Congre`s SFPC
56 j conse´cutifs. L’enregistrement au statut de pre´paration hospitalie`re est en cours aupre`s de l’ANSM et une e´tude d’appre´ciation sera effectue´e aupre`s des services prescripteurs. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.286
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Mise au point d’une suspension buvable d’azathioprine a` vise´e pe´diatrique et enregistrement dans le statut de pre´paration hospitalie`re A. Amin, F. Vidal, C. Merlette, F. Cartier, D. El Oumar, S. Khoury, R. Beauvais, V. Da Nascimento Afonso, P. Bourget Service de pharmacie clinique, HU Necker–Enfants-Malades, AP–HP, 75743 Paris cedex 15, France
Pharmacope´e.– L’azathioprine (AZ) est un me´dicament antine´oplasique utilise´ comme immunosuppresseur apre`s transplantation d’organes ainsi que dans certaines maladies dysimmunitaires ; sa posologie orale est comprise entre 1 et 5 mg/kg/j. La spe´cialite´ disponible (ImurelW, cpr pellicule´s a` 25 et 50 mg) est inadapte´e a` l’usage pe´diatrique et impose souvent un broyage destine´ a` faciliter l’administration ou le fractionnement posologique. Outre les risques d’impre´cisions posologiques, ces manœuvres sont exposantes pour les personnels. Pour pallier cette difficulte´, une pre´paration hospitalie`re d’AZ sous forme de suspension buvable a e´te´ de´veloppe´e. Au pre´alable, il a e´te´ proce´de´ a` : (a) une large analyse documentaire, (b) un recensement pre´cis de l’e´tat du besoin aupre`s des services utilisateurs, (c) une analyser re´trospective des prescriptions sur 3 anne´es (via le logiciel PhedraW). L’analyse de 109 prescriptions re´ve`le une population cible d’enfants aˆge´s de 5 mois a` 12 ans et une posologie comprise entre 7 et 62,5 mg d’AZ/j. Afin d’optimiser les volumes a` administrer, une concentration de 10 mg d’AZ par mL a e´te´ retenue avec pour excipient unique le sirop InOrphaW INRESA (sans parabe`nes). Une technique de dosage par CLHPUV de l’AZ a e´te´ de´veloppe´e. Apre`s optimisation gale´nique, 24 flacons de 60 mL ont e´te´ engage´s dans une e´tude de stabilite´ physico-chimique (dont dosages par CLHP et mesures re´ite´re´es de pH) ainsi que dans une e´tude microbiologique (Pharmacope´e Europe´enne 7e e´d., 2011 - essais 2.6.12 et 2.6.13) pendant respectivement, 28 j (ouverture quotidienne des flacons de`s J0 du fac¸onnage) et 56 j (1re ouverture a` J28 du fac¸onnage puis ouverture quotidienne pendant 28 j) ; a` tempe´rature ambiante et a` 4 8C. La technique CLHP de´veloppe´e est line´aire, juste, fide`le, exacte, et robuste. D’autre part, l’e´tude de de´gradation force´e de l’AZ a permis de de´montrer la se´lectivite´ et la spe´cificite´ de la me´thode ainsi valide´e comme e´tant « indicatrice de stabilite´ ». A` J0 du fac¸onnage, la concentration moyenne (SD) d’AZ e´tait de 9,2 0,6 mg/ mL (n = 24). Les CVs relatifs calcule´s a` J7, J14, J21, J28, J35, J42,
J49 et, J56 e´taient respectivement de 12,7 ; –0,1 ; 5,2 ; 8,7 ; 8,1 ; 14,1 ; –6,7 et 4,7 % a` tempe´rature ambiante et de 11,5 ; –21,7 ; – 13,4 ; –10,3 ; 7,4 ; 16,2 ; –7,9 et –8,2 % a` 4 8C. Concurremment, les essais microbiologiques ont conduit syste´matiquement a` des re´sultats conformes tout au long des 56 j d’investigation. Au total, l’e´tude a permis la mise au point d’une nouvelle formulation d’AZ bien adapte´e a` l’usage pe´diatrique ; elle peut eˆtre conserve´e a` tempe´rature ambiante pendant 28 j avant et apre`s ouverture, soit pendant maximum 56 j conse´cutifs. L’enregistrement au statut de pre´paration hospitalie`re est en cours aupre`s de l’ANSM et une e´tude d’appre´ciation sera effectue´e aupre`s des services prescripteurs. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.287 PO196
Cas d’utilisation de XenazineW chez une patiente atteinte de maladie de Parkinson M. Bondarenko, M.A. Esteve, N. Coste, P. Pisano, S. Honore Service pharmacie, CHU La Timone, Marseille, France
Introduction.– L’analyse pharmaceutique des prescriptions d’entre´e du CHU Timone a` Marseille d’une patiente parkinsonienne en octobre 2013 a releve´ une association de´conseille´e de XenazineW avec les antiparkinsoniens dopaminergiques et le´vodopa en raison d’un antagonisme re´ciproque dopaminergique et une contre-indication absolue de la XenazineW chez les patients atteints de maladie de Parkinson. Suite a` l’intervention pharmaceutique, le traitement par XenazineW a e´te´ arreˆte´. Me´thodes.– Une enqueˆte a e´te´ mene´e afin de de´terminer la justification de la prescription de la XenazineW chez cette patiente atteinte de maladie de Parkinson. Une consultation du dossier me´dical et une recherche des donne´es de la litte´rature ont e´te´ re´alise´es. Re´sultats.– L’introduction de XenazineW dans la the´rapeutique a e´te´ re´alise´e en aouˆt 2013 dans le service de neurologie au centre hospitalier du Pays d’Aix suite a` l’apparition progressive des dyskine´sies invalidantes cervicales et des membres supe´rieurs. Une re´gression des dyskine´sies a e´te´ constate´e. Discussion.– La dyskine´sie dopa-induite est de´crite comme un phe´nome`ne complexe associe´ a` une stimulation dopaminergique non physiologique pulsatile avec le traitement par le´vodopa. En se basant sur les donne´es pharmacologiques, il a e´te´ suppose´ que la te´trabe´nazine en re´duisant la libe´ration phasique de dopamine et en e´vitant la stimulation pulsatile des re´cepteurs, pourrait se re´ve´ler be´ne´fique dans le controˆle des dyskine´sies dopa-induites chez les patients parkinsoniens [1]. Quelques e´tudes rapportent une utilisation de faibles doses de te´trabe´nazine (50 mg par jour) qui semble eˆtre efficace et bien tole´re´e [2,3]. Malgre´ un faible effectif (n = 10) et une courte dure´e de traitement (6 semaines), les
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Le Pharmacien Hospitalier et Clinicien 2014;49:e29-e196
re´sultats sont encourageants en termes de re´duction de dyskine´sies et d’ame´lioration de qualite´ de vie [1]. A` noter que la maladie de Parkinson n’apparaıˆt pas comme une contre-indication absolue sur les RCP de la te´trabe´nazine approuve´ par la Food and Drug Administration (FDA). Conclusion.– La pratique clinique sugge`re l’existence d’avantages de l’utilisation d’un antagoniste dopaminergique XenazineW dans le traitement des dyskine´sies dopa-induites chez le parkinsonien. Des e´tudes cliniques prospectives sont ne´cessaires pour de´terminer la balance be´ne´fice/risque dans cette indication. Re´fe´rences [1] Brusa et al., 2013. [2] Stefani et al., 2010. [3] Kurtis, Franch. 2011.
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Audit des pratiques d’antibioprophylaxie chirurgicale perope´ratoire dans un centre hospitalier ge´ne´ral E. Jean-Barta,d,*, C. Picc,d, M. Roukhomovskyc,d, R. Faurea,d, M. Bourdelina,d, G. Davidb,d, S. Coursiera,d, H. Bontempsa,d, P. Zonzac,d a Service pharmacie, l’hoˆpital Nord Ouest, plateau d’Ouilly, avenue des Charnilles, Gleize, France b Service de me´decine interne, l’hoˆpital Nord Ouest, plateau d’Ouilly, avenue des Charnilles, Gleize, France c Service d’anesthe´sie, l’hoˆpital Nord Ouest, plateau d’Ouilly, avenue des Charnilles, Gleize, France d Centre hospitalier de Villefranche-sur-Saoˆne, Villefranche-sur-Saoˆne, France * Auteur correspondant.
43 %. Un facteur de risque (lie´ au patient ou au type d’intervention) est retrouve´ pour 23 % des patients. Parmi les patients, 45 % ont rec¸u une ATBp, 100 % par voie intraveineuse, 82,2 % ont rec¸u une seule administration, 12 % avait une ATBp indique´e mais non re´alise´e. Les taux de conformite´ de l’indication d’ATBp sont respectivement de 83 et 84 % comparativement aux R-Sfar et aux R-CH. De meˆme, les taux de conformite´ du choix de la mole´cule, de la dose et de la dure´e sont du meˆme ordre (respectivement : 90,5 %, 88,0 % et 81,0 % selon les R-Sfar et 90,5 %,88 % et 85 % selon les R-CH). La voie d’administration est conforme pour l’ensemble des ATBp. Le de´lai moyen entre l’ATBp et l’incision e´tant de 23 min, seulement 19 % des de´lais e´taient conformes selon les R-Sfar et 16,7 % aux R-CH. Le taux de conformite´ global est donc de 17,8 %. Les re´sultats montrent une conformite´ acceptable en ce qui concerne l’indication, la mole´cule choisie, la dure´e et la voie d’administration. Quelques discordances entre les re´fe´rentiels ont e´te´ re´ve´le´es par cet audit et sont en cours d’harmonisation. Les re´sultats sont encourageants puisqu’ame´liore´s par rapport a` l’audit re´alise´ en 2008. Par ailleurs, l’audit a permis de mettre en e´vidence un de´lai trop court entre l’ATBp et l’incision puisqu’il est recommande´ d’administrer l’ATBp dans les 30 a` 60 min avant l’incision. Les re´sultats ont e´te´ pre´sente´s a` la commission des anti-infectieux et au CLIN de l’e´tablissement. Une re´flexion autour de la pe´riode ide´ale d’administration dans l’organisation du bloc ope´ratoire est en cours. http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2014.04.289
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Les bonnes pratiques d’antibioprophylaxie (ATBp) chirurgicale ont un roˆle important dans la pre´vention des infections du site ope´ratoire et participent a` la re´duction de l’e´mergence des re´sistances bacte´riennes. L’objectif de l’audit est d’e´valuer la conformite´ des ATBp perope´ratoires pratique´es au centre hospitalier, en comparaison avec les recommandations nationales de la Socie´te´ franc¸aise d’anesthe´sie re´animation (R-Sfar) et les recommandations locales du centre hospitalier (R-CH) puis de de´finir des axes d’ame´lioration. Un audit re´trospectif longitudinal a e´te´ re´alise´ sur l’activite´ du bloc ope´ratoire de l’anne´e 2012. Un tirage au sort ale´atoire de 143 patients ope´re´s a e´te´ re´alise´. Les chirurgies ophtalmiques, les anesthe´sies locales, les patients Alzheimer III et IV ainsi que les antibiothe´rapies curatives ont e´te´ exclus. Les donne´es ont e´te´ recueillies dans les dossiers patients papier et informatique a` l’aide des logiciels DianeW et CristalnetW. Les re´sultats ont e´te´ compare´s aux R-Sfar actualise´es en 2010 et aux R-CH actualise´es en 2011. Parmi les patients, 43 ont e´te´ exclus. Les caracte´ristiques des 100 patients inclus sont : aˆge moyen de 47 ans (25 ans), sexratio (H/F) 0,48, score ASA I pour 44 % des patients et II pour
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E´valuation de l’utilisation des fluoroquinolones au centre hospitalier d’Argenteuil N. Sangarea, A.-F. Mottea, P. Longuetb, J.-M. Descouturesa a Service de pharmacie, centre hospitalier Victor-Dupouy, Argenteuil (95), France b Centre hospitalier Victor-Dupouy, Argenteuil (95), France
Objectifs.– E´valuer l’utilisation des fluoroquinolones (FQ) syste´miques pour apporter des ame´liorations dans le cadre du contrat de bon usage des antibiotiques dans l’e´tablissement. Mate´riel et me´thodes.– Revue de pertinence des nouvelles prescriptions de ciprofloxacine, de le´vofloxacine, de moxifloxacine et d’ofloxacine, sur une pe´riode d’un mois dans tous les services de l’e´tablissement par rapport aux recommandations de bon usage des antibiotiques. Mise en place d’une fiche de recueil des donne´es : indication, aˆge du patient, prise ante´rieure de FQ, re´e´valuation 48–72 h, statut du prescripteur (senior ou interne) et dispensation. Re´sultats.– Nous avons analyse´ 81 prescriptions sur le mois dont 53 e´manaient des services de me´decine (me´decine