070 Évaluation de l’aide au diagnostic de l’échographie préhospitalière pour le médecin urgentiste

070 Évaluation de l’aide au diagnostic de l’échographie préhospitalière pour le médecin urgentiste

© JEUR, 2004, 17, 1S33-1S35 Masson, Paris, 2004 Imagerie et monitorage 070 071 ÉVALUATION DE L’AIDE AU DIAGNOSTIC L’ÉCHOGRAPHIE PRÉHOSPITALIÈRE P...

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JEUR, 2004, 17, 1S33-1S35

Masson, Paris, 2004

Imagerie et monitorage 070

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ÉVALUATION DE L’AIDE AU DIAGNOSTIC L’ÉCHOGRAPHIE PRÉHOSPITALIÈRE POUR MÉDECIN URGENTISTE

DE LE

T. Petrovic, G. Lenoir, M. Galinski, J. Metzger, E. Chanzy, F. Adnet, M. Desmaizières, F. Lapostolle SAMU 93, Hôpital Avicenne, Bobigny. Introduction : La technologie permet la réalisation préhospitalière d’échographies. L’aide diagnostique de cette technique n’est pas clairement établi. Méthodes : 8 médecins urgentistes ont été formés à l’identification d’épanchements intrapéritonéal, pleural, péricardique et de thrombose veineuse profonde. Une évaluation prospective de l’aide diagnostic a été entreprise. Le suivi hospitalier des patients a permis de retenir le diagnostic final. Une probabilité diagnostique était établie par l’opérateur après examen clinique puis une seconde après échographie préhospitalière. Ces probabilités étaient quantifiées sur une échelle visuelle analogique : de 0 (diagnostic négatif) à 10 (diagnostic positif). La différence absolue entre ces deux valeurs a été calculée et multipliée par -1 lorsque l’échographie éloignait du diagnostic final, et par 1 lorsque l’échographie rapprochait du diagnostic. Résultats : 302 échograhies ont été réalisées et le diagnostic final obtenu dans 270 cas (89 %). L’échographie a rapproché du diagnostic dans 67 % des cas, a éloigné du diagnostic dans 8 % des cas et a été sans influence dans 25 % des cas. L’aide diagnostique médiane était de +2. Cette aide variait selon de la probabilité clinique initiale (figure 1) : elle rapprochait du diagnostic dans 90 % des cas pour les probabilités cliniques de 4, 5 et 6.

100%

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ÉCHOGRAPHIE « DE DÉBROUILLAGE » DANS DES SECTEURS ENCLAVÉS. INTÉRÊT EN URGENCE POUR LE DIAGNOSTIC ET L’ORIENTATION DES PATIENTS D. Savary (1), J.S. David (2), B. Fontanille (1), C. Lamouille (2), O. Aubry (2) (1) SAMU 74, Centre Hospitalier d’Annecy, (2) Assistance Médicale aux Sports, Santeny. Introduction : L’échographie de débrouillage s’est largement développée dans les SMUR et les services d’urgence. Le but de ce travail était d’évaluer l’intérêt de cette technologie pour le diagnostic et l’orientation des urgences, au sein de 3 postes médicaux avancés (PMA) éloignés de toutes structures hospitalières (> 80 km). Matériel et méthode : Etude prospective réalisée dans le cadre d’un raid aventure en juin 2003. La population étudiée concernait 750 personnes : organisation et concurrents. Les demandes d’examen provenaient des médecins sur le terrain ou étaient décidées aux PMA par 3 médecins réanimateurs formés à l’échographie. Le diagnostic, la thérapeutique et l’orientation des patients avant et après l’examen échographique étaient comparés (Echographe portable Sonosite ilook 15 system). Résultats : 74 examens échographiques pour 32 patients ont été réalisés. Les motifs d’examen étaient répartis en : pathologie d’altitude (3) infectieuse (4) et traumatologique (67). Deux indications n’ont pas été réalisées : une par défaut de batterie, l’autre à cause de la corpulence du patient. Le diagnostic clinique initial a été confirmé dans 63 cas. La présence d’une lésion a été confirmée dans 11 cas et l’absence d’anomalie correctement établie dans 52 cas. Dans 11 cas (8 patients) le diagnostic a été modifié. Il en a résulté : un changement de thérapeutique pour 3 patients et une orientation différente pour 5 patients. 3 hospitalisations ont pu être différées ou annulées et pour 2 patients, une évacuation héliportée urgente a été nécessaire. Conclusion : L’échographie s’est imposée comme une aide au diagnostic et à l’orientation des patients : modification de la prise en charge pour 25 % des patients qui ont eu l’examen, changement d’orientation pour 16 %, nouvelle thérapeutique pour 9 %. L’intérêt d’un échographe portable dans un PMA en période de catastrophe peut être envisagé comme aide au diagnostic et pour la hiérarchisation des évacuations. Cette situation reste à évaluer.

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ÉCHOCARDIOGRAPHIE AUX URGENCES : VALEUR AJOUTÉE DES PRODUITS DE CONTRASTE A.E. Dubart (1), M. Peltier (2), O. Equine (1), T. Desmettre (1), F. Molin (1) (1) Service Urgences/smur, Centre Hospitalier de Bethune, (2) Service de Cardiologie, CHU Amiens Sud.

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Fig. 1. Influence de l’échographie sur le diagnostic en fonction de l’évaluation clinique.

Conclusion : L’échographie préhospitalière constitue une aide au diagnostic, en particulier dans les cas initialement les plus douteux.

Introduction : Avec la spécialisation de la médecine d’urgences, le transfert de compétence notamment pour l’échocardiographie devient une réalité proche. Cependant il a été clairement montré que l’évaluation de la cinétique segmentaire qui permet le calcul de la fraction d’éjection est très opérateur dépendant. L’avènement récent de nouveaux modes d’imagerie et l’utilisation des produits de contraste devrait permettre de supprimer la subjectivité de l’interprétation de ces examens. Notre étude prospective s’est attachée à comparer l’imagerie fondamentale (IF), l’imagerie harmonique (IH) et l’imagerie de contraste (IC) dans la visualisation de la cinétique segmentaire. Méthodes : Les coupes apicales (4-, 2- et 3- cavités) de 10 patients consécutifs ont été étudiées en utilisant l’IF, l’IH et l’IC (AcusonTM,