Posters / Transfusion Clinique et Biologique 26 (2019) S34–S90 au CNRHP. L’IH-500 permet une lecture automatisée des gels. Cependant, il ne dispose pas d’algorithme de calcul ni d’interprétation permettant un rendu des concentrations en anti-D qui reste manuel nécessitant un personnel formé. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.084 P-078
Prise en charge des hémorragies foeto-maternelles chez des patientes RH1 partiel : à propos de 3 cas
Hélène Delaby-Fekkar ∗ , Stéphanie Huguet-Jacquot , Nassima Bourtafa , Cécile Toly-Ndour , Agnès Mailloux CNRHP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (H. Delaby-Fekkar) En cas d’évènement immunisant chez les patientes de phénotype RH1 négatif ou partiel enceintes d’un fœtus RHD positif, la dose d’IgRh qu’il est recommandé d’injecter afin de prévenir l’immunisation anti-D est adaptée à la quantification de l’hémorragie foeto-maternelle (HFM). La négativation du test est attendue dans les 24 h suivant l’injection (jusqu’à 72 h pour les HFM massives). Celle-ci est très difficile à obtenir chez les patientes de phénotype RH1 partiel, malgré l’injection de doses successives d’IgRH, en quantité bien supérieure à celles qui auraient été nécessaires chez les patientes RH1 négatif. Nous présentons ici trois cas illustrant ces difficultés. Mme O, avec un variant RhD partiel de type 4,0, Mme D, avec un variant « weak » D rare ou partiel méconnu et Mme N avec un variant RhD partiel de type 4,0, ont eu toutes 3 à l’accouchement une HFM, respectivement à 44, 45 et 9 hématies fœtales pour 10 000 hématies adultes. La négativation du test n’a été objectivée qu’après respectivement six doses à J 19 et 8 doses d’IgRH 200 g à J 20 pour Mmes O et D (soit 4 et 6 doses de plus que pour une patiente RH :−1). La négativation n’a pu être obtenue pour Mme N après 2 doses. Les examens directs à l’antiglobuline se sont tous positivés après injection ; les microtitrages anti-D post-injection étaient largement inférieurs à ceux attendus. Les IgRH se fixent sur les hématies des patientes de phénotype RHD partiel, laissant une très faible partie d’IgRH circulante pouvant se fixer à la surface des hématies fœtales. Ceci explique la nécessité de recourir à des doses plus importantes chez ces patientes pour obtenir la négativation des tests de quantifications. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.085 P-079
Altération du mécanisme d’épissage dans l’affaiblissement de l’expression membranaire de l’antigène D Loann Raud 1 , Léonie Vigneron 1 , Chandran Ka 1,2 , Isabelle Gourlaouen 1 , Isabelle Callebaut 3 , Claude Férec 1,2 , Gérald Le Gac 1,2 , Yann Fichou 1,∗ 1 UMR1078 génétique, génomique fonctionnelle et biotéchnologies (Inserm, EFS, UBO), laboratoire d’excellence GR-Ex, Brest, France 2 Laboratoire de génétique moléculaire et histocompatibilité, CHRU de Brest–hôpital Morvan, Brest, France 3 MPMC, Sorbonne universités–UMR CNRS 7590, UPMC Université de Paris 06, Muséum d’Histoire Naturelle, IRD UMR 206, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (Y. Fichou) Dans le système sanguin érythrocytaire Rh, il est communément admis que la substitution d’un aminoacide localisé dans un domaine transmembranaire ou intracellulaire de la protéine RhD entraîne un affaiblissement de l’expression de l’antigène D à la membrane des globules rouges, directement lié à la modification de la structure du polypeptide. De récents travaux ont montré l’effet délétère de substitutions nucléotidiques exoniques « profondes » sur l’expression des transcrits par altération du mécanisme d’épissage. Par ailleurs, nous avons récemment montré l’implication de ce mécanisme sur la réduction partielle ou
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totale de l’expression de l’antigène D indépendamment de la substitution de l’acide aminé. Dans le but d’évaluer de manière globale l’effet de nombreuses substitutions nucléotidiques sur la structure et l’expression des transcrits et potentiellement sur l’expression de l’antigène D, 37 variants faux-sens naturels répertoriés dans les exons 6 et 7 du gène RHD ont été étudiés par une approche « minigène » semi-quantitative. Une augmentation significative de l’exclusion de l’exon d’intérêt, c’est-à-dire une diminution de la quantité de transcrit « normal », a été observée pour 14 variants (37,8 %). De plus, une analyse de la structure 3D de ces protéines mutantes dans l’hétérotrimère RhAG-RhD-RhD suggère que le changement d’acide aminé n’altère pas systématiquement la structure et/ou les interactions intra-/intermoléculaires. En accord avec nos précédents résultats, ces expériences semblent donc confirmer que l’altération de l’épissage est un mécanisme commun et sous-estimé pour expliquer la diminution d’expression de l’antigène D à la membrane des globules rouges. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.086 P-080
Étude des variants RHD maternels à l’origine de résultats indéterminés de génotypage RHD fœtal non invasif Gauthier Alluin 1,∗ , Aline Floch 2 , Sandrine Dourieux 1 , Anne Delsalle 1 , France Pirenne 2 , Annie-Claude Manteau 1 , Odile Fontaine 1 , Christophe Tournamille 2 1 EFS Hauts-de-France-Normandie, Lille, France 2 EFS Ile-de-France, Inserm U955 Equipe 2, IMRB, Université Paris-Est Créteil, Labex GR-Ex, Créteil, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (G. Alluin) L’objectif de cette étude est de caractériser les variants RHD maternels à l’origine de Résultats indéterminés de génotypage RHD fœtal sur plasma maternel dus à une amplification précoce d’au moins l’un des exons du gène RHD. Matériel et méthodes Sur 2004 prélèvements testés du 01/12/17 au 01/12/18 au laboratoire de l’EFS HFNO, 44 (2,2 %) ont présenté un signal précoce d’au moins l’un des exons testés. Après extraction de l’ADN cellulaire, le gène RHD maternel est caractérisé sur puce à ADN dans le laboratoire IHM de l’EFS IDF. Résultats Les allèles RHD variants identifiés :. – dans la population afro-antillaise (n = 20) : RHD psi (45 %), RHDIIIa-CE(4–7)D (45 %), hétérozygote composite RHD psi/RHDIIIa-CE(4–7)-D (10 %) ; – dans la population caucasienne (n = 18) : délétion du gène RHD (33,3 %), possible RHD (16,7 %), RHDIIIa-CE(4–7)-D (11,1 %), RHD-CE(3–9)-D (11,1 %), RHD faibles de type 1, 2, 5 ou 11 (22,2 %), DV type2 ou DBS1 ou DV type7 (5,6 %) ; – dans la population originaire d’Afrique du Nord (n = 4) : RHD psi (25 %), RHD-CE(3–9)-D (25 %), RHD-CE(3–7)-D (25 %), RHD faible de type 11 (25 %) ; – chez la patiente du proche Orient 1 allèle RHDIIIa-CE(4–7)-D ; – chez la patiente d’Amérique du Sud 1 allèle RHDIIIa-CE(4–7)-D. Conclusion Une plus grande diversité de variants est observée dans la population caucasienne qu’afro-antillaise. 65 % des variants identifiés sont des allèles RHD nuls dont certains exprimant un antigène RH2 partiel ; en accord avec le génotypage fœtal. D’autres situations inattendues sont retrouvées avec des antigènes RH1 identifiés comme faible ou partiel. Ceci souligne l’intérêt de proposer un génotypage RHD maternel en cas de résultats indéterminés de génotypage fœtal non invasif. Déclaration de liens d’intérêts d’intérêts.
Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens
https://doi.org/10.1016/j.tracli.2019.06.087