Choix des sequences : faut-il privilegier la resolution spatiale ou la resolution temporelle

Choix des sequences : faut-il privilegier la resolution spatiale ou la resolution temporelle

J Radiol 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006 Séances scientifiques et thématiques IRM mammaire : techniques d'examen ...

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J Radiol 2006;87:1194-1431 O Éditions Françaises de Radiologie, Paris, 2006

Séances scientifiques et thématiques

IRM mammaire : techniques d'examen Séance organisée par la SOFMIS

Responsable : Bruno Boyer

" Objectifs pédagogiques Bonne utilisation des examens para-cliniques : biologie, imagerie, épreuves fonctionnelles, endoscopie. Mieux connaître l'apport des différentes séquences d'acquisition en IRM mammaire. Aborder les problèmes techniques posés par I'IRM mammaire (choix des paramètres d'acquisition, traitement d'image, pièges et artefacts) ainsi que les techniques particulières (diffusion, perfusion, spectroscopie).

Président : Bruno Boyer Modérateur : Carl El Khoury

Durée : 20 minutes

10 h 3 0

CHOIX DES SEQUENCES : FAUT-IL PRlVlLEGlER LA RESOLUTION SPATIALE OU LA RESOLUTION TEMPORELLE K KINKEL CHÊNE-BOUGERIES-

SUISSE

Résumé : L'interprétation d'une IRM du sein utilise la morphologie et la cinétique d'une séquence pondérée T l obtenue avant et plusieurs fois après injection de produit de contraste. La finesse de la cinétique augmente avec le nombre d'acquisitions post-contraste durant un temps fixe (résolution temporelle). En diminuant le nombre d'acquisition durant la même durée, le temps supplémentaire peut être utilisé pour augmenter la résolution spatiale. La forme de la courbe de contraste (progressif, plateau ou lavage) est disponible dès trois acquisitions (une avant, une précoce à 2mn30 et une tardive à 7mn30). De multiples acquisitions semblent inutiles devant la faible valeur prédictive négative du rehaussement progressif. Une séquence 3D à haute résolution spatiale permet d'augmenter la sensibilité grâce à une morphologie fine, en particulier pour les cancers in situ. Le moment d'acquisition du contraste durant le temps d'une séquence représente l'élément critique. La durée d'une séquence 3D diffère du temps d'acquisition du contraste, obtenu au milieu de l'acquisition. Cette différence de construction de séquence est majeure car elle permet d'acquérir des informations morphologiques fines tout en avançant le moment d'obtention du contraste et de disposer d'une suppression de graisse sans soustraction. Les données d'études multicentriques récentes seront discutées pour expliquer ces choix. "" Mots clés : Sein, technique d'exploration - IRM

10 h 55

Durée : 10 minutes

CHOIX DES SEQUENCES : POURQUOI J'AI CHOISI LA SOUSTRACTION D'IMAGES P TAOUREL X PRAT MONTPELLIER - FRANCE Résumé :La technique d'imagerie en IRM mammaire reste un sujet de controverse. Si l'importance de l'acquisition bi-sein en coupes fines en privilégiant une résolution temporelle satisfaisante est une priorité, les techniques de suppression de graisse et l'utilité des séquences pondérées en T2 restent discutées. Dans notre département, nous n'utilisons pas de séquence de suppression de graisse à l'acquisition et supprimons le signal de la graisse de façon passive sur des soustractions. Les intérêts et limites de cette technique seront discutés. D'autre part, nous utilisons des séquences pondérées en T2 sans suppression de graisse à visée morphologique dont nous exposerons également les avantages. Mots clés : Sein, technique d'exploration - IRM

11 ho5

Durée : 10 minutes

CHOIX DES SEQUENCES : POURQUOI J'AI CHOISI L'ANNULATION DE GRAISSE C EL KHOURY,A TARDIVON, F THIBAULT, S NEUENSCHWANDER PARIS- FRANCE Objectifs :Rappeler les principes des techniques d'annulation de la graisse en IRM dynamique du sein, et expliquer les raisons du choix de ces séquences. Résumé : La graisse est un constituant largement présent dans le sein. Son signal intense en pondération T l est gênant dans la mesure où le radiologue peut rencontrer des difficultés à discerner les prises de contraste tumorales de l'hypersignal de la graisse. La technique la plus ancienne est la soustraction des séquences injectées et de la