Illustration de l’apport complémentaire de la TEP au 18F-FDG et de l’IRM pour le diagnostic des tumeurs fibreuses solitaires

Illustration de l’apport complémentaire de la TEP au 18F-FDG et de l’IRM pour le diagnostic des tumeurs fibreuses solitaires

166 Présentations affichées / Médecine Nucléaire 37 (2013) 145–178 Objectifs.– Tester une administration orale de 18-FDG lorsque la voie intraveineus...

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Présentations affichées / Médecine Nucléaire 37 (2013) 145–178

Objectifs.– Tester une administration orale de 18-FDG lorsque la voie intraveineuse ne peut être utilisée, comparer les valeurs de SUV avec les valeurs habituelles et souligner les limites diagnostiques de la méthode. Matériels et méthodes.– Une patiente de 47 ans, toxicomane, est adressée dans le service pour exploration au 18-FDG d’un nodule pulmonaire centimétrique apical droit. Compte tenu d’un état veineux précaire rendant impossible la mise en place d’un cathéter malgré plusieurs tentatives dont l’essai d’un anesthésiste, la dose de FDG est administrée par voie orale. Une étude thoracoabdominopelvienne est réalisée 78 minutes après cette administration, à l’aide d’une caméra General Electric Discovery PET-CT 690 Elite. Après l’analyse et l’interprétation médicale de l’examen, les zones non analysables sont recensées. Dans les régions analysables l’activité des différents tissus est comparée à l’activité des tissus sains d’une série de patients ayant rec¸u la même activité massique par voie veineuse. Résultats.– Le nodule pulmonaire de la patiente est non fixant, ce qui permet de répondre à la question posée quant à son métabolisme. Les images obtenues sont caractérisées par une activité intense de la cavité buccale et de l’œsophage ; quelques plages d’activité intense sont dispersées dans l’estomac et l’intestin. L’activité du reste du corps est analysable, en particulier le médiastin et les poumons, le foie, le pancréas, la rate, les muscles et le tissu osseux. Leurs SUVmax sont plus faibles que sur un examen classique. Dans le cas de notre patiente, cette diminution du SUVmax étudiée sur chaque tissu et calculée par comparaison aux tissus de la série des témoins s’inscrit dans une fourchette 21 à 50 %. La diminution en termes de valeurs moyennes s’étend de 25 à 45 % selon les tissus. Conclusions.– Bien que cette technique ne soit que très rarement citée dans la littérature, l’administration orale du 18-FDG est une alternative utile à connaître lorsque la voie veineuse ne peut pas être utilisée. Cette administration n’est pas préconisée pour l’étude du tube digestif, mais la plupart des autres organes sont analysables malgré une diminution de leurs SUVmax pouvant aller jusqu’à 50 % dans le cas présenté ici. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.119 P 075

Intérêt de la scintigraphie cérébrale au Tc99m-MIBI pour l’évaluation de la réponse au traitement anti-angiogénique dans les récidives de glioblastomes N. Yeni a , G. Petrirena b , J.-M. Tacchella c , R. Guillevin d , J.-Y. Delattre b , A. Kas a a Médecine nucléaire, CHU de Pitié Salpêtrière, Paris, France b Neuro-oncologie, CHU de Pitié Salpêtrière, Paris, France c LIF, Inserm UMR S 678, université Pierre-et-Mari-Curie, Paris, France d Radiologie, CHU de Poitiers, Poitiers, France Objectifs.– L’objectif de cette étude prospective est d’évaluer l’intérêt de la TEMP cérébrale au sestamibi-Tc99 m (MIBI) pour prédire de manière précoce la réponse au traitement anti-angiogénique, chez des patients présentant une récidive de gliomes de haut grade (GHG). Matériels et méthodes.– Quinze patients (pts) ont été inclus (âge médian : 62 ans ; indice de Karnofsky médian : 80 %). Une TEMP-MIBI (740 Mbq) et une IRM 3D-T1 avec injection de gadolinium ont été réalisées avant, puis après un mois de traitement par bévacizumab. Le suivi des pts a permis de mesurer la survie sans progression (PFS). Les images de MIBI ont été analysées en aveugle des résultats d’IRM et de l’évolution clinique des pts. La captation tumorale du MIBI a été mesurée par un rapport tumeur/bruit de fond (T/B) calculé au moyen : – de régions d’intérêt circulaires placées manuellement sur les images ; – d’une méthode d’extraction automatique de la captation tumorale avec le logiciel Brainvisa. Une segmentation manuelle du volume tumoral a été réalisée sur l’IRM 3DT1 gadolinium puis comparée aux résultats des TEMP-MIBI. Résultats.– Les résultats des T/B des deux méthodes étaient significativement corrélés (r = 0,67, p < 10-3). Quelle que soit la méthode utilisée, la TEMP-MIBI n’était pas prédictive de l’évolution des pts sous traitement (absence de corrélation avec la PFS). En revanche, les analyses ont montré que les volumes tumoraux définis par la prise de gadolinium en IRM et sur les images de MIBI étaient fortement et positivement corrélés (r = 0,86, p < 10-3).

Conclusion.– La TEMP-MIBI ne permet pas une évaluation précoce de la réponse au traitement anti-angiogénique dans les récidives de GHG, y compris avec notre méthode d’analyse semi-automatique. Une des hypothèses pouvant expliquer ce résultat est la nécessité d’une rupture de la barrière hématoencéphalique pour que le MIBI puisse être capté par les cellules tumorales. Or, cette barrière tend à être rétablie sous l’effet du bévacizumab indépendamment de l’efficacité anti-tumorale. Ce phénomène a déjà été décrit avec le gadolinium. La mise en évidence d’une forte corrélation entre les résultats de l’IRM 3D-T1 avec gadolinium et ceux de la TEMP-MIBI renforce cette hypothèse. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.120 P 076

Illustration de l’apport complémentaire de la TEP au 18F-FDG et de l’IRM pour le diagnostic des tumeurs fibreuses solitaires S. Djelbani a , O. Monsarrat a , G. Pop a , P.-Y. Brillet b , J. Cyrta c , R. Douard d , P. Wind d , V. Eder a , M. Soussan a a Médecine nucléaire, CHU d’Avicenne, AP–HP, Bobigny, France b Radiologie, CHU d’Avicenne, AP–HP, Bobigny, France c Anatomopathologie, CHU d’Avicenne, AP–HP, Bobigny, France d Chirurgie digestive, CHU d’Avicenne, AP–HP, Bobigny, France Objectifs.– Les tumeurs fibreuses solitaires (TFS) sont des tumeurs mésenchymateuses bénignes rares caractérisées par une prolifération de cellules fusiformes et pouvant toucher tous les organes. Le but de cette présentation est d’illustrer l’apport complémentaire de la TEP au 18F-FDG et de l’IRM pour le diagnostic des TFS. Matériels et méthodes.– Les données histologiques et d’imagerie ont été analysées chez deux patients avec un diagnostic de TFS localisées dans le foie et le médiastin. Résultats.– La TFS du foie se présentait sous la forme d’une très volumineuse masse hépatique. En IRM, cette masse présentait une intense vascularisation centripète et un franc hypersignal en diffusion faisant suspecter une tumeur maligne. La fixation en TEP FDG était cependant relativement faible, identique au foie, éliminant les diagnostics de carcinome hépatocellulaire indifférencié, cholangiocarcinome, métastase ou angiosarcome. L’analyse histologique montrait une tumeur très cellulaire, mais avec peu de mitoses. La TFS médiastinale se présentait en IRM sous la forme d’une masse hétérogène avec des zones en hyposignal T2, une absence d’hypersignal en diffusion et un rehaussement hétérogène. La fixation en TEP au FDG était faible, identique au médiastin. L’analyse histologique montrait une prolifération cellulaire associée à des blocs fibreux, avec une disparité de densité tissulaire, un index mitotique quasi nul et une vascularisation assez riche. Conclusions.– L’analyse combinée du métabolisme (fixation de FDG), de la vascularisation tumorale (rehaussement en IRM) et de la cellularité tumorale (IRM de diffusion), permet d’améliorer la caractérisation des TFS. http://dx.doi.org/10.1016/j.mednuc.2013.03.121 P 077

Évaluation de la classification des gliomes en TEP 18F-FDOPA obtenue à partir d’un critère quantitatif pour des acquisitions statiques ou dynamiques C. Nioche a , M. Soret a , E. Gontier a , I. Buvat b , G. Bonardel a HIA du Val-de-Grâce, Paris, France b UMR 8165 CNRS, IMNC, Orsay, France

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Objectif.– Cette étude compare des protocoles d’acquisition statique ou dynamique en TEP 18F-FDOPA pour évaluer quantitativement de manière non invasive le grade tumoral du gliome. Méthode.– Cette étude a été réalisée chez 33 patients. L’analyse histopathologique des tumeurs montrait un haut grade (HG) tumoral pour 18 patients et un bas grade (BG) tumoral pour 15 patients. Deux groupes ont été définis : les tumeurs (1) nouvellement diagnostiquées et (2) récurrentes. Avec l’imagerie statique, les valeurs moyennes et maximales des valeurs de fixation normalisées (SUV) ont été calculées pour différentes plages de temps d’acquisition après l’injection.