Transfusion. T. III. N ° 4. -- 1960
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VII ° Congr s de la Socidtd Internationale de Transfusion Sanguine Tokyo 1960 Es diffSrents congr~s des Soci6t~s internationales d'H6matologie et
L de Transfusion s'$taient jusqu'~ maintenant dSroul6s dans des pays
dont les principaux sp6cialistes de ce domaine Staient bien cormus. La plupart avait dSj~ eu l'occasion de presenter leurs installations ~ une proportion i m p o r t a n t e de membres des soci6t6s. La tenue de ces Congr~s au Japon eonstituait une inovation, c%tait en effet le premier congr~s de ce genre en Asie et il devait r~server bien des surprises heureuses aux participants. Nous croyons de notre devoir de faire eonnaltre les grandes qualit6s techniques d'organisation de ces congr~s qui se sont d~roulSs dans u n b~timent ultramoderne adjacent ~ u n h6tel, permetrant sans improvisation de derni~re heure, de recevoir les participants aux congr~s pour leur d6jeuner ou pour les conversations entre s~ances. Nous sommes redevables au Professeur Tomio Ogata de rUniversit6 de Tokyo, prSsident de la Soci6t6 japonaise de Transfusion sanguine de la parfaite organisation du congr~s qui s'est d6roul6 sous la prSsidence du Professeur Furuhata, avec l'aide de tr~s nombreux eollaborateurs. Les liaisons t616phoniques ainsi que la sonorisation Staient aussi parfaites que les ~quipements de projection ou que l'organisation des seer6tariats de s~ance, efficaces au point de pouvoir recueillir sur le champ routes les interventions. Les r6ceptions organisSes ~ l'oceasion de ces congr~s ont ~t6 d'une qualit6 rarement 6galSe et ont constitu$ une source d%merveillement pour t o u s l e s participants, aussi bien lots de la r$ception du president ~ I-Iappoen qu'au cours de la s6ance d'ou-
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y e r t u r e avec notamment un chant compos6 par Sa M. l'Imp~ratrice, sur le don du sang. Enfin, la s6ance de clSture dans le parc national de H a k o n e sur les pentes du mont Fuji et en particulier son diner en kimono sera l'uu des meilleurs souvenirs. Ce congr~s a permis d'entendre les derni5res raises au point faites par des chereheurs bien connus et aussi de d6couvrir l'activit6 d'un tr~s grand n o m b r e de eoll5gues japonais qui frapp5rent les visiteurs par leur minutie, et leur t6naeit4 clans l'investigation. Les principaux sujets eoncernent : 1 °) l'immuno-hdmatolog~e partiellement organisSe en coop6ration avec la Soci6t$ internationale d'H6matologie ainsi que le symposium sur la moelle osseuse et les transplantations. 2 °) Transfusion extraeorporelle. 3 °) Les protdines sanguines. 4 °) L'h~patite ~ virus. 5 °) La conservation des globules rouges. 6 °) Le traitement par la transfusion. 7 °) Les probl$mes des services de transfusion.
L'IMMUNO-H~.MATOLOGIE L'immuno-h6matologie a 6t6 l'occasion de nombreuses raises au point. Race a prouv6 que le syst~me C.D.E., permettant d'expliquer la s4rologie des facteurs Rh, reste le meilleur outil h notre disposition, malgr6 les tr~s nombreuses complications r6cemment d$cel6es. I1 a donn~ les rSsultats obtenus dans l'4tude des deux antig~nes 6rythrocytaires pr6sents chez les noirs : V e t R '~. - - Un nouvel antigone du syst~me Rh, h r ~ a 6t6 isol$ par Shapiro: La complexit6 du syst~me Kell a ~t4 exposSe par Allen ; on peut distinguex au moins cinq g~nes all61omorphes et 10 phSnotypes ; les nouveaux facteurs de ce syst~me sont K n et Km. Le syst~me Diego, 6tudi4 par Layrisse, prSsente une frSquence tr~s variable selon les populations indiennes 6tudi6es ; il est absent chez les esquimaux et pr6sent chez 48 % des indiens Kaingang. Une nouvelle vari4t6 d'antig~ne B a 6t6 d6couverte par Sussman. I1 est h r a p p r o c h e r des antig5nes B~ de Moullec, Bw de Levine et Bx de Yokoyama. Deux obselwations de sujets normaux pr6sentant deux populations de globules rouges ont 6t6 pr~sent6es par Furuhata. La r6partition des groupes sanguins parmi les populations qui entourent le Pacifique a
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6t4 pr4sent~e par Mourant. La r4partition actuelle des groupes sanguins a 4t4 attribu6e par Pettenkofer aux grandes 4pid~mies qui auraient atteint p r $ ~ r e n t i e l l e m e n t les sujets du groupe O dans le cas de la peste et les sujets du groupe A dans le cas de variole. Les indiens de Matto Grosso ont 6t6 6tudi6s par Silver et Kellner. Les Cor6ens pr4sentent une tr~s faible fr4quence de A2 et de Rho ; l'antig~ne D u n'a pas $t6 d6cel~ (Chong-Duk-Wong). L'antig~ne D u a, par contre, 6t4 d6cel6 chez les Japonais au cours de l'~tude effectuSe, Tokyo, par Noda. L'action du s4rum anti-f a 4t6 6tudi6e h Bangkok dans la population T h a i par Somma~ Srignam. L'antig~ne C n a $~6 d6cel6 chez des Bantous et il semble ~tre caract~ristlque de cette race. Le faeteur G qni est rare chez les caucasoides semble ~tre fr6quent chez les noirs (Zoutendyk). Un cas 4'anti-Tja a 6t6 rapport4 par Yasuda. Le probl~me de l'interaetivit6 des isoagglutinines a 6t6 minutieusement 6tudi4 par Ogata, notamment grace h sa technique d'h6magglutination sur lame, d6crite ant6rieurement. Les r4sultats obtenus permettent d'~tudier ees r6actions crois6es. Ce m~me probl~me a 6t6 discut4 par Hubinont, en ee qui concerne l'antig~ne G, riso-immunisafiou vis-a-vis de eet antigone ayant 4t6 attribu6e ~ tort h r i m m u u i s a t i o n anti CD. Les enzymes bact6riens aptes h d$composer les substances des groupes sanguins ont 6t4 pass6s en revue par Iseki. Springer a montr6 clue les globules rouges humains pouvaient adsorber u n antigone bact6rien ayant la sp6cificit6 de la substance B. Un nouvel antigone, Donna, a 6t6 d6eouvert par Buchanan. Le traitement des globules rouges par les enzymes prot6olytiques peut aussi ~tre r4alis6 h l'aide d'autres enzymes et permettre l'agglufinabilit4 par les anticorps incomplets. Ce ph6uom~ne petit 8tre attribu6 h des modifications de charges 61ectriques (Barnard). Le s~rum anti-D marqu6 ~ I T M a permis h Masouredis d'6tudier le nombre d'antig~nes D existant sur les globules rouges ; sa technique met en 4vidence une certaine h4t6rog6n6it6 de l'antig~ne D. La vitesse d'61ution, in vivo, des globules rouges marqu6s au Cr ~ a 6t6 6tudi~e par Emerson apr~s s4paration, par agglutination des h~maties A d'un sujet ayant re~u du sang O. La pr6sence d'antig~ne Rh a 4t4 rechereh6e clans cliff,rents liqnides d(~ l'organisme. Elle est notable pour le L.C.R. et le liquide amniotique (Chatterjea). La sp4cificit6 immuno-chimique des lectines a 4t$~ pass6e en revue par M~kel~. L'action de celles-ci peut ~tre expliqu6e par leur aptitude ~tre eombiu6e avee certains sucres. L%tude de la transmission g6n6tique de la maladie de Kuru, cons-
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titu6e par une d6g6n$rescence c@6belleuse, qui int6resse 50 % des fern. rues et 10 % des hommes dans certaines tribus de Nouvelle Guin6e, a ~t6 conduite par Simmons. I1 n'y a pas de relation avec les diff6rents antig6nes des groupes sanguins. La r6partition des groupes sanguins au cours des diverses maladies a 6t6 6tudi6e, en particulier par MunozBaratta. La recherche de la compatibilit6 6rythrocytaire a 6t6 pr6sen. t6e par Mollison. Parfois ces incompatibilit6s ne peuvent 6tre d6celSes par la s6rologie. Celle-ci permet par contre de toujours 6valuer un risque d'h6molyse rapide. La fr6quence et la valeur des anticorps iso-6ry. thro-leuco-thrombocytaires a 6t6 expos6e par Van Loghem. I1 n'y a pas de relation directe entre le type de ces anticorps et la gravit6 des signes cliniques. La fr6quence des anticorps anti-plaquettaires chez les polytransfus6s est 6tudi6e par Marchal et collab. Ces anticorps semblent d6celer des antig~ncs communs aux leucocytes et aux plaquettes. Dausset a 6tudi6 les antig6nes leucocytaires de surface de six donneurs et six receveurs de greffe de rein. I1 formule l'espoir que la connaissance de ces antig~nes pourrait permettre de pr6voir dans une ce~taine mesure le succ6s d'une greffe d'organe. La sp6cificit6 du s6rum antiglobulinique d6pend de la technique de pr6paration. I1 est important pour Pollack de disposer d'anticorps contre les globulines a ou fl ou ~'2 de faible poids mol6culaire. Ces anticorps sont souvent absents des s~rums antiglobuliniques ordinaires. DiffSrentes techniques de pr6paration de s6rum antiglobulinique ont 6t$ 6tudi~es par Matuhasi ainsi clue par Abel. son.
Les probl~mes d'immuno-h~matologie ont ~t6 passes en revue par Schubothe qui a particuli6rement 6tudi6 12 malades atteints d'an6mie h6molytique chronique h cryo-agglutinines. L'6tude s6rologique des granulo- thrombo- et pancytop$nies peut ~tre facilit~e par l'utilisation de la technique d'agglutination en fluorescence. La s6cr6tion des substances de groupe sanguin n'a pas d'influence sur l'apparition des syndromes d'auto-immunisation (Zarafonetis). La survie des plaquettes a 6t6 6tudi6e, chez le chien thrombop~nique, par Krevans et Morita, apr~s marquage avec le p~2 et Cr °', chez le lapin et chez l'homme par Djerassi et Sidney Farber. A l'6gard des troubles de la coagulation, apr~s transfusion incompatible exp~x4mentalemerit chez l'animal, Introzzi et de Nicola, signalent l'activit6 antifibrinolytique de l'acide amino-caproique. L'int6r~t de la r6action d'immuno-fluorescence pour le diagnostic diff6rentiel des leucoses a 6t$ soulign$ par Calabresi et Finch. La pr$sence d'anticorps anti-nucl~aires permet d'61iminer l'hypoth6s~ d'une
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leucose aleuc6mique. Ces anticorps se rencontrent au cours du L.E.D. et des syndromes de Felty et de Sj~gren's, des h6patites chroniques, de la colite uleSreuse et des r6actions allergiques. La leucop~nie au cours des r6actions post transfusionnelles a 6t6 Studi6e par T a n a k a et Yamase. L'aetion inhibitrice de l'irradiation totale sur le ehoc post transfusionnel expSrimental a 6t6 6tudi6e par Panasewicz. L'aetion de la transfusion de moelle osseuse chez les canc6reux ayant re~u de la mitomycine a 6t$: pr6cis6e par Ishibashi et collab. Dans aucun cas il n'y a eu d'apparition d'iso-anticorps. La transfusion de moelle acc61~re la r6apparition des anticorps. L'administration d'h6parine h l'animal est ~ l'origine d'h6morragies, dSpendant de 1'augmentation de la permSabilit6 vasculaire aux h6maties (Yoshimura et Djerassi).
ASPECTS BIOCHIMIQUES ET CHIMIQUES DES PROT~,INES Les haptoglobines ont 6t6 6tudi6es p a r Smithies et collab, qui a rappel6 que les ph~notypes de ee syst~me ne sont pas li6s aux g6notypes. Les produits de l'aetion de l'ur~e (8 M) ont 6t6 purifi6s par deux m~thodes. Les deux types de produits d'homozygo~es different entre eux par la sSrie de peptides. On connalt en r~alit$ sept types g6n6tique. ment d6finis d'haptoglobines, suivant Giblett. Les transferrines peuvent pr6senter huit mobilit6s diff~rentes en gel d'amidon, donnant 36 ph6notypes possibles, dont on ne connalt encore que dix. La r6partition des types d'haptoglobines et de transferrine a 6t6 6tudi6e par Arends et Gallango au V6n6zuela, ainsi que chez les singes. L'injection d'haptoglobine h u m a i n e au lapin, avec ou sans h6moglobine donne chez le lapin, selon Steinbuch, l'apparition d'oligutie et d'anurie ; la purification d'haptoglobine peut ~tre r~alis~e ~ partir de la fraction IV au cours du fractionnement ~ l'alcool apr~s action du rivanol et s6paration ~ l'alcool ou sur colonne de cellulose. La rSpartition des types d'haptoglobine est 6tudi6e par Matsumura chez les Japonais. Ropartz a signals l'existenee de propri6t6s anti-Gm% Gm ~, Gmv chez les sujets normaux. Un facteur plasmatique provoquant une modification du comportement des rats en exp6rience a 6t6 isol6 par la pr$cipitation h p H 6,9 et 25 % d'alcool h - - 5 ° puis pr$cipitation par le Zn +÷ et adsorption sur colonne de cellulose (Pennell et cotlab.).
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Ce facteur se retrouve surtout chez les schizophr~nes qui semblent &re d6ficients erL un inhibitem- de ce facteur. L'importance de la faible concentration en acide ascorbique au cours de l'isolement des prot6ines plasmatiques a 6t6 mise en &idence par Pennell et collab. Elle est essentielle p o u r l'isolement du premier composant du complSment et de la globuline antih6mophilique. L'int6r& de l'alginate de Na, comme suec6dan6 du plasma, a 6t6 nouveau signal6 par Inokuchi et Inutsuka. L'int6r& des diff6rents succ6dan6s du plasma aux U.S.A. a 6t6 pass6 en revue par Sloan, le plus int6ressant reste le dextrane. Sloviter a discut6 de l'intSr& des cliff,rents polym~res pour la conservation des h6maties ~ basse temp6rature. Les diff6rents poly&hyl6ne. glycoles do poids mol6culaire de 300 ~ 1500 semblent particuli~rement int6ressants. Strumia et collab, ont mis en 6vidence r a u g m e n t a t i o n de la r6sistance des h6maties en pr6sence de sucres, la conservation h --93°C peut se faire pendant plus de 700 jours. Rinfret et collab, ont 6tudi6 l'action de la cong61ation et de la d6eong~'lation rapide du sang en pr6sence de mono et di saccharides et la survie des h6maties apr~s marquage au Cr ~1. L'int6r& de la thrombo-61astographie a 6t6 rappel6 par Benhamou et collab. Enfin, la solution anticoagulante ED-GLU-GATE et son int6r& pratique ont 6t6 &udi6s par Soulier, Dormont et Blatrix. Bloom, Witebsky et collab, ont 6tudi$ la conservation des h6maties - - 1 9 6 °, et l'importance de la survie respectivement chez l'homme et chez le lapin. Hayes de la << Protein Foundation >> a pr6sent6 l e s r & sultats obtenus apt& transfusion de 1000 flacons de sang conserv6 basse temp6rature claus du glyc6rol. I1 n'y a pour ainsi dire pas de r& action transfusionnelle lorsqu'on met le sang en suspension dans de l'albumine h 5 %. La pr6sence d'inosine permet d'augmenter la survie des h6maties in vitro. Son action sur diff6rents m&abolismes a &6 recherch6e par Bartlett. L'action de l'inosine sur I'A.T.P. a 6t6 pr6cisSe par Nakao et eollab. L'existence d'un vaso-eonstricteur dans le sang conserv6 a 6t6 signal6 par Shimizu. Chaplin a d6crit une nouvelle m & h o d e d'&aluation de l'h6moglobine plasmatique permettant d'appr6cier l'h6molyse de 0,25 ml de sang incompatible dans le syst~me ABO. La modification du taux des vitamines B1, B2 et de la choline chez le receveur apr~s injection de sang conserv6 a 6t6 observSe par Matsunaga.
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L'aspect immuno-h6matologique des brfilures a 6t6 6voqu6 par Feodorov. Un certain n o m b r e de ph6nom6nes peut &tre expliqu6 par l'existence d'auto-antig~ne. B e n h a m o u et collab, ont 6tudi6 l'6preuve l'adr6naline ~ l'aide des h6maties marqu6es au Cr 5~ ainsi que l'int$r~t de cette derni~re technique pour le diagnostic des spl6nom6galies. Les probl6mes des h6patites post-transfusionnelles ont 6t6 pass$s en revue par Hoxworth, Winkler, Peunell et collab, et ont mis en 6vidence Pinteraction de l'oxyde 6thyl6ne avec les prot6ines plasmatiques. Logrippo a 6tudi6 l'efficacit6 de la p-propiol actone pour inactiver le virus de l'h6patite dans le plasma. P o u r ~qaito et Morisue, l'h6patite post-transfusionnelle pourrait ~tre: suspect6e par 61ectro-dermatographie du donneur.
LA CIRCULATION EXTRA-,CORPORELLE La circulation extra-corporelle a 6t6 l'objet de 15 rapports et communications qui en ont pr6cis6 les aspects m6caniques chez le chien (Salisbury) ou par Akune et collab, ainsi que son int6r$t pour le traitement de l'~oed6me aign du poumon (Ishikawa). Les modifications h6matologiques en chirurgie cardiaque ouverte ont 6t6 pr6cis6es p a r Kimoto et collab. Les mgcanismes de coagulation peuvent ~tre appr6ci6s surtout par l'6tude des facteurs VII et IX (Mustard et collab.).
Au eours de la s6ance terminale ~ Hakone ont fit6 discut6s les probl6mes pratiques concernant l'organisation, le recrutement des donneurs et les probl6mes m6dico-sociaux. Un colloque organis6 par la Croix Rouge Internationale a clStur4 cette longue s6rie de manifestations scientifiques. Nous ne pouvons terminer ce compte rendu sans 6voquer la m6moire du M6decin-G6n6ral Julliard, seer6taire de la Soei6t6 Internationale de Transfusion Sanguine qui est d6c$d6 quelqnes jours avant cette r6union. Ceux qui ont fair son 61oge ont parfaitement mis en lumi$re le rSle important qu'avait jou6 le Secr6taire G6n6ral dans le d6veloppem ent de la Soci616 Internationale de Transfusion Sanguine. Le Docteur J. P. Soulier a 6t6 61u comme nouveau Secr6taire G6-
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~n6ral ; sa place clans le Conseil de la Soci6t6 Stant a t t r i b u t e au Profes. seur T o m i o Ogata, organisateur du Congr~s de Tokyo. Le proehain Congr~s aura lieu h Mexico en 1962, en m6me temps que le Congr~s de la Soci6t6 Internationale d'H6matologie. P o u r t o u s l e s h6matologistes qui ont p u se rendre h Tokyo, ces deux semaines resteront un souvenir imp$rissable rant ont 6t6 harmonieusem e n t r6partis les int6r~ts scientifique et h u m a i n de co voyage. A. EYQUEM..