Mtdecine interne
77 ans ; 75-79 arts), issues de la cohorte EP1DOS de Montpellier, ont btntfici6 de deux mesures ~t cinq ans de leurs DMO~o~ et d'une mesure ~ l'inclusion de leurs masses grasse et maigre par absorptiomttrie biphotonique. Ont 6t6 mesurgs ~tdeux reprises cinq arts los param~tres suivants : poids, taille (permettant de calculer l'indice de masse corporelle [IMC] = poids/[taille]2), consommation calcique, prottique, lipidique, glucidique et mtdicamenteuse, force musculaire (extension de genou, prdhension manuelle), autonomie, acuit6 visuelle, activit6 physique, circonf6rence brachiale, plis cutants. L'analyse statistique multivarite a de plus inclus l'estimation par l'interrogatoire de leur niveau d'tducation, de leur poids ~tl'~ge de 30 ans et g la mtnopause, de leurs anttcddents mtdicaux et des 6vdnements incidents pendant los cinq anntes de suivi.
443s
Rdsultats : le poids et I'IMC ~tl'inclusion et leurs modifications
depuis l'~ge de 30 ans et depuis la mtnopause (p < 0,05), de mame clue la masse grasse et le pourcentage de masse grasse l'inclusion (p < 0,01) sont protecteurs vis4t-vis de la porte de DMOoo1~ cinq ans. La conservation ou 1' augmentation de poids et de I'IMC pendant le suivi prot~gent de la baisse de DMO~o~ cinq ans (p < 0,05). En analyse multivarite, la conservation ou la prise de poids depuis la mtnopause et le pourcentage de masse grasse initial apparaissent comme los deux principaux param~tres protecteurs vis4t-vis des modifications de DMOco 1~tcinq ans chez los femmes de 75 5 80 ans. qnsorm U500, hdpital La Colombi~ro, 34093 Montpellier codex, 2centre de g#rontologie clinique Antonin Balrn~s, CHU Montpellier, 34295 Montpellier codex 5, France
Bdndfice des ateliers Equilibre en Bretagne H. Bastide 1, N. Loquen 2, J. Fonlupt 2, J. Lassale 3, P. Rochcongar 4, P. Jouanny 1
La chute du sujet est un probl~me de sant6 publique de par sa frtquence et sa morbi-mortalitt. Une politique de prtvention est ntcessaire pour en rdduire l'incidence. Patients et mdthode : ~ la suite de l'exptrience Bourguignonne, un programme de stimulation de l'tquilibre a 6t6 m i s e n place constitu6 de 12 sdances de reprogrammation neurosensorielle au travers d'exercices varits en groupes de 10 ~ 12 personnes ~gtes recrutdes par information grand public. 96 sujets figts ont b t n t fici6 de ce programme (9 hommes et 87 femmes, age moyen 70,0 + 7,9 arts). Soixante et un avaient dtj5 chut6 dont 34 darts los six mois prgcddents. L'dquilibre est apprtci6 ~ttravers le test de Tinetti et le test d'appui monopodal (TAMP). Rdsultats : le test de Tinetti (17,1 +_2,8) s' ait~re significativement avec l'~ge (r = 0;468 ; p < 0,0001), le nombre de mtdicaments (r = 0,266 ; p = 0,010), chez les hommes (p = 0,044), en cas d'antgcddent de fracture de hanche (p < 0,0001) ou de proth~se de hanche (p = 0,0006) et chez los sujets qui se plaignent de difficult6 5 la marche (p = 0,0016) ou ~tla station debout (p = 0,0009). Los rtsultats sont similaires pour le TAMP (14,4 + 10,9 s). Apr~s t2 stances de 2 heures, l'tquilibre est significativement amtlior6 (Tinetti 15,8 + 2,1 contre 17,1 + 2,8 ; p < 0,0001 et
TAMP 17,8 + 8,4 contre 14,4 + 10,9 ; p = 0,032). Les gestes les plus amtliords sont respectivement l ' a p p u i monopodal (p < 0,0001), l'6quilibre pour s'asseoir (p = 0,011), se relever d'une chaise (p = 0,032), en station debout avec rotation ou hyperextension de la t~te (p = 0,032) et en se mettant debout (p = 0,034). Quatre-vingt-trois pour cent des sujets trouvent que leur 6quilibre s'est amdlior6 et 73 % que leurs dtplacements se font plus en stcuritt. Cent pour cent ddclarent refaire des activitts et 77 % faire de nouvelles activitts. Soixante-neuf pour cent souhaiteraient participer ~ des ateliers de fa~on continue. Conclusion : ce bilan initial des dix premiers ateliers 6quilibre en Bretagne montre que les sujets ~gts qui participent aux 12 sdancos voient leur 6quilibre augmenter de fa~on objective ~ttravers les tests et de fa~on subjective, ce qui permet d'augmenter la vie sociale grace a des dtplacements plus stcurists. Ceci justifie pleinement de ddvelopper cette mesure d'intervention en sant6 publique afin de permettre ~ un grand hombre de sujets ftgds d' avoir un vieillissement rtussi. 1Service de m#decine g~riatrique, CHU de Rennes, 35033 Rennes cedex; 2F~d#ration frangaise d'rducation physique et gymnastique volontaire ; 3CRAM de Bretagne ; 4service de mrdecine du Sport, CHU de Rennes, 35033 Rennes cedex, France
Relations entre infections nosocomiales et autonomie pour les actes de la vie quotidienne chez les patients ~gds L. Lechowski 1, I. Simon 1, M. Harboun 1, D. Tortrat 2, B. Forette 1,2, L. Teillet 1 Objectif: la lutte contre los infections nosocomiales (IN) est une mission importante pour los h6pitanx et participe 51' amtlioration de la qualit6 des soins. Darts los h6pitaux gtrontologiques, l'identification rapide des patients ~ risque d'IN est un probl~me important. Le bat de ce travail a 6t6 de rechercher sile niveau de d@endance pour los actes de la vie quotidienne (AVQ) pouvait ~tre li6 ~tce risque.
Materiel et mdthodes : il s'agit d'une enqu~te de prdvalence, du
type un jour donnt, rtalisde en juin 2001 sur 1'ensemble des patients d'uu htpital gtrontologique parisien. Outre los caracttfistiques sociodtmographiques, les donntes recueillies 6talent le type d'hospitalisation, le degr6 d'autonomie pour los AVQ (hygiene corporelle, habillage, locomotion, prise des repas et continence), les facteurs de morbidit6 et les caracttristiques de FIN.
Rev Mtd Interne 2001 ; 22 Suppl 4