Symposiums / Transfusion clinique et biologique 12 (2005) S1-$43
ments et cette demarche nous ont permis de participer h la premiere workshop internationale de gEnotypage des groupes sanguins, (G Daniels et al, Vox Sanguinis 2005). Nous participons 6galement au contrEle annuel de qualitE externe international. Ces participations sont aujourd'hui indispensables pour confronter la qualit6 de nos rEsultats au niveau international, amEliorer le choix des techniques utilisEes, apprEhender les nouveaux ddveloppements technologiques, et dEvelopper la communication entre laboratoires de rEfErence. Cette demarche permanente assure ainsi la fiabilit6 de nos rEsultats et amEliore la sEcurit6 transfusionnelle des patients.
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ANALYSE DHPLC DES VARIANTS MOLI~CULAIRES DU GI~NE RHD DANS LA POPULATION DE L'OUEST DE LA FRANCE LE MARI~CHAL C.*, DELAMAIRE M.**, FOLEA G. ***, COUDRIER F.****, GUERRY C.*****, BENECH C.*****, BURLOT L.*****, FEREC C.* *INSERM U613 - EFS BRETAGNE, BREST, F R A N C E ; **EFS BRETAGNE, RENNES, F R A N C E ; ***EFS PAYS D E LA LOIRE, NANTES, F R A N C E ; ****EFS NORMANDIE, ROUEN, F R A N C E ; *****EFS BRETA GNE, BREST, F R A N C E
cedric.le-marechal @efs.sante.fr Depuis l'61ucidation des bases molEculaires du groupe sanguin RhEsus D (RH1), plus de 100 variants moldculaires impliquant des rearrangements gEniques ou des mutations ponctuelles ont Et6 ddcrits. Selon la localisation de l'acide amine modifi6 dans la protdine (boucles extra-cellulaires ou domaines transmembranaire et intracellulaires) une corrElation gEnotype-phEnotype est possible entre les variants phEnotypiques D partiels et D faibles. Enfin, la sErologie ne permettant pas de diffErencier les variants D faibles, une classification molEculaire a ~tE proposEe. Afin d'enrichir les donnEes Epiddmiologiques, nous avons rdalis6 une 6tude molEculaire par DHPLC et sEquenqage des variants du g6ne RHD dans l'Ouest de la France. La DHPLC est une technique performante, rapide et automatisEe de criblage de sequences d'ADN. Depuis mars 2003, les laboratoires d'immuno-hEmatologie des EFS Bretagne, Pays de la Loire et Normandie ont adress6 159 prElbvements pour une Etude mol6culaire du g~ne RHD en complement d'une sErologie RH1 ambiguE. L'Etude par DHPLC est concordante avec le sEquenqage dans 100 % des analyses, confirmant les performances de la DHPLC. L'identification de 23 variants diffErents dont sept nouveaux allbles illustre la variabilit~ et l'originalit6 de l'EpidEmiologie du g~ne RHD darts l'Ouest de la France. Etonnement, le variant
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rare D catV typeVII, reprEsente 46 % des 50 Echantillons D partiels. De plus, l'identification dans cette dtude de D faibles type 4 (2,5 %) et 15 (7,5 %), non typds par la serologic, et qui sont susceptibles de dEvelopper une alloimmunisation, confirme la place de l'analyse molEculaire darts le cadre de la s4curit6 et du conseil transfusionnel.
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ALLOIMMUNISATION MATERNO-F(ETALE ANTI HPA-9BW (MAXA): DIFFICULTIES DIAGNOSTIQUES ET THI~RAPEUTIQUES, A PROPOS DE HUIT FAMILLES JULIEN E.*, PORCELIJN L.**, VANLIEFERINGHEN P. * **, BIANCHI F. *, MARTAGEIX C.*, BERTRAND G.*, JALLU V.*, KAPLAN C.* • I M M U N O L O G I E PLAQUETTAIRE, INTS, PARIS, F R A N C E ; **SANQUIN DIAGNOSTICS, AMSTERDAM, PAYS-BAS ; ***PEDIATRIE A - CHU, CLERMONTFERRAND, F R A N C E
[email protected] Les thrombopEnies foetales et ndonatales alloimmunes rEsultent de l'immunisation maternelle vis g vis des antig~nes plaquettaires foetaux. Chez les Caucasoides, il s'agit le plus frEquemment d'alloimmunisation anti HPA-la. Cependant plusieurs cas dus h des antig~nes rares ou privEs ont 6t6 dEcrits. Depuis la publication du premier cas d'alloirnmunisation anti HPA-9bw, aucun autre cas n'a EtE rapport& Nous prEsentons ici une analyse retrospective de thrombopEnies foetales ou nEonatales impliquant cet alloantig~ne. Le diagnostic a 6t6 rEalis6 par gEnotypage plaquettaire et identification de l'alloanticorps materncl par immunocapture (Test de MAIPA). Dans les 7/8 familles concernEes (en incluant le cas index) l'incompatibilit6 HPA-9bw 6tait la seule incompatibilitE antigEnique identifiEe. Dans tousles cas en raison de l'hdtErozygotie paternelle, le typage foetal ou neonatal a Et6 rEalisE. Les alloanticorps maternels avaient un spectre de reaction variable d'un anticorps h l'autre, l'utilisation d'une gamme d'anticorps monoclonaux 6tant obligatoire pour confirmer le diagnostic. Dans la plupart des cas, la thrombopEnie ndonatale 6tait sEvbre (numEration plaquettaire < 50 109/1) avec signes hEmorragiques ndcessitant un traitement transfusionnel, voire transfusion plaquettaire maternelle. L'dvolution a 6t6 favorable dans tousles cas sauf un, off une hEmorragie intra-crfinienne est survenue. Cette sErie illustre le fait que l'implication d'alloantigbnes rares ou privEs ne doit pas ~tre mEconnue. Le diagnostic est souvent difficile, mais doit ~tre effectuE avant toute nouvelle grossesse afin de proposer une prise en charge adaptEe.