Cas unique de guérison spontanée d'un lymphome T agressif

Cas unique de guérison spontanée d'un lymphome T agressif

Communicationsaffich6es 515S Communication affich6e 78 Lymphome malin non hodgkinien primitif de la prostate C. Alliot~, P. Rigaud 2, C. Beets1, M...

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Communicationsaffich6es

515S

Communication affich6e 78

Lymphome malin non hodgkinien primitif de la prostate C. Alliot~, P. Rigaud 2, C. Beets1, M. Besson ~, P. Derolland 3 L'atteinte prostatique primitive est exceptionnelle an cours des lymphomes malins avec seulement trois cas au sein d'une s6rie de 1467 cas de lymphomes extranodaux localis6s (Freeman C. Cancer 1972 ; 29 : 252-60). Une nouvelle observation est rapport&. Un heroine de 72 arts, suivi depuis 11 ans pour prostatisme, a consult6 pour h6maturie macroscopique avec 6mission terminale de petits caillots. L'interrogatoire retrouvalt Le toucher rectal mettait en ~vidence une prostate indurge en p6riph&ie et un petit nodule du lobe droit. Le bilan bact&iologique 6tait n6gatif. Le PSA 6tait ~t6,92 ng et le rapport PSA libre/PSA total &ait ~ 0,22. Les ponctions biopsies ont mis en 6vidence une prolif6ration de petits lymphocytes matures exprimant CD79a et CD5. Le bilan biologique, rexamen tomodensitomdtrique du thorax, de rabdomen et du pelvis et la biopsie ostdom6dullaire front pas r6v616 d'extension lymphomateuse. Le patient a 6t6 trait6 par six cures

mensuelles de chloraminoph&ae et, avec un recul de 14 reels, on ne retrouvalt plus d'6pisode h6maturique alors que la pollakiurie nocturne &ait rapidement pass6e de trois ~ un 6pisode. L'examen clinique de la prostate 6talt iuchang6. Le lymphome localis6 reprgsente environ un tiers des cas d'atteintes prostatiques lymphomateuses. Une vingtaine de cas out 6t6 rapportgs dans la litt6rature avec une grande vari6t6 de diagnostiques anatomopathologiques et de traitements. Notre cas illustre la possibilit6 d'une approche th6rapeutique simple, sans complication fonctionnelle, en cas de lymphome de bas grade. 1Service d'oncoh~matologie, centre hospitalier d'Annemasse, rue do Jura, Ambilly, BP 525, 74107 Annemasse cedex ; ~service d'urologie, centre hospitalier d'Evian, 4, avenue d'Abondance, 74500 Evian les Bains ; 3institut d'anatomo-pathologie, 1 avenue Jules-Ferry, BP 216, 74105 Annemasse cedex, France

Communication affich6e 79

Cas unique de gudrison spontande d'un lymphome T agressif E.A. Loppinet 1, C. Hulin 1, L. Clement 1, E. Labouyrie 2, P. Lederlin~ M.P., 18 ans, est hospitalis6 pour suspicion de maladie de Wegener suite ~tl'apparition d'une ulc6ration r6cidivante au niveau du palais. L'examen clinique r6vNe 6galement une ulc6ration de la pulpe du doigt en l'absence de syndrome tumoral ou de signes g6n6ranx. Le bilan biologique d6cNe une 16g~re augmentation de l'haptoglobine, de la transferrine et des immunoglobulinesG (IgG) mals pas de syndrome inflammatoire patent. Les anticorps p-ANCA et antinucl6aires sent positifs ~tun titre bas (1/32). La sgrologie EBV est positive en IgG (VCA+, EBNAI+ ) Les sgrologies VIH et HTLV sent ndgatives. Le scanner des sinus et cervico-thoraco-abdominal met en 6vidence un polype maxillaire. La biopsie de la 16sion buccale retrouve un aspect de lymphome T agressif d'architecture angiocentrique. La relecture du pr616vement (Pr Diebold en1991 et Pr Labouyrie en1999) ainsi que l'immunohistochimie confirment le diagnostic de lymphome malin angiocentrique T/NK de type nasal (LMA-T/NK) CD3 cytoplasmique + , CD45 Re+, CD20-, CD30-. L'hybridation in situ montre l'absence de EBER-EBV. L'&olution spontan6e est

favorable avec cicatrisation des ldsions en 2 semaines. Sans ancun traitement sp6cifique, le patient, r6guli~rement surveill6, est en r6mission complete depuis 10 ans. La gu6rison spontande, ddcrite pour les lymphomes T anaplasiques cutan6s CD30+ (Beljaards RC et al. Cancer 1993 ; 71 : 2197-204), n'a jamais &6 signal6e pour les LMA-T/NK r6put6s de tr~s mauvais pronostic (Jaffe ES et al. Am J Clin Pathol 1999 ; 11 Suppl 1 : 46-55). Le LMA-T/NK est une entit6 clinicopathologique souvent EBV + , plus fr6quente en Asie qu'en Europe. Une 6rude comparative a montr6 la haute pr6valence du HLA A11 darts le groupe asiatique associde ~ une mutation de l'antig~ne EBNA 4 qui emp~che la reconnaissance de I'EBV par les lymphocytes T cytotoxiques. La raret6 des LMA-T/NK chez le caucasien immunocomp&ent pourrait-elle atre expliqu6e par des cas analogues de gu6rison spontan6e ? 1Service d'h6matologie et m~decine interne, 21aboratoire d'anatomie et cytologie patho[oglques, CHU de Brabois, rue Morvan, 54511 Vandoeuvreles-Nancy cedex, France

Communication affich#e 80

Mydlome et glioblastome : deux observations O. Gisserot, S. Cremades, M. lehou, J.P. de Jaureguiberry

La survenue de tumeurs solides chez les patients atteints de my61ome multiple (MM) est peu rapport6e m~me si la fr6-

quence appara~t plus importante que dans la population g6n~rale (J Exp Clin Cancer Res 1998 ; 17 : 239-42). Nous d6cri-

Rev M6d Interne 2001 ; 22 Suppl4