18e Journées nationales d’infectiologie / Médecine et maladies infectieuses 47S (2017) S4–S6
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1 INSTI. Ce risque doit être confronté au bénéfice d’un contrôle rapide de la CV-VIH.
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Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Introduction Décrire les causes de décès chez les patients vivant avec le VIH (PVVIH) vivant dans quatre territoires ultramarins (TU), Guadeloupe, Guyane, Martinique, Réunion, et leur évolution entre 2000 et 2010. Matériels et méthodes Dans ces 4 TU, 9 centres assurant la prise en charge de PVVIH ont déclaré prospectivement les décès survenus en 2010 à l’aide d’un questionnaire standardisé (ANRS EN20–Mortalité 2010). Les données ont été comparées avec celles recueillies selon les mêmes modalités en 2000 (ANRS Mortalité 2000) dans ces territoires et en 2010 en France métropolitaine. Résultats En 2010, l’effectif de la file active des PVVIH suivis dans les DOM était de 5071. Soixante-seize décès ont été déclarés (mortalité 1,5 %, vs 0,9 % en métropole). La mortalité est de 1,5 % dans les départements franc¸ais d’Amérique (DFA) et de 0,5 % à la Réunion. L’âge médian des patients décédés est de 51 ans (IQR : 46,5–61,6) et 70 % sont de sexe masculin. Les principales causes de décès (2010 vs 2000) sont : sida (36 % vs 65 %), les décès liées à d’autres causes (30 % vs 10 %) et les infections bactériennes (15 % vs 6 %). Les cancers NSNH (9 %), les causes cardiovasculaires (7 %), les causes hépatiques (4 %) restent stables entre 2000 et 2010. Pour les patients décédés du sida, les pathologies infectieuses prédominent (20/27). Comparé à la métropole en 2010 : les décès de causes SIDA (36 % vs 24 %), des infections bactériennes (15 % vs 9 %), et les décès liés à d’autres causes (30 % vs 22 %), prédominent dans les DOM à l’inverse des décès liés à des cancers NSNH (9 % vs 24 %), et des atteintes hépatiques (4 % vs 11 %). Le diagnostic est plus récent dans les DOM puisque le diagnostic date de moins de 6 mois pour 22 % PVVIH (vs 8 %) et la durée médiane connue de l’infection est de 5,5 ans (vs 15). Vingt-neuf pour cent des patients dans les DOM n’ont jamais pris de traitement antirétroviral au moment du décès (vs 7 %). L’infection par le VIH est moins bien contrôlée : taux CD4+ < 50/mm3 (28 % vs 16 %) et ARN VIH plasmatique > 50 copies/ml (72 % vs. 44 %). Les personnes décédées sont d’origine étrangère dans 49 % des cas (vs 25 % en métropole). La précarité socioéconomique touche 63 % des personnes décédées dans les DOM (vs 42 % en métropole). Par rapport à 2000 ce % est en hausse dans les DOM (56 %). Conclusion Malgré une baisse entre 2000 et 2010, le sida restait la principale cause de décès des PVVIH dans les TU. La précarité socioéconomique des PVVIH dans les TU restait un problème majeur tant pour le diagnostic que pour la prise en charge.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.017 COL 2-03
La durée d’infection VIH est indépendamment associée au cancer non liés au VIH et au VHC chez les patients co-infectés VIH/VHC O. Billa 1 , F. Bani-Sadr 2 , I. Poizot-Martin 3 , P. Sogni 4 , D. Rey 5 , J. Chas 6 , J. Bottero 7 , L. Esterle 1 , D. Salmon 4 , L. Wittkop 1 1 Inserm U1219, université de Bordeaux Isped, Bordeaux, France 2 CHU de Reims, hôpital Robert-Debré, université de Reims, Reims, France 3 Aix-Marseille université, AP–HM Sainte-Marguerite, Inserm U912, Marseille, France 4 AP–HP hôpital Cochin, université Paris-Descartes, Paris, France 5 CHRU de Strasbourg, Strasbourg, France 6 AP–HP hôpital Tenon, Paris, France 7 AP–HP hôpital Saint-Antoine, Paris, France Introduction Le nombre de décès attribuables aux cancers non liés au VIH ou VHC a augmenté ces dernières années. L’objectif de cette étude était d’étudier les facteurs associés à la survenue de ces cancers dans une large cohorte nationale de patients co-infectés VIH/VHC. Matériels et méthodes Les patients co-infectés par le VIH et le VHC sans antécédent de cancer inclus dans une cohorte nationale entre 2005 et 2011 ont été éligibles. Un modèle de Cox avec entrée différée a été utilisé pour déterminer les facteurs associés aux cancers non liés au VIH et au VHC. Résultats Au total, 1111 patients ont été inclus avec un âge médian de 45 ans (IQR, 42–49) ; 71 % étaient de sexe masculin. La durée médiane de séropositivité VIH était de 18 ans (IQR, 14–21), 89,2 % des patients recevaient un traitement antirétroviral et 67 % des patients avaient un ARN VIH indétectable. La durée médiane de contamination avec le VHC était de 23 ans (IQR, 18–23) et à l’inclusion 89 % des patients avaient une ARN VHC détectable. Le nombre de CD4 médian était de 453 (IQR, 310–652)/mm3 et le nadir de CD4 de 153 (69–246). Après un suivi médian de 5 ans (IQR, 3–6), 48 patients ont développé un cancer non lié au VIH et au VHC (cancer du nasopharynx (n = 10), cancer du poumon (n = 7), cancer de la peau (n = 7), lymphome de Hodgkin (n = 6), cancer anal (n = 5), cancer digestif (n = 5), cancer urologique (n = 4), autres (n = 4)), soit une incidence de 8,9 pour 1000 personnes-années (IC95 %, [6,3–11,4]). L’âge médian lors du diagnostic du cancer était de 52 ans (IQR, 48–56). Après ajustement sur l’âge, sexe, la consommation du tabac, la consommation d’alcool comme variable fixe et les CD4 ainsi que la réponse virologique soutenue au traitement anti-VHC comme variable dépendant du temps, seule la durée de l’infection par le VIH était indépendamment associée à un risque plus élevé de développer un cancer non lié au VIH et au VHC (HRa 1,07, CI95 % 1,04–1,21, p = 0,04). Conclusion La durée d’infection par le VIH augmente le risque de développer un cancer non lié au VIH et au VHC indépendamment des facteurs de risque classique chez les patients co-infectés par le VIH et le VHC. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.018 COL 2-04
Étude des causes de décès des adultes vivant avec le VIH dans les territoires ultramarins en 2010 R. Ouissa 1 , K. Schepers 1 , S. Pierre-Franc¸ois 2 , L. Adriouch 3 , C. Gaud 4 , P. Poubeau 4 , I. Lamaury 5 , A. Cabié 2 , B. Hoen 5 1 CHU de Guadeloupe 2 COREVIH Martinique, Fort-de-France 3 COREVIH Guyane
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COREVIH Océan indien COREVIH Guadeloupe
Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
http://dx.doi.org/10.1016/j.medmal.2017.03.019 COL 2-05
Persistance du risque de décès et d’évènement hépatique après guérison de l’hépatite C chez les patients coinfectés VIH/VHC–cohorte ANRS CO13 Hepavih D. Salmon 1 , C. Gilbert 2 , J. Bottero 3 , P. Sogni 1 , L. Esterle 4 , L. Piroth 5 , F. Bani-Sadr 6 1 AP–HP hôpital Cochin, université Paris-Descartes, Paris, France 2 Inserm U1219 université de Bordeaux, Bordeaux, France 3 AP–HP hôpital Saint-Antoine, Paris, France 4 CHU de Lyon, hôpital La-Croix-Rousse, Lyon, France 5 CHU de Dijon Bourgogne, université de Bourgogne, Paris, France 6 CHU de Reims, hôpital Robert-Debré, université de Reims, Reims, France Introduction Le risque résiduel de décès et d’évènements hépatiques (EH) qui persiste après la guérison de l’hépatite C, à moyen et long terme, chez le patient co-infecté VIH/VHC est mal connu. Matériels et méthodes Au sein d’une cohorte national de patients co-infectés VIH/VHC, nous avons inclus les patients traités pour le VHC et ayant une réponse virologique soutenue (RVS) 3 mois après la fin du traitement ainsi qu’un ® résultat disponible de Fibroscan (taux d’élastométrie (TE)) réalisé après le début du traitement. Les EH étudiés sont : cirrhose décompensée, transplantation hépatique et carcinome hépato-cellulaire (CHC). Ils ont tous été validés par un comité constitué de cliniciens.