Valeurs comparées de l'électroencéphalographie et de la tomographie axiale commandée par ordinateur pour le diagnostic des tumeurs cérébrales

Valeurs comparées de l'électroencéphalographie et de la tomographie axiale commandée par ordinateur pour le diagnostic des tumeurs cérébrales

416 SOCIt},TI~D'E.E.G. ET DE NEUROPHYSIOLOGIE CLINIQUE DE LANGUE FRAN~AISE Valeurs compar~es de l'~lectroenc~phalographie et de la tomographie axial...

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SOCIt},TI~D'E.E.G. ET DE NEUROPHYSIOLOGIE CLINIQUE DE LANGUE FRAN~AISE

Valeurs compar~es de l'~lectroenc~phalographie et de la tomographie axiale command~e par ordinateur pour le diagnostic des tumeurs c~r6brales, J . - L . GASTAUT et B. MICHEL.

Service de Neurophysiologie clinique (pr H. GASTAUT), Groupe Hospitalier de la Timone, bd Jean Moulin, F 13385 Marseille Cedex 4.

La valeur de l'61ectroenc6phalographie p o u r le diagnostic des tumeurs c6rdbrales ne pouvait s'appr6cier j usqu'b, pr6sent que p a r r a p p o r t ~, des donn6es neuroradiologiques et neurochirm gicales souvent insuffisantes, ou p a r r a p p o r t ~t de trop rares donn6es autopsiques. L'introduction de la t o m o graphie axiale de l'encdphale commandde par ordinateur (Taco-EGraphie), ou tomodensitom6trie, a compl6tement modifi6 les donn~es du probl6me et c'est p o u r q u o i nous avons cbercb~ ~t appr6cier la valeur diagnostique de I'E.E.G. chez des sujets porteurs d ' u n e (ou plusieurs) tumeur(s) c6r6brale(s) dont le si6ge, les dimensions et les ph6nom6nes d'accompagnement, 6taient pr6cis6s par la TacoEGraphie. I1 ne s'agit, bien entendu, que de faire une 6tude comparative de la valeur respective des deux m6thodes en sachant toutefois q u ' u n e comparaison v6ritable n'est pas concevable puisque la Taco-EGraphie apporte des donn6es m o r p h o l o g i q u e s alors que l ' E . E . G r a p h i e n o u s renseigne sur l'activit6 61ectrique du cerveau. MATIERIEL ET MI~THODE. Ce travail porte surl'analyse de 111 dossiers de patients hospitalis6s soit pour subir des examens devant pr6ciser l'existence d'une tumeur c6r6brale connue ou cliniquement tr6s probable, soit hospitalis6s pour des troubles 6vocateurs d'une autre 6tiologie mais chez lesquels le Taco-E.G. a r6v616 l'existence d'une tumeur. Chacun de ces malades a 6t6 soumis, au minimum, ~. un cxamen E.E.Graphique et ~ un examen tomodensitom6trique (par E. M. I. Scanner) effectu6s soit le m~me jour, soit h des dates tr~s rapproch6es. T o u s l e s sujets ayant subi avant ces examens une intervention neurochirurgicale (ex6r~se de la tumeur, ou seulement biopsie) ou une radioth6rapie c6r6brale ont 6t6 syst6matiquement 6cart6s ~t cause des modifications que ces acres entrainent tant sur les r6sultats de I'E.E.G. que du Taco-E.G. Les E.E.G. ont tous 6t6 interpr6t6s initialement par les diff6rents membres des laboratoires d6pendant du Service de Neurophysiologie Clinique des H6pitaux de Marseille. Ils ont ensuite 6t6 interpr6t6s une seconde fois par une seule et m~me personne (D r R. NAQUET).En effet, une r6elle homog6n6it6 nous asembl6 n6cessaire. Pr6cisons quc ce deuxi~me interpr6tateur savait que chacun des trac6s qui lui 6taient soumis correspondait/t un cas de processus expansif intra-crgmien (il ne connaissait par contre ni l'histoire clinique du malade, n i l e si6ge et la nature de la tumeur). Ont 6t6 retenues comme <<6vocatrices >> d'une 6tiologie tumorale : d'une part, une activit6 locale d6crite sous le nom d'activit6 delta polyrythmique ou polymorphe (polymorphic delta activity ou P.M.D.) non r6agissante (Pu~cH et coll., 1950 ; ARFELet FISCHGOLD, 1961 ) ; d'autre part, une activit6 projet6e ~t distance, l'activit6 delta monorythmiqne ou monomorphe (intermittent delta rhythm ou LD.R.) qui avait 6t6 d6crite au Co/loque de Marseille de 1950 (FAURE et coll., 1950) et qui est augment6e par l'6preuve de l'hyperpn6e et souvent att6nu6e par l'ouverture des yeux et l'activit6 mentale. Cette aetivit6 delta projet6e pent etre frontale (frontal intermittent delta achvity ou F.I.R.D.A.) ou occipitale (occipital intermittent rhythmic delta activity ou O.I.R.D.A.). -

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En ce qui concerne les Taco-E.G., examin6s initialement par les membres des diverses ~quipes ayant acc~s gt l'appareil, ils ont eux aussi 6t6 tons r6interpr6t6s par une m~me personne (J.-L. G.).

Tir& ?t part : J. L. (}ASTAUT(~t l 'adresse ci-dessus).

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RI~SULTATS. VALEURS

DIAGNOSTIQUESRESPECTIVES DE L'E.E.GRAPHIE ET DE LA TAco-E.GRAPHIE.

NOUS envisagerons la valeur d i a g n o s t i q u e de I'E.E.G. en fonction de sa capacit6 ~t orienter vers le diagnostic 6tiologique ( e t u m e u r et e n f o n c t i o n de sa capacit6/~ d o n n e r la t o p o g r a p h i e exacte de cette tumeur. N o u s verrons successivement les r6sultats o b t e n u s d a n s le groupe des t u m e u r s h6misph6riques, puis d a n s celui des t u m e u r s de la base du cerveau et de la ligne m 6 d i a n e ainsi que de la fosse post6rieure. a)

]umeurs hemisT)heriq,c~.

Le T a c o - E G a permis de d~celer 91 cas de t u m e u r s h~misph6riques en en pr6cisant c h a q u e fois le v o l u m e (avec plus ou m o i n s de pr6cisions suivant le caract~re infiltrant ou n o n de la t u m e u r ) et le retentissement sur les h~misph6res h o m o l a t ~ r a l et controlat6ral. D a n s ces 91 cas, I'E.E.G. m o n t r a i t : 1 ° des tracds anormaux et ~<~vocateurs~ d'une l~sion Ioccupant de l'espace dans la boite cranienne (vide supra), 56 fois, soit d a n s 61,6 p. 100 des cas. P a r m i ces trac6s, certains 6taient : a) en faveur d ' u n e souffrance corticale locale (delta polymorphe) chez 47 malades, soit dans 84 p. 100 des cas ~<6vocateurs >> ; b) en faveur d ' u n e souffrance corticale projet6e (delta m o n o m o r p h e projet6) 9 fois, soit dans 16 p. 100 des cas ~ 6vocateurs >>. E n ce qui concerne les relations existant entre le sibge de la t u m e u r et le foyer E.E.G., elles sont excellentes si l ' o n consid6re l'h6misph6re int6ress6, mais plus variables si l ' o n s ' a t t a c h e 5. pr6ciser la situation t o p o g r a p h i q u e exacte de la t u m e u r sur l'h6misph6re : - - u n e b o n n e coincidence entre le foyer E.E.G. et la situation de la t u m e u r r6v616e p a r la T a c o - E G se rencontre 41 lois (73,2 p. 100 des cas ~<6vocateurs ~) ; - - dans les autres cas (15 fois, soit 26,8 p. 100 des cas), la coincidence est, a u contraire, mauvaise. I1 peut s ' a g i r de t u m e u r s qui se m a n i f e s t e n t p a r u n e activit6 delta p o l y m o r p h e <>ne r 6 p o n d a n t pas h la localisation de la t u m e u r , ou, bien entendu, de t u m e u r s r6v616es p a r u n e activit6 delta m o n o m o r p h e projet6e. T o u j o u r s d a n s le cadre des d6fauts de coincidence p o u v a n t exister entre les donn6es t o p o g r a p h i q u e s de I'E.E.G. et du T a c o - E G , il faut faire u n e place particuli6re ~t n o s 7 observations de t u m e u r s m u l tiples. En effet, q u e ces t u m e u r s multiples int6ressent u n seul h6misph6re o u les deux, I'E.E.G. n ' e n pr6voyait q u ' u n e 6 fois sur 7 alors que le T a c o - E G m o n t r a i t dans t o u s l e s cas la multiplicit6 des 16sions. P a r contre, le diagnostic de t u m e u r c6r6brale p o u v a i t ~tre 6voqu6 61ectriquement dans la plupart des cas (6 foi; sur 7), 2 ° des traeds anormaux mais non ~ dvocateurs ~ d'une dtiologie tumorale (e'est-~t-dire c o m p o r t a n t toute autre a n o m a l i e que le delta p o l y m o r p h e local ou le delta m o n o m o r p h e projet6), chez 28 patients, soit dans 30,7 p. 100 des cas. D a n s ces cas, n o n seulement le diagnostic de t u m e u r est le plus s o u v e n t i n s o u p q o n n a b l e sur les seules donn6es E.E.G., m a i s les relations entre le si6ge de la t u m e u r et celui des a n o m a l i e s sont n e t t e m e n t m o i n s b o n n e s que d a n s le groupe pr6c6dent. En effet, les a n o m a l i e s E.E.G. ne c o r r e s p o n d e n t p a s toujours a u si6ge de la t u m e u r (c'est le cas 10 fois, soit d a n s 35,7 p. 100 des cas) et se situent m ~ m e quelquefois sur l'h6misph6re oppos6 (3 fois, soit d a n s 10,7 p. 100 des cas),

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3 ° des tracks normaux, chez 7 patients, soit d a n s 7,7 p. 100 des cas. I1 est int4ressant de noter q u e ces trac6s n o r m a u x , s'ils se voient le plus souvent d a n s des cas de t u m e u r s de petite taille, sont cepend a n t susceptibles d ' a c c o m p a g n e r des t u m e u r s tr6s v o l u m i n e u s e s et retentissant de faqon i m p o r t a n t e sur le syst6me ventriculaire. b) Tumeurs de la base et de la ligne mkdiane (sus et sous-tentorielles). D a n s notre s6rie, la T a c o - E G r a p h i e a permis de visualiser 20 cas de t u m e u r s de la ligne m6diane, d o n t 11 sus-tentorielles et 9 sous-tentorielles. L'E.E.G. montrait : 1 ° des tracks anormaux et ~ kvocateurs ~, d a n s a u c u n de n o s cas, ce qui c o r r e s p o n d h ce que l ' o n p o u v a i t attendre en ce q u i concerne le delta p o l y m o r p h e local, m a i s ce qui est plus 6tonnant en ce qui concerne l'activit6 delta m o n e m o r p h e de type projet6 ; 2 ° des tracks anormaux mais non ~ kvocateurs ~, chez 7 malades, ce qui repr6sente 35 p. 100 des cas. D a n s tous ces cas, I'E.E.G. ne permettait 6 v i d e m m e n t j a m a i s de pr6voir la localisation et les a n o m a l i e s 6taient s o u v e n t situ6es tr6s h distance de la 16sion (au niveau du carrefour gauche darts u n cas de c r ~ n i o p h a r y n g i o m e , p a r exemple). Seuls deux cas de m 6 n i n g i o m e s olfactifs d o n n a i e n t des a n o m a l i e s 61ectriques tr6s proches de la t u m e u r , m a i s c e p e n d a n t t o u j o u r s unilat6rales alors que la t u m e u r 6tait p a r f a i t e m e n t m6diane ; 3 ° des tracks normaux, chez 13 patients, soit dans 65 p. 100 des cas. DISCUSSION. SIGNIFICATION DES DIVERSES ANOMALIES E.E.GRAPHIQUES A LA LUMIERE DES DONNt~ES TACO-EGRAPHIQUES.

a) SigniJ~cation de l'activitk delta locale polyrythmique. L a valeur diagnostique de ce signe est confirm6e p u i s q u ' o n le trouve d a n s 51,64 p. 100 des t u m e u r s h6misph6riques alors q u ' i l fait d6faut d a n s la totalit6 de n o s cas de t u m e u r s de la ligne m6diane, sus-tentorielles aussi bien que sous-tentorielles. Bien entendu, cette valeur est relative puisqu'il est bien c o n n u q u ' u n e activit6 delta p o l y r y t h m i q u e peut s'observer d a n s des 16sions o c c u p a n t de l'espace d ' u n e n a t u r e a u t r e que tumorale, ainsi q u e d a n s des 16sions focales n ' o c c u p a n t pas d'espace (ramollissement, t r a u m a t i s m e ...), m a i s il n ' e n reste pas m o i n s qu'elles peut 6tre consid6r6e c o m m e tr6s 6vocatrice d ' u n processus h6misph6rique, confirm4e d a n s t o u s n o s cas p a r la tomodensitom6trie. L a valeur localisatrice est 6galement confirm6e avec toute la relativit6 c o n n u e depuis longtemps, c'est-h-dire que l'activit4 delta p o l y m o r p h e peut recouvrir la t u m e u r ou se situer d a n s son voisinage o u bien m ~ m e en ~tre assez 61oign6e. b) Signification de l'activitk delta projetke monorythmique. D e n o m b r e u x t r a v a u x ant6rieurs a d m e t t e n t que ces r y t h m e s s ' o b s e r v e n t dans les t u m e u r s d e la base et de la ligne m 6 d i a n e (sus et sous-tentorielles) off ils d6pendraient d ' u n e << dysfonction des centres sous-corticaux entraineurs de l'61ectrog4n6se corticale >~, soit p a r c o m p r e s s i o n o u d6placem e n t d u tronc c6r6bral sup6rieur ( B A ~ c m et coll., 1961 ; DYK~N et coll., 1964), soit p a r dilatation aigu6 o u subaigu~ d u III ~ ventricule (DALY et coll., 1953 ; D o w , 1956 ; MARTINIUS et coll., 1968). Or, d a n s notre s6rie, n o u s a v o n s 63 t u m e u r s qui s o n t routes susceptibles d'etre responsables d ' u n e

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activit6 delta projetde m o n o m o r p h e par l'interm6diaire de l'un des m6canismes pr~c6demment envisag6s. Nous ne retrouvons cependant une telle activit6 que dans 11 de nos observations. Elle m a n q u e donc dans un grand n o m b r e de cas off existe pourtant un retentissement sur le tronc cdr6bral sup6rieur. Ceci doit nous rendre r6serv6s sur la signification de ces rythmes dont nous savons, par ailleurs, qu'ils peuvent se rencontrer dans des affections c6r6brales non tumorales (encdphalites, enc6phalopathies et traumatismes crgmiens notamment) et pour lesquels d'autres explications ont 6t6 avanc6es, comme celle selon laquelle ils seraient secondaires au retentissement de la tumeur sur la vascularisation des lobes frontaux. Cependant, il nous faut aussi attirer l'attention sur le fait que sur un chiffre total de 7 tumeurs int6ressant le thalamus, 4 d'entre cUes s'accompagnaient de delta m o n o m o r p h e projet6. I1 semble donc que l'atteinte du thalamus puisse, dans bien des cas, 6tre effectivement ~t l'origine de ce rythme. C) Signification des activitds anormales, non particulidrement dvocatrices d'une origine tumorale. Ces activit6s sont telativement fr6quentes (32 p. 100 de l'ensemble de nos cas), mais ne pr6sentent pas beaucoup d'intdr~t pour le diagnostic et la localisation puisqu'on les retrouve dans les tumeurs de la ligne mddiane (sus et sous-tentorielles) aussi bien que dans les tumeurs hdmisph6riques et que, dans ces derni6res, elles peuvent m~me s'observer d g c6t6 oppos6/~ la tumeur (dans 7 p. 100 de nos cas). Disons aussi que notre proportion de cas de tumeurs assocides ~t des trac6s E.E.Graphiques normaux (18 p. 100) est tr6s proche de celle rapport6e par Hzss dans le Handbook o f E.E.Graphy and Clinical Neurophysiology (13 p. 100) off il utilise ses propres chiffres (HEss, 1958 et 1961) et ceux de DUMERMUTH (1958) et GEHRING (1958). CONCLUSION.

La valeur de I'E.E.G. est indiscutable pour le diagnostic des tumeurs h6misph6riques, mais pratiquement nulle pour celui des tumeurs de la base et de la ligne m6diane (sus et sous-tentorielles). Dans le cas des tumeurs h6misph6riques, cette valeur n'est cependant que relative car I'E.E.G. permet seulement d'orienter vers un diagnostic de tumeur sans pouvoir l'affirmer ; ce n'est pas le cas de la Taco-EGraphie qui, dans la presque totalit6 des cas, visualise la tumeur, en prdcise les dimensions et les contours. D ' a u t r e part, I'E.E.G. ne permet pas toujours de localiser la tumeur avec exactitude (les donn6es Taco-EGraphiques sont, en effet, tr6s sup6rieures, bien que quelquefois insuffisantes, n o t a m m e n t sur les plans de coupe sus-ventriculaires off manque tout repaire anatomique stable) et ne d6c61e qu'exceptionnellement l'existence de plusieurs tumeurs c6rdbrales lorsqu'elles existent conjointement (les donn6es Taco-EGraphiques sont, dans ces cas, tr6s prdcieuses, bien supdrieures h celles fournies par les autres m6thodes d'investigation de l'enc6phale). S'il appara]t donc que la valeur de I'E.E.G. n'est pas comparable h ceUe de la Taco-EGraphie pour le diagnostic des tumeurs c6r6brales, il est toutefois utile - - et rassurant - - de savoir que - - du moins en ce qui c o n c e m e les tumeurs h6misph6riques, les plus f r 6 q u e n t e s - il ddc~le des anomalies dans la tr6s grande majorit6 des cas (92,3 p. 100 dans la prdsente 6tude ; 94 p. 100, 80 p. 100 et 71 p. 100 respectivement pour SCOLLO-LAvIZZARI et al., MOSELEYet BULL et H. GASTAUT et al. lors du Colloque de Marseille de septembre 1975), et que dans plus de 50 p. 100 de ces cas les anomalies sont en ellesm6mes 6vocatrices d ' u n e tumeur. Ces donn6es expliquent en partie pourquoi, de routes les mdthodes paracliniques d'exploration c6r6brale, I'E.E.G. (qui partage avec la T a c o - E G r a p h i e l'avantage d'atre d ' u n e totale innoeuit6) est la seule/t ne pas avoir souffert de l'av6nement de la tomographie axiale command6e par ordinateur (BAKER, 1975). REMERCIEMENTS : NOUS tenons ~t remercier tr6s vivernent le Docteur R. NAQUET qui a bien voulu r6interpr6ter l'ensemble des trac6s utilis6s dans ce travail et nous aider de ses conseils.

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