douloureux pour la personne malade et ses proches, ce qui d’un point de vue éthique pourrait justifier une grande vigilance.
C26 La personne de confiance O. Rodat Centre fédératif Médico-légal, 1, rue Gaston VEIL, 44035 NANTES, France L’article 1111-6 du code de la santé publique précise que toute personne majeure peut désigner une personne de confiance qui peut être un parent, un proche ou un médecin traitant et qui sera consultée au cas où elle-même serait hors d’état d’exprimer sa volonté et de recevoir l’information nécessaire à cette fin. - La désignation de la personne de confiance ne peut être le fait que d’une personne majeure non protégée . Elle est proposée lors d’une hospitalisation, sa validité court tout au long de la durée de l’hospitalisation. Sa désignation n’est pas obligatoire et peut être faite d’ailleurs en dehors de toute hospitalisation. Cette personne peut
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être un parent, un proche ou le médecin traitant - Le rôle de la personne de confiance est illustré par le fait qu’elle est là pour accompagner, aider le malade et qu’en aucun cas elle ne se substitue, sauf conditions particulières, pour donner le consentement à des soins et nous ajouterons que, la personne de confiance ne peut pas avoir accès au dossier médical. La seule circonstance dans laquelle la personne de confiance est à même d’exprimer un consentement est la situation d’urgence en cas de recherche biomédicale, Beaucoup de questions restent en suspend. - Tout d’abord l’objet de la consultation de la personne de confiance, peut-on la consulter même si le malade n’est pas hors d’état de s’exprimer ? - La vraie question est la place hiérarchique de la personne de confiance par rapport à l’entourage et à la famille. - Le concept de personne de confiance induit, à l’évidence, une dérogation de fait au secret médical puisque celle-ci participe et assiste aux consultations. -Comment , de plus, s’assurer de l’acceptation du rôle de personne de confiance dans la personne désignée. Il semble indispensable qu’elle soit informée et elle pourrait, à la limite, refuser certaines contraintes comme des choix, dans la fin de vie, non clairement exprimés par le patient. En matière de maladie d’Alzheimer, elle peut effectivement s’imposer et devenir le lien qui facilite les choses.