Quel est la place de la chimiothérapie dans le traitement des tumeurs fibreuses solitaires de la plèvre ?

Quel est la place de la chimiothérapie dans le traitement des tumeurs fibreuses solitaires de la plèvre ?

A126 18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014 réirradiation thoracique (reRT) de ces lésions. Cett...

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A126

18e Congrès de pneumologie de langue franc ¸aise — Marseille, 31 janvier au 2 février 2014

réirradiation thoracique (reRT) de ces lésions. Cette étude rétrospective rapporte les résultats de reRT par CK. Matériels.— Tous les dossiers de pts traités pour reRT par CK entre novembre 2010 et décembre 2012 ont été étudiés. Le critère principal est la toxicité aiguë. Les critères secondaires sont la survie globale (SG) et le contrôle local (CL) à 3 et 6 mois après CK. Résultats.— Dix-sept pts, précédemment irradiées, d’âge médian de 70 ans, ont été traités par CK pour une récidive ou une métastase pulmonaire. Le délai médian entre la 1re et la 2e RT est de 42 mois, alors que les doses médianes de RT sont respectivement de 59 et 36 Gy. Les doses délivrés par CK varient de 25—36 Gy (5—6 Gy/fr) pour les lésions proximales (n = 9), et de 40—50 Gy (8—10 Gy/fr) pour les lésions périphériques (n = 8). Le suivi médian est de 6,6 mois. Aucune toxicité de grade (gr.) 3 ou 4 n’ont été rapportées. Un pt a eu une pneumopathie radique (PR) aiguë de gr. 2, réversible. Les autres toxicités de gr. 2 notées étaient une pleurésie (n = 2) ou une dyspnée sans signe de PR sur le scanner thoracique (n = 4). À 3 mois, la SG et le CL étaient de 100 %. À 6 mois, 14 pts étaient évaluables. Parmi eux, 4 sont morts d’un cancer (n = 2) ou d’une cardiopathie (n = 2) sans progression locale. Parmi les 10 pts vivants à 6 mois, le CL était obtenu chez 9 pts (90 %). La reRT des lésions pulmonaires par CK semble faisable avec une toxicité aiguë modérée, et un CL précoce très satisfaisant. Un suivi plus long est indispensable pour évaluer les effets tardifs. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.441 396

Quel est la place de la chimiothérapie dans le traitement des tumeurs fibreuses solitaires de la plèvre ? O. Bylicki a , D. Rouviere b , P. Cassier c , L. Chalabreysse d , A. Levard c , J.M. Maury e , J.Y. Blay c , J. Margery f , J. Mazieres g , N. Girard h a Service de pneumologie, HIA Desgenettes, Lyon, France b Service de pneumologie, hôpital Larrey-Larrey, Toulouse, France c Département de médecine, centre Léon-Bérard, Lyon, France d Service de pathologie, hopital Pradel, Lyon, France e Service de chirurgie thoracique, hôpital Pradel, Lyon, France f Service de pneumologie, HIA Percy, Lyon, France g Service de pneumologie, hôpital Larrey, Lyon, France h Service de pneumologie, hôpital Pradel, Lyon, France Introduction.— Les tumeurs fibreuses solitaires de la plèvre (TFSP) sont des tumeurs mésenchymateuses, hétérogènes en termes de caractéristiques anatomocliniques et histopathologiques. Le traitement standard repose sur la chirurgie, mais les récidives peuvent être agressives ; le rôle et les modalités de la chimiothérapie (CT) ne sont actuellement pas déterminés pour le traitement de ces tumeurs. Patients et méthodes.— Étude rétrospective multicentrique. Résultats.— Soixante-huit patients ont été inclus. Selon la classification de De Perrot, 29 tumeurs étaient de stade 0/I, 23 de stade II, 7 de stade, III, et 9 de stade IV. Sept patients ont rec ¸u une chimiothérapie adjuvante. Le taux de récidive, et la survie sans récidive étaient respectivement de 3 %, 52 %, 71 % et 75 % (p < 0,001), et 107, 70, 29 et 11 mois (p = 0,006) pour les tumeurs de stade 0/I, I, II, III et IV. Les facteurs prédictifs défavorables sur la survie sans récidive étaient la résection incomplète (p < 0,001) et un plus grand nombre de signes histologiques de malignité (p = 0,009). Une chimiothérapie a été administrée lors de la récidive chez 14 patients. Les taux de contrôle de la maladie étaient élevés avec la trabectédine (7/9 cas ; contrôle tumoral : 78 %), et la combinaison de gemcitabine et de dacarbazine (2/3 cas, contrôle tumoral : 66 %). La survie globale médiane de l’ensemble de la cohorte était de 56 mois. Conclusion.— Cette étude confirme la valeur pronostique de la classification de De Perrot, et indique un taux de récidive élevé chez les

patients atteints de TFSP de stade II, pour lesquelles la CT périopératoire pourrait être évaluée. La trabectédine est une option pour les récidives de TFSP. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.442 397

Comment prédire le choix thérapeutique dans le cancer bronchique primitif en oncogériatrie ? H. Zaibi , B. Ourari-Dhahri , J. Ben Amar , M.A. Baccar , L. El Gharbi , S. Azzebi , H. Aouina , H. Bouacha Service de pneumologie, hôpital Charles-Nicolle, Tunis, Tunisie Le vieillissement de la population entraîne une augmentation de l’incidence du cancer bronchique primitif KBP chez la personne âgée. On se propose d’étudier les particularités du KBP chez les sujets âgés et de chercher les facteurs prédictifs du choix thérapeutique dans ce groupe de patients. C’est une étude rétrospective incluant les patients hospitalisés dans notre service pour KBP sur une période de 5 ans. On a définit 2 groupes : G1 : âge ≥ 65 ans et G2 : âge < 65 ans. Parmi les 172 patients colligés, 72 étaient âgés de 65 ans et plus, dont 38 âgés de plus de 70 ans (53 %). La moyenne d’âge dans G1 était de 71,43 ans avec une prédominance masculine (96 %). Une différence statistiquement significative était observée en termes d’intoxication tabagique (p = 0,004), comorbidités cardiovasculaires (p = 0,05), prescription de mono-chimiothérapie (p = 0,04), choix des drogues (p = 0,03) et indication d’abstention thérapeutique (p = 0,05). Par contre, la différence en termes de type histologique, staging et indication chirurgicale n’était pas significative. Au sein du même groupe G1, le choix thérapeutique pour le CNPC était uniquement corrélée à l’état général et l’âge, ainsi la prescription de mono-chimiothérapie, le choix de vinorelbine et l’indication d’abstention étaient positivement associés à un PS > 2 et un âge > 70 ans (p = 0,003, 0,04 et 0,001, respectivement). Et ce contrairement au CPC où le choix thérapeutiques était indépendant de ces facteurs ; aucun cas d’abstention n’a été colligé. L’hétérogénéité de la population âgée rend complexe l’application simple des programmes thérapeutiques standard de prise en charge oncologique d’autant qu’ils ont été validés sur des populations jeunes. http://dx.doi.org/10.1016/j.rmr.2013.10.443 398

Le carcinome épidermoïde bronchique chez la femme N. Lakhdar , H. L’Youssfi , W. El Khattabi , H. Afif , A. Aichane , Z. Bouayad Hôpital 20 Août 1953, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Le cancer bronchique est la première cause de mortalité par cancer chez l’homme. Son incidence est en augmentation chez les femmes surtout dominée par les adénocarcinomes. Nous rapportons une étude rétrospective portant sur 24 cas de cancers bronchiques féminins colligés dans notre service entre 2007 et 2012. Le carcinome épidermoïde a été retrouvé chez 12 patientes soit 50 % des cas. La moyenne d’âge est de 58 ans. Toutes nos patientes sont non tabagiques. Le tabagisme passif a été noté chez 7 patientes. Le cancer bronchique a été révélé par des douleurs thoraciques associées à une dyspnée dans 9 cas et des hémoptysies minimes dans 8 cas. Dans 1 cas la découverte a été fortuite. L’imagerie thoracique a révélé un trouble de ventilation dans 5 cas, une opacité du lobe supérieur dans 4 cas dont un syndrome de Pancoast-Tobias et une opacité hilaire dans 3 cas. Un lâcher de ballon était associé dans 2 cas, une pleurésie dans 3 cas, une métastase pulmonaire contro-