Cas 6 : rien à voir ?

Cas 6 : rien à voir ?

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r e v u e n e u r o l o g i q u e 1 7 5 ( 2 0 1 9 ) 163–166

Disponible en ligne sur

ScienceDirect www.sciencedirect.com

JNLF 2019

Communications orales du jeudi 18 avril 2019 Collège national des neurologues des hôpitaux généraux (CNNHG) CO-22

Place des centres hospitaliers généraux dans le plan Maladies Neurodégénératives (l’exemple de la région des Hauts de France) Marguerite-Marie Defebvre Direction de la stratégie et des territoires, agence régionale de santé, Lille E-mail address: [email protected] Le plan maladies neuro-dégénératives (PMND) 2014–2019 concerne trois typologies de pathologies : les maladies d’Alzheimer et apparentées, la maladie de Parkinson et les syndromes apparentés et la sclérose en plaques. Le PMND porte sur 3 grands objectifs : – faire évoluer le diagnostic et l’accompagnement des malades ; – assurer la qualité de vie de ces malades et de leurs aidants ; – développer et coordonner la recherche. En Hauts de France, région à forte prévalence de ces maladies, les travaux du PMND ont permis d’estimer qu’environ 70 000 personnes sont connues de l’assurance maladie avec ces trois pathologies. La mobilisation régionale s’appuie sur de fortes dynamiques territoriales qui étaient déjà en place grâce aux précédents plans Alzheimer, que ce soit dans le champ sanitaire, mais aussi le champ médico-social et avec les universités. Aujourd’hui, l’accompagnement des patients se concrétise par ce que l’on appelle les parcours des patients. Développés dans toutes les politiques régionales, ils ont pour ambition d’emmener les professionnels de santé et les usagers dans la stratégie de transformation du système de santé voulue par le ministère de la santé. Les parcours de santé ont vocation à développer des invariants que l’on retrouve pour toute prise en charge de pathologie chronique à des degrés divers : – multiplication des prises en charge pluri-professionnelles et interdisciplinaires ; – coordination ville-hôpital avec des activités de liaison ;

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– repositionnement de l’hospitalisation vers plus d’ambulatoire ; – développement de l’implication des patients et aide aux aidants ; – nouveaux métiers et/ou nouvelles compétences ; – développement des nouvelles technologies. Ces différents éléments font appel à des organisations en maillage territorial avec une gradation des soins de l’offre du premier recours à la prise en charge en centres experts en CHU. Les établissements de santé y ont plus que jamais une place intermédiaire pour permettre aux personnes malades chroniques d’avoir accès à des soins le plus possible en proximité. Mots clés Santé publique ; Organisation des soins ; Politique de santé Déclaration de liens d’intérêts L’auteur n’a pas précisé ses éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neurol.2019.01.026 CO-23

Cas 6 : rien à voir ?

Guido Ahle 1,∗ , Abdelmalek Brinet 1 , Ionela Manoila 2 , Jérôme Guison 3 , Bastien Bouldoires 3 , Jimmy Voirin 4 , Franc¸ois Sellal 1 1 Service de neurologie, hôpitaux Civils de Colmar Colmar 2 Service de neuroradiologie, hôpitaux Civils de Colmar, Colmar 3 Service de médecine interne, hôpitaux Civils de Colmar, Colmar 4 Service de neurochirurgie, hôpitaux Civils de Colmar, Colmar ∗ Auteur correspondant. E-mail address: [email protected] (G. Ahle) Une femme de 80 ans aux ATCD d’hypertension artérielle consulte pour baisse d’acuité visuelle de l’œil droit. L’ophtalmologue retient le diagnostic de NOIA dans le cadre d’une artérite de Horton. Une biopsie de l’artère temporale ne montre pas d’argument en faveur d’une telle maladie. La prise en charge diagnostique et thérapeutique ainsi que l’évolution surprenante seront discutées lors de la présentation. Mots clés Baisse d’acuité visuelle ; IRM ; Neuroophtalmologie Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neurol.2019.01.027