État des donneurs de rein

État des donneurs de rein

396 Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 383–397 survie des enfants, une meilleure qualité de vie, et une meilleure int...

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Posters : transplantation / Néphrologie & Thérapeutique 12 (2016) 383–397

survie des enfants, une meilleure qualité de vie, et une meilleure intégration socio-éducative. Patients et méthodes Notre étude porte sur 15 enfants transplantés rénaux dans notre service sur un total de 118 transplantations réalisées entre décembre 2006 et décembre 2015. Résultats Il s’agit de transplantations à partir d’un donneur vivant apparenté (54 % à partir de la mère, 40 % du père et dans 7 % du frère). Parmi s les receveurs ; 54 % sont des filles et 46 % sont des garc¸ons. L‘âge est entre 8 et 16 ans avec une moyenne de 12 ans. La néphropathie initiale est héréditaire et malformative dans 27 % des cas et indéterminée dans 20 % des cas. Le traitement substitutif avant la transplantation rénale était dans 66 % des cas l’hémodialyse et dans 26 % des cas, la dialyse péritonéale. L’évolution après un suivi allant de 12 mois à 9 ans (moyenne de 5 ans) montre les résultats suivants : DFG selon la formule de SCHWARTZ et/ou MDRD selon l’âge est entre 60–100 mL/min dans 62 % des cas, la survie des patients dans 100 % des cas, alors que la survie du greffon à un an : 94 % et à 9 ans de 87 %. Les principales complications en post-transplantation sont : un lymphome (LNH) avec une bonne évolution sous traitement dans 13 % des cas, un cas de sténose de l’uretère, un cas de leishmaniose viscérale, deux cas de rejet humoral chronique, avec un cas de retour en hémodialyse. Discussion Notre expérience en transplantation pédiatrique montre des résultats satisfaisants à moyen terme comparativement à celle de l’adulte, pour une période identique (2006 à 2015), la survie adulte sur 103 transplantés à partir de donneur vivant est de 96 %. Conclusion La transplantation rénale est le traitement de choix de l’insuffisance rénale terminale chez l’enfant, et c’est grâce aux progrès dans le management des traitements immunosuppresseurs que de la durée de survie du greffon pourrait être améliorée. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.311 PJT.15

État des donneurs de rein

A. Seba ∗ , M. Hamouche Nephrologie CHU tizi ouzou algerie, CHU Nedir Mohamed, Tizi Ouzou, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Seba) Introduction La transplantation rénale est la meilleure solution médico-économique de l’insuffisance rénale terminale, ses résultats à partir de donneurs vivants, à condition d’une sélection parfaite, sont excellents en termes de survie de greffon et de patient. Patients et méthodes Afin d’évaluer la morbidité de la néphrectomie chez le donneur, les conséquences médicales et l’impact sur la qualité de vie, nous avons réalisé une étude rétrospective sur 109 donneurs durant une période allant de décembre 2006 à décembre 2015. Le suivi après le don a eu lieu tous les 3 mois la 1e année, ensuite tous les ans, avec mesure de la pression artérielle, du débit de filtration glomérulaire (DFG) et de la protéinurie. Résultats L’âge moyen des donneurs était de 45 ans avec un IMC médian de 25,3 kg/m2 . Le don était entre frères et sœurs : 54 %, parents : 40 %, à partir des enfants : 5 %, et époux 1 %. Avant le don, 53 % des donneurs avaient DFG entre 91–100 mL/min, 34 % entre 101–120 mL/min et 13 % entre 70–90 mL/minute. La mortalité per ou postopératoire était nulle. Les complications postopératoires observées sont : les douleurs, pneumothorax : 2 cas, reprises pour hématome de la loge de néphrectomie : 2 cas. Une altération transitoire de la fonction rénale était observée durant les premiers jours postopératoires. La valeur médiane du DFG : suivi moyen de cinq ans, calculée était 65 mL/min (90–45 mL/min). Aucun n’a regretté le don, avec un recul de 1 à 9 ans.

Discussion L’impact du prélèvement sur la fonction rénale est comparable aux données de la littérature. Il apparaît souhaitable de poursuivre le suivi des donneurs au long cours puisque certaines études rapportent un délai de 15 ans entre le don et la date d’inscription sur une liste de greffe. Dans notre série, les donneurs ont une qualité de vie équivalente à celle de la population générale, ce qui consolide le rapport de l’agence de la biomédecine sur la qualité de vie des donneurs publié en 2011 (en moyenne trois ans après le don). Conclusion En l’absence de prélèvement sur mort encéphalique, la transplantation rénale à partir de donneurs vivants représente 100 % de notre activité, c’est la seule alternative à la dialyse pour offrir une meilleure vie aux patients en insuffisance rénale terminale, mais impose à un sujet sain de subir une néphrectomie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.nephro.2016.07.312 PJT.16

La consultation de transition, un outil utile avant le transfert dans le monde des adultes ? J. Perrin 1 , S. Gentile 2 , M. Tsimaratos 3 , F. Gareix 3 , S. Burtey 4,∗ Centre de néphrologie et transplantation rénale, Assistance publique–hôpitaux Marseille, Marseille, France 2 Service de santé publique, Assistance publique–hôpitaux Marseille, Marseille, France 3 Service de néphrologie pédiatrique, Assistance publique–hôpitaux Marseille, Marseille, France 4 Vascular research center of Marseille, Aix-Marseille université, faculté de pharmacie, Marseille, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (S. Burtey)

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Introduction La transplantation rénale est le traitement de choix de l’insuffisance rénale chronique terminale. 80 % des enfants transplantés rénaux atteignent la majorité avec un greffon fonctionnel. Le transfert de ces patients en médecine adulte est un facteur de risque de perte du greffon lié à une augmentation du risque de rejet aigu par arrêt du traitement immunosuppresseur. Le but de notre étude est d’évaluer l’impact d’une consultation de transition préparant au transfert. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude rétrospective monocentrique. Les consultations de transitions se font en pédiatrie en présence du néphrologue adulte et leur nombre n’est pas limité. Vingt et un patients font partis du groupe sans transition (ST) et 20 patients avec transition (T). Le critère principal d’évaluation est la survenue d’un rejet aigu dans les deux ans suivant la transplantation. Les critères secondaires sont la baisse du débit de filtration glomérulaire de plus de 10 mL/min/L, 73 m2 dans les deux ans suivant le transfert, le ressenti de la préparation et la satisfaction vis-à-vis du processus de transfert recueilli par un questionnaire auto-administré et anonyme. Résultats Les deux groupes de patients sont comparables. La consultation de transition n’a pas eu d’impact sur la fréquence des rejets aigus (ST : 5,9 % contre T : 17,6 %, p = 0,3) ou sur la diminution du DFG deux ans après le transfert (ST : 29,5 % contre T : 23,5 %, p = 0,5). La satisfaction est identique entre les deux groupes. Les patients ayant eu une étape de transition ont tendance à se déclarer mieux préparés au transfert (35,5 % contre 19 %, p = 0,11). Discussion La réalisation de la consultation de transition n’a pas eu d’impact sur le risque de rejet aigu ni sur la satisfaction des patients. Notre travail soulève la question de la pertinence de cette approche de transition. Nos résultats sont discordants avec les données de la littérature, bien que notre cohorte soit une des plus importantes étudiées. Il faut noter que le nombre de rejets aigus était seulement de 1 dans le groupe ST.