vignettes à des protocoles d’ECR. Cette méthode permet d’obtenir l’avis de nombreux experts d’un domaine thérapeutique. Elle détermine les conditions optimales pour mener les essais futurs qui devraient assurer le meilleur équilibre entre rigueur méthodologique et faisabilité. Conclusion.— Les case-vignettes de synopsis d’ECR constituent une alternative prometteuse pour la recherche clinique. Sa simplicité de diffusion permet une expertise internationale de grande ampleur et de se mettre dans des conditions favorables à une adhésion au consensus ainsi obtenu. Les essais futurs dans la pédiculose du CC devraient suivre les designs des vignettes les mieux classées afin d’améliorer le niveau de preuve des conclusions et ainsi une meilleure application des recommandations de traitement pour la population atteinte. Déclaration d’intérêts.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.446 P294
Dermatoses des pieds chez les personnes sans-abri : résultats de l’étude Hygiène, ectoparasitoses et affections cutanées (HYTPEAC) F. Huber a,∗ , A. Arnaud a , G. Ancelle a , D. Che b , M.-A. Detrez a , L. Dehen c , F. Foulet d , O. Chosidow e , S. Vandentorren a a Observatoire du samu social, Paris, France b InVs, Saint-Maurice, France c Service de dermatologie, CHU Saint-Louis, Paris, France
Les dermatoses constatées dans les zones enclavées (Maroc) et au centre de diagnostic CHU Ibn Sina Rabat : étude comparative B. Guerrouj ∗ , F. Lamchahab , M. Ait Ourhroui , B. Hassam Service de dermatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant.
Mots clés : Consultation CHU Ibn Sina ; Dermatoses ; Étude comparative ; Zones enclavées (Caravanes médicales) Introduction.— La pathologie dermatologique est multiple et variée, basculant entre des pathologies à simple impact esthétique et des pathologies pouvant engager un pronostic fonctionnel et/ou vital. Ces pathologies varient selon l’ethnie, l’origine géographique et l’accès aux soins. Notre travail vise à comparer les dermatoses enregistrées en consultation au centre hospitalier CHU Rabat-Salé à celles constatées au sein de certaines zones enclavées du Maroc et d’élucider la particularité de chaque région. Matériel et méthodes.— Il s’agit d’une étude épidémiologique rétrospective comparant les dermatoses vues à la consultation au centre de diagnostic CHU et les dermatoses vues dans les zones enclavées au cours des caravanes médicales. Le groupe 1 incluait les patients vus à la consultation CHU durant la période allant de janvier 2008 au décembre 2008. Le groupe 2 intéressait les patients vus au cours des caravanes à action humanitaire. Résultats.— Au total, nous avons ainsi colligé 3897 cas avec une prédominance féminine 62 %. Groupe 1 : Les dermatoses infectieuses se situaient en tête de fil, (24 %) suivies de la pathologie tumorale (20 %) et inflammatoire (9 %). Suivaient les trouble de la kératinisation et les dermatoses allergiques (7 %). Groupe 2 : la pathologie infectieuse prédominait aussi (32 %) suivie de la pathologie inflammatoire (16 %), des troubles de la kératinisation (14 %) et des dermatoses allergiques (14 %). La pathologie tumorale ne se situait qu’en cinquième position. Discussion.— La pathologie infectieuse se situe toujours au premier plan dominée par l’infection mycosique pour les deux échantillons avec au premier plan les onychomycoses et dermatophyties. En second lieu, on trouve la pathologie tumorale, mais elle est en cinquième position pour les résultats des caravanes ce qui s’explique par l’ignorance des malades de la gravité des lésions cutanées et la négligence. La fréquence de l’acné dans les zones enclavées peut être expliquée par l’exposition solaire excessive et l’absence de mesures de photo protection et aussi qu’aux habitudes alimentaires. Les dermatoses allergiques étaient en quatrième position au niveau des zones enclavées, cela s’explique par les conditions de travail car la majorité des patients sont des agriculteurs travaillant manuellement avec une légère protection vestimentaire. Conclusion.— Certaines pathologies (infections parasitaires, pathologie inflammatoire et dermatoses allergiques) sont plus fréquentes dans les zones enclavées en raison des conditions de vie défavorables (condition de travail, ensoleillement). Déclaration d’intérêts.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.445 P293
Vignettes : nouvelle méthode d’optimisation du design des essais thérapeutiques. Exemple de la pédiculose du cuir chevelu
B249 G. Do-Pham a,∗ , L. Le Cleach a,b , O. Chosidow a,b , P. Ravaud c Service de dermatologie, hôpital Henri Mondor, Créteil, France b Satellite franc ¸ais du Cochrane Skin Group, Créteil, France c Service d’épidémiologie clinique, Hôtel-Dieu, Paris, France ∗ Auteur correspondant.
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Mots clés : Design ; Pédiculose ; Vignettes Introduction.— Les études de type case-vignettes consistent à questionner des professionnels de santé à partir d’une situation clinique hypothétique dont on fait varier certains paramètres. Cette méthode a déjà été utilisée pour évaluer les facteurs influenc ¸ant les pratiques médicales. L’obtention d’un bon niveau de preuve et donc d’une bonne qualité de prise en charge nécessite des essais ayant des résultats sans biais mais dont la réalisation n’est pas toujours faisable. Nous avons appliqué le principe des case-vignettes en soumettant différents protocoles d’essais dans la pédiculose du cuir chevelu (CC), afin de déterminer les designs optimum, compromis entre faisabilité et validité interne. Matériel et méthodes.— Tous les synopsis plausibles associant les contraintes méthodologiques de la pédiculose du CC étaient générées. Ces 357 vignettes d’essai contrôlé randomisé (ECR) balayaient toutes les possibilités en termes de rigueur méthodologique (validité interne) et de faisabilité. Une recherche systématique (auteurs d’ECR sur la pédiculose du CC) identifiait les experts. L’étude, durant 20 minutes, sur un site Internet créé à cet effet, recueillait leur choix en termes de préférence globale, validité interne et faisabilité, ce qui permettait de classer les vignettes. Résultats.— Les 59 experts (dix pays représentés) étaient essentiellement cliniciens (60 %) et méthodologistes (20 %). Le délai moyen de réponse était de sept jours. Le taux de réponse était élevé (85 %), la concordance modérée (coefficient de corrélation intraclasse 0,48). Les réponses de préférence globale et de validité interne étaient très corrélées (rhô de Spearman 0,9). Quels que soient les traitements comparés, les vignettes les mieux classées promouvaient une randomisation en clusters, un traitement centralisé des patients, un diagnostic par peignage et la mise en insu de l’évaluateur. Discussion.— Il s’agit de la première étude appliquant la méthode des case-vignettes à des protocoles d’ECR. Cette méthode permet d’obtenir l’avis de nombreux experts d’un domaine thérapeutique. Elle détermine les conditions optimales pour mener les essais futurs qui devraient assurer le meilleur équilibre entre rigueur méthodologique et faisabilité. Conclusion.— Les case-vignettes de synopsis d’ECR constituent une alternative prometteuse pour la recherche clinique. Sa simplicité de diffusion permet une expertise internationale de grande ampleur et de se mettre dans des conditions favorables à une adhésion au consensus ainsi obtenu. Les essais futurs dans la pédiculose du CC devraient suivre les designs des vignettes les mieux classées afin d’améliorer le niveau de preuve des conclusions et ainsi une meilleure application des recommandations de traitement pour la population atteinte. Déclaration d’intérêts.— Aucun. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2012.10.446 P294
Dermatoses des pieds chez les personnes sans-abri : résultats de l’étude Hygiène, ectoparasitoses et affections cutanées (HYTPEAC) F. Huber a,∗ , A. Arnaud a , G. Ancelle a , D. Che b , M.-A. Detrez a , L. Dehen c , F. Foulet d , O. Chosidow e , S. Vandentorren a a Observatoire du samu social, Paris, France b InVs, Saint-Maurice, France c Service de dermatologie, CHU Saint-Louis, Paris, France