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Évaluation de l’antibiothérapie empirique dans le traitement des infections du pied diabétique
SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501
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d’accouchement prématuré et un cas de rupture utérine suturée avec salpingectomie gauche. Parmi les accouchements, 50,6 % étaient faits par voie haute dont 8,6 % avaient une césarienne programmée, 30,9 % par voie basse et 18,5 % de fausses couches. La macrosomie était objectivée dans 27 %, la prématurité 13,5 %, la mort-néonatale 6 % avec hydramnios et MFIU 2,4 %. La SFA était notée chez 11 % des nouveau-nés, dont 55 % ayant nécessité le transfert en unité de soins intensifs, 5 % avaient présenté une hypoglycémie avec détresse respiratoire et un cas d’hydrocéphalie ayant bénéficié d’une dérivation ventriculo-péritonéale. Discussion Afin de réduire l’incidence de sur-mortalité périnatale et de malformations fœtales des grossesses DT2 ; une programmation préconceptionnelle et un suivi rigoureux par une équipe multidisciplinaire s’avère nécessaire. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.882 P716
Dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographie réalisée par le médecin endocrinologue au sein du CHU de Casablanca
Dr Z. Boulbaroud ∗ , Dr S. Bensbaa , Pr S. El Aziz , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Ibn Rochd, laboratoire de neuroscience et santé mentale, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Boulbaroud) Introduction La rétinopathie diabétique (RD) est une complication potentiellement grave du diabète dont le dépistage reste insuffisant, dû essentiellement à la difficulté d’accès à l’ophtalmologue. Objectif Évaluer la sensibilité et la spécificité de la rétinographie dans le dépistage de la RD, tout en corrélant nos résultats aux différents facteurs d’apparition et de progression de la RD. Patients et méthodes Étude prospective analytique incluant 454 patients diabétiques nécessitant un fond d’œil, hospitalisés au service d’endocrinologiediabétologie du CHU de Casablanca entre janvier 2016 et janvier 2018. Cinq clichés par œil étaient réalisés. Les patients ont bénéficié par la suite d’un fond d’œil. Résultats L’âge moyen était de 45 ans (14–81 ans), un diabète type 2 prédominant chez 67 % des cas, une HbA1c moyenne à 10,2 % et une ancienneté moyenne du diabète de 8,2 ± 9,53 ans. Une rétinopathie diabétique était dépistée chez 242 patients (53 %), tous stades confondus et une maculopathie diabétique dans 113 cas (25 %). La sensibilité et la spécificité de la rétinographie était respectivement de 92 % et 85 %. La prévalence de la RD était corrélée à l’ancienneté du diabète (p < 0,005) et le déséquilibre glycémique (p < 0,001). Aucune association statistiquement significative n’était retrouvée pour l’âge, le sexe et le type du diabète. Discussion Notre étude a démontré l’intérêt de la rétinographie dans le dépistage de la RD par sa forte sensibilité et spécificité. C’est un moyen de dépistage fiable et accessible permet d’améliorer la prise en charge de la RD. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.883 P717
Aspects cliniques et étiopathogéniques des cellulites orbitaires chez le diabétique : à propos de 30 cas
Dr K. Nejmed-Dine ∗ , Pr G. El Mghari , Pr N. El Ansari Service d’endocrinologie, diabétologie, et maladies métaboliques, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Nejmed-Dine)
Introduction Les cellulites de la région orbitaire sont définies par la présence d’une tuméfaction orbitaire aiguë inflammatoire d’origine infectieuse. Elles sont rares, mais le risque élevé de survenue de complications graves. Elles sont favorisées par le déséquilibre glycémique chez le diabétique. Toutefois peu de travaux ont été consacrés à l’étude de ces affections chez le patient diabétique. Patients et méthodes Étude rétrospective de 28 cas de cellulites orbitaires colligés sur 4 ans. Résultats La moyenne d’âge est de 22 ans avec une prédominance masculine (87 %). Cinquante-deux pour cent patients étaient porteurs d’un diabète évoluant depuis 8 ans. La porte d’entrée était dominée par l’atteinte sinusienne. Les signes cliniques étaient dominés par la fièvre, et un œdème périorbitaire inflammatoire. L’infection était associée dans 72 % des cas à une hyperglycémie et compliquée de cétose dans 8 cas. Le prélèvement bactériologique prédominant est le Staphylococcus aureus. La prise en charge en urgence a reposé sur une antibiothérapie à large spectre par voie parentérale avec insulinothérapie intensifiée et un drainage de la collection. L’évolution est favorable dans les 5 jours chez 90 % des cas. Conclusion Diagnostiquée et traitée précocement, la cellulite orbitaire évolue bien et sans séquelles ; toutefois l’association avec un terrain d’immunodépression. Le diabète mal-équilibré retarde le diagnostic et peut être source de complications. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.884 P718
Évaluation de l’antibiothérapie empirique dans le traitement des infections du pied diabétique Dr M. Gargouri (Résidente) a,∗ , Pr E. Elleuch a , Dr S. Ben Hmida (Résidente) a , Pr D. Lahiani a , Dr S. Mezghani (Assistante) b , Pr F. Mnif c , Pr B. Hammami a , Pr I. Maaloul a , Pr M. Abid c , Pr C. Marrakchi a , Pr M. Ben Jemaa a a Maladies infectieuses, Sfax, Tunisie b Microbiologie, Sfax, Tunisie c Endocrinologie, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Gargouri) Introduction La prescription d’antibiotiques dans les infections du pied diabétique est souvent large du fait du caractère polymicrobien et des résistances croissantes. Le but de notre étude est d’évaluer l’antibiothérapie empirique dans la prise en charge des infections du pied diabétique. Patients et méthodes Étude rétrospective (2013–2017) incluant les patients ayant une infection du pied diabétique hospitalisés au service des maladies infectieuses. Résultats Il s’agissait de 37 patients d’âge moyen de 62,6 ans. Quarantequatre épisodes étaient étudiés. Il s’agissait d’une dermo-hypodermite non nécrosante (66 %), une dermo-hypodermite nécrosante (27,2 %) et une fasciite nécrosante (6,8 %). Les prélèvements bactériologiques ont permis d’isoler le germe (70,2 %). Les bactéries étaient des bacilles Gram négatif (62 %) et des cocci Gram positif (38 %) dont Staphylococcus(s) aureus représentait 87,5 %. S. aureus était résistant à la méthicilline (14,2 %). L’antibiothérapie initiale était une bithérapie (68,2 %) et une trithérapie (13,6 %). Les associations les plus fréquentes étaient : lactamine + fluoroquinolone (31,7 %) et amoxicilline-acide clavulanique + clindamycine (21,9 %). Une antibiothérapie contre Staphylocoque méthiR était prescrite dans 31,7 % des cas. L’antibiothérapie empirique était adaptée aux résultats microbiologiques (56,8 %), partiellement adaptée (29,5 %) et inadaptée (13,6 %). La durée totale moyenne était de 43,3 jours. La chirurgie était associée (43,1 %). Elle était nécessaire pour 57,9 % des patients ayant rec¸u un traitement empirique non adapté contre 32 % ayant rec¸u un traitement empirique adapté. Conclusion Le traitement empirique inadapté était non négligeable dans notre série. Ceci est expliqué en partie par le problème de résistance aux antibiotiques. D’où la nécessité d’une documentation microbiologique pour améliorer le pronostic.
SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.885 P719
Les facteurs prédictifs d’hypoglycémie chez le diabétique type 2 : à propos d’une série de 300 patients
Dr R. Hannachi ∗ , Dr I. Belkacem , Pr M. Azzouz , Pr A. Boudiba Service de diabétologie, CHU Mustapha Alger Centre, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Hannachi) Introduction et objectif L’hypoglycémie représente l’effet indésirable majeur de la thérapeutique antidiabétique en particulier l’insuline et les sulfamides. Notre étude avait pour objectif principal de déterminer la fréquence de l’hypoglycémie chez le diabétique type 2 (DT2), cette analyse vise à déterminer les facteurs prédictifs de l’hypoglycémie retrouvés dans notre étude. Méthode et matériel Étude observationnelle, descriptive et rétrospective portant chez des DT2 consultant au centre des diabétiques. Le recueil d’information était sur la base d’un questionnaire. Résultats Trois cent DT2 ont été inclus dans l’étude, avec une moyenne d’âge de 60,64 ans, le sex-ratio H/F = 1,14. La moyenne de l’HbA1c était de 8,11 %. Parmi les patients, 53,9 % étaient sous antidiabétiques oraux (ADO) seuls, 13,4 % sous insuline seule et 32,7 % sous ADO associés à l’insuline. Cinquante et un pour cent d’entre eux ont fait au moins un épisode d’hypoglycémie durant l’année. Les principaux facteurs prédictifs d’hypoglycémie sont les suivants : l’âge < 65 ans (p = 0,029, RR = 1,29) ; la durée de l’évolution du diabète > 5 ans (p = 0,002, RR = 1,64) ; la durée de l’insulinothérapie > 3 ans (p = 0,000, RR = 1,98), (même facteurs retrouvé dans l’étude DIALOG) ; le traitement par Gliclazide (p = 0,046, RR = 0,69) ; le traitement par insuline quel que soit le schéma (p < 0,05) ; la présence d’une neuropathie (p = 0,000, RR 1,93). Ceci pourrait être expliqué par l’impact de la neuropathie sur la perception des signes adrénergiques. Conclusion Les facteurs prédictifs d’hypoglycémie retrouvés dans notre étude sont : l’âge < 65 ans, la durée de diabète (> 5 ans), la durée de l’insulinothérapie (> 3 ans), la neuropathie, et rejoignent ceux de la littérature. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Pour en savoir plus Cariou B, et al. Étude DIALOG. Diabetes Metab 2015;41:116–25. https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.886 P720
Propriétés psychométriques de la version marocaine de l’échelle d’évaluation de la détresse psychosociale « DDS17 » chez le diabétique de type 1 Pr M. Sebbani a,∗ , Pr L. Adarmouch a , Dr N. Elouarradi b , Pr G. Elmghari b , Pr N. Elansari b , Pr M. Amine a a Service de recherche clinique, CHU Mohammed VI, département de santé publique et d’épidémiologie, laboratoire PCIM, faculté de médecine et de pharmacie, université Cadi Ayyad Marrakech, Marrakech, Maroc b Service d’endocrinologie-diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire de recherche PCIM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Sebbani) Introduction L’évaluation de la qualité de vie perc¸ue est primordiale au cours de la prise en charge du diabète. Le Diabetes Distress Scale 17 (DDS 17) est parmi les outils largement utilisé pour évaluer la détresse liée à cette maladie. L’objectif était de traduire et d’adapter au contexte marocain l’échelle DDS17, puis d’évaluer les propriétés psychométriques de la version traduite chez un groupe de patients diabétiques de type 1. Méthodes La version marocaine a été obtenue suite à une traductionretraduction. Le pré-test a été fait avant l’administration de la version finale
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qui a été obtenue après consensus entre un groupe d’experts. La version marocaine a été administrée à 31 patients diabétiques de type 1 âgés de plus de 18 ans. L’évaluation psychométrique consistait à apprécier la validité par la cohérence interne (coefficients alpha de Cronbach, corrélations inter-items et items sous-dimensions). Les sous-dimensions sont : la détresse émotionnelle ; liée au médecin ; liée au traitement et la détresse interpersonnelle liée au diabète. Les analyses statistiques ont été réalisées par le logiciel SPSS version 16. Résultats Au total, 31 patients ont été inclus dont 64,5 % de sexe féminin. L’alpha de Cronbach du score global était de 0,885. Il variait de 0,521 (relation médecin) à 0,851 (interpersonnelle). Des corrélations modérées à bonnes entre items ont été trouvées. Discussion Cette étude fournit des preuves préliminaires sur la pertinence de l’utilisation du DDS17 dans sa version marocaine chez les patients diabétiques de type 1. Nous discuterons le caractère unidimensionnelle de l’échelle. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.887 P721
Évaluation du vécu du jeune diabétique type 1 au cours du mois de Ramadan Dr N. Elouarradi a,∗ , Pr M. Sebbani b , Dr M. Elbahi c , Pr G. El Mghari c , Pr M. Amine b , Pr N. El Ansari c a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Mohamed VI, FMPM, université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc b Département de santé publique, médecine communautaire et épidémiologie, laboratoire de recherche pneumo-cardio-immunopathologie et métabolisme (PCIM), faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, service de recherche clinique, CHU de Marrakech, Marrakech, Maroc c Service d’endocrinologie-diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire de recherche PCIM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Elouarradi) Introduction Le diabète peut être considéré par les diabétiques de type 1 musulmans comme un véritable fardeau les empêchant de jeûner. L’objectif principal de notre étude est d’étudier le vécu du diabétique type 1 au cours du Ramadan. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude longitudinale, menée au cours du juin et juillet 2017 au sein du service d’endocrinologie de Marrakech. Le vécu des patients a été évalué 1 mois avant Ramadan et au cours de Ramadan à l’aide de : Diabetes Distress Scale 17 (DDS 17), traduit et adapté en arabe dialectal, pour évaluer la détresse psychosociale et le Problem Areas in Diabetes (PAID) pour évaluer la qualité de vie. Résultats Trente et un patients ont été inclus dans l’étude dont 64,5 % étaient de sexe féminin, la moyenne d’âge était de 21 ans. Prés de la moitié des patients avaient présenté une aggravation du score total de DDS. La moyenne du score PAID a passé de 38 avant Ramadan à 39,4 au cours du Ramadan. Les variables qui étaient associés à cette détresse sont : le sexe féminin, le statut marital et le type de traitement rec¸u (aggravation du score DDS chez les patients sous schéma fixé par rapport à ceux sous insulinothérapie fonctionnelle). Discussion Peu d’études ont documenté le vécu des diabétiques de type 1 au cours du mois de Ramadan, notre étude objective l’aggravation de la détresse psychosociale au cours du mois de jeun chez les patients diabétiques type 1 surtout de sexe féminin, mariés et sous schéma insulinique fixe. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.888 P722
Heart rate variability in type 2 diabetes mellitus : A systematic review and meta-analysis Dr T. Benichou a,∗ , Dr B. Pereira a , Dr M. Mermillod b , Pr P. Daniela c , Pr I. Tauveron a , Dr S. Maqdasy a , Pr F. Dutheil a a CHU de Clermont-Ferrand, 63000, France
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d’accouchement prématuré et un cas de rupture utérine suturée avec salpingectomie gauche. Parmi les accouchements, 50,6 % étaient faits par voie haute dont 8,6 % avaient une césarienne programmée, 30,9 % par voie basse et 18,5 % de fausses couches. La macrosomie était objectivée dans 27 %, la prématurité 13,5 %, la mort-néonatale 6 % avec hydramnios et MFIU 2,4 %. La SFA était notée chez 11 % des nouveau-nés, dont 55 % ayant nécessité le transfert en unité de soins intensifs, 5 % avaient présenté une hypoglycémie avec détresse respiratoire et un cas d’hydrocéphalie ayant bénéficié d’une dérivation ventriculo-péritonéale. Discussion Afin de réduire l’incidence de sur-mortalité périnatale et de malformations fœtales des grossesses DT2 ; une programmation préconceptionnelle et un suivi rigoureux par une équipe multidisciplinaire s’avère nécessaire. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.882 P716
Dépistage de la rétinopathie diabétique par rétinographie réalisée par le médecin endocrinologue au sein du CHU de Casablanca
Dr Z. Boulbaroud ∗ , Dr S. Bensbaa , Pr S. El Aziz , Pr A. Chadli Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Ibn Rochd, laboratoire de neuroscience et santé mentale, faculté de médecine et de pharmacie, université Hassan II, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (Z. Boulbaroud) Introduction La rétinopathie diabétique (RD) est une complication potentiellement grave du diabète dont le dépistage reste insuffisant, dû essentiellement à la difficulté d’accès à l’ophtalmologue. Objectif Évaluer la sensibilité et la spécificité de la rétinographie dans le dépistage de la RD, tout en corrélant nos résultats aux différents facteurs d’apparition et de progression de la RD. Patients et méthodes Étude prospective analytique incluant 454 patients diabétiques nécessitant un fond d’œil, hospitalisés au service d’endocrinologiediabétologie du CHU de Casablanca entre janvier 2016 et janvier 2018. Cinq clichés par œil étaient réalisés. Les patients ont bénéficié par la suite d’un fond d’œil. Résultats L’âge moyen était de 45 ans (14–81 ans), un diabète type 2 prédominant chez 67 % des cas, une HbA1c moyenne à 10,2 % et une ancienneté moyenne du diabète de 8,2 ± 9,53 ans. Une rétinopathie diabétique était dépistée chez 242 patients (53 %), tous stades confondus et une maculopathie diabétique dans 113 cas (25 %). La sensibilité et la spécificité de la rétinographie était respectivement de 92 % et 85 %. La prévalence de la RD était corrélée à l’ancienneté du diabète (p < 0,005) et le déséquilibre glycémique (p < 0,001). Aucune association statistiquement significative n’était retrouvée pour l’âge, le sexe et le type du diabète. Discussion Notre étude a démontré l’intérêt de la rétinographie dans le dépistage de la RD par sa forte sensibilité et spécificité. C’est un moyen de dépistage fiable et accessible permet d’améliorer la prise en charge de la RD. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.883 P717
Aspects cliniques et étiopathogéniques des cellulites orbitaires chez le diabétique : à propos de 30 cas
Dr K. Nejmed-Dine ∗ , Pr G. El Mghari , Pr N. El Ansari Service d’endocrinologie, diabétologie, et maladies métaboliques, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (K. Nejmed-Dine)
Introduction Les cellulites de la région orbitaire sont définies par la présence d’une tuméfaction orbitaire aiguë inflammatoire d’origine infectieuse. Elles sont rares, mais le risque élevé de survenue de complications graves. Elles sont favorisées par le déséquilibre glycémique chez le diabétique. Toutefois peu de travaux ont été consacrés à l’étude de ces affections chez le patient diabétique. Patients et méthodes Étude rétrospective de 28 cas de cellulites orbitaires colligés sur 4 ans. Résultats La moyenne d’âge est de 22 ans avec une prédominance masculine (87 %). Cinquante-deux pour cent patients étaient porteurs d’un diabète évoluant depuis 8 ans. La porte d’entrée était dominée par l’atteinte sinusienne. Les signes cliniques étaient dominés par la fièvre, et un œdème périorbitaire inflammatoire. L’infection était associée dans 72 % des cas à une hyperglycémie et compliquée de cétose dans 8 cas. Le prélèvement bactériologique prédominant est le Staphylococcus aureus. La prise en charge en urgence a reposé sur une antibiothérapie à large spectre par voie parentérale avec insulinothérapie intensifiée et un drainage de la collection. L’évolution est favorable dans les 5 jours chez 90 % des cas. Conclusion Diagnostiquée et traitée précocement, la cellulite orbitaire évolue bien et sans séquelles ; toutefois l’association avec un terrain d’immunodépression. Le diabète mal-équilibré retarde le diagnostic et peut être source de complications. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.884 P718
Évaluation de l’antibiothérapie empirique dans le traitement des infections du pied diabétique Dr M. Gargouri (Résidente) a,∗ , Pr E. Elleuch a , Dr S. Ben Hmida (Résidente) a , Pr D. Lahiani a , Dr S. Mezghani (Assistante) b , Pr F. Mnif c , Pr B. Hammami a , Pr I. Maaloul a , Pr M. Abid c , Pr C. Marrakchi a , Pr M. Ben Jemaa a a Maladies infectieuses, Sfax, Tunisie b Microbiologie, Sfax, Tunisie c Endocrinologie, Sfax, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Gargouri) Introduction La prescription d’antibiotiques dans les infections du pied diabétique est souvent large du fait du caractère polymicrobien et des résistances croissantes. Le but de notre étude est d’évaluer l’antibiothérapie empirique dans la prise en charge des infections du pied diabétique. Patients et méthodes Étude rétrospective (2013–2017) incluant les patients ayant une infection du pied diabétique hospitalisés au service des maladies infectieuses. Résultats Il s’agissait de 37 patients d’âge moyen de 62,6 ans. Quarantequatre épisodes étaient étudiés. Il s’agissait d’une dermo-hypodermite non nécrosante (66 %), une dermo-hypodermite nécrosante (27,2 %) et une fasciite nécrosante (6,8 %). Les prélèvements bactériologiques ont permis d’isoler le germe (70,2 %). Les bactéries étaient des bacilles Gram négatif (62 %) et des cocci Gram positif (38 %) dont Staphylococcus(s) aureus représentait 87,5 %. S. aureus était résistant à la méthicilline (14,2 %). L’antibiothérapie initiale était une bithérapie (68,2 %) et une trithérapie (13,6 %). Les associations les plus fréquentes étaient : lactamine + fluoroquinolone (31,7 %) et amoxicilline-acide clavulanique + clindamycine (21,9 %). Une antibiothérapie contre Staphylocoque méthiR était prescrite dans 31,7 % des cas. L’antibiothérapie empirique était adaptée aux résultats microbiologiques (56,8 %), partiellement adaptée (29,5 %) et inadaptée (13,6 %). La durée totale moyenne était de 43,3 jours. La chirurgie était associée (43,1 %). Elle était nécessaire pour 57,9 % des patients ayant rec¸u un traitement empirique non adapté contre 32 % ayant rec¸u un traitement empirique adapté. Conclusion Le traitement empirique inadapté était non négligeable dans notre série. Ceci est expliqué en partie par le problème de résistance aux antibiotiques. D’où la nécessité d’une documentation microbiologique pour améliorer le pronostic.
SFE Nancy 2018 / Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 463–501 Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.885 P719
Les facteurs prédictifs d’hypoglycémie chez le diabétique type 2 : à propos d’une série de 300 patients
Dr R. Hannachi ∗ , Dr I. Belkacem , Pr M. Azzouz , Pr A. Boudiba Service de diabétologie, CHU Mustapha Alger Centre, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (R. Hannachi) Introduction et objectif L’hypoglycémie représente l’effet indésirable majeur de la thérapeutique antidiabétique en particulier l’insuline et les sulfamides. Notre étude avait pour objectif principal de déterminer la fréquence de l’hypoglycémie chez le diabétique type 2 (DT2), cette analyse vise à déterminer les facteurs prédictifs de l’hypoglycémie retrouvés dans notre étude. Méthode et matériel Étude observationnelle, descriptive et rétrospective portant chez des DT2 consultant au centre des diabétiques. Le recueil d’information était sur la base d’un questionnaire. Résultats Trois cent DT2 ont été inclus dans l’étude, avec une moyenne d’âge de 60,64 ans, le sex-ratio H/F = 1,14. La moyenne de l’HbA1c était de 8,11 %. Parmi les patients, 53,9 % étaient sous antidiabétiques oraux (ADO) seuls, 13,4 % sous insuline seule et 32,7 % sous ADO associés à l’insuline. Cinquante et un pour cent d’entre eux ont fait au moins un épisode d’hypoglycémie durant l’année. Les principaux facteurs prédictifs d’hypoglycémie sont les suivants : l’âge < 65 ans (p = 0,029, RR = 1,29) ; la durée de l’évolution du diabète > 5 ans (p = 0,002, RR = 1,64) ; la durée de l’insulinothérapie > 3 ans (p = 0,000, RR = 1,98), (même facteurs retrouvé dans l’étude DIALOG) ; le traitement par Gliclazide (p = 0,046, RR = 0,69) ; le traitement par insuline quel que soit le schéma (p < 0,05) ; la présence d’une neuropathie (p = 0,000, RR 1,93). Ceci pourrait être expliqué par l’impact de la neuropathie sur la perception des signes adrénergiques. Conclusion Les facteurs prédictifs d’hypoglycémie retrouvés dans notre étude sont : l’âge < 65 ans, la durée de diabète (> 5 ans), la durée de l’insulinothérapie (> 3 ans), la neuropathie, et rejoignent ceux de la littérature. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. Pour en savoir plus Cariou B, et al. Étude DIALOG. Diabetes Metab 2015;41:116–25. https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.886 P720
Propriétés psychométriques de la version marocaine de l’échelle d’évaluation de la détresse psychosociale « DDS17 » chez le diabétique de type 1 Pr M. Sebbani a,∗ , Pr L. Adarmouch a , Dr N. Elouarradi b , Pr G. Elmghari b , Pr N. Elansari b , Pr M. Amine a a Service de recherche clinique, CHU Mohammed VI, département de santé publique et d’épidémiologie, laboratoire PCIM, faculté de médecine et de pharmacie, université Cadi Ayyad Marrakech, Marrakech, Maroc b Service d’endocrinologie-diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire de recherche PCIM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Sebbani) Introduction L’évaluation de la qualité de vie perc¸ue est primordiale au cours de la prise en charge du diabète. Le Diabetes Distress Scale 17 (DDS 17) est parmi les outils largement utilisé pour évaluer la détresse liée à cette maladie. L’objectif était de traduire et d’adapter au contexte marocain l’échelle DDS17, puis d’évaluer les propriétés psychométriques de la version traduite chez un groupe de patients diabétiques de type 1. Méthodes La version marocaine a été obtenue suite à une traductionretraduction. Le pré-test a été fait avant l’administration de la version finale
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qui a été obtenue après consensus entre un groupe d’experts. La version marocaine a été administrée à 31 patients diabétiques de type 1 âgés de plus de 18 ans. L’évaluation psychométrique consistait à apprécier la validité par la cohérence interne (coefficients alpha de Cronbach, corrélations inter-items et items sous-dimensions). Les sous-dimensions sont : la détresse émotionnelle ; liée au médecin ; liée au traitement et la détresse interpersonnelle liée au diabète. Les analyses statistiques ont été réalisées par le logiciel SPSS version 16. Résultats Au total, 31 patients ont été inclus dont 64,5 % de sexe féminin. L’alpha de Cronbach du score global était de 0,885. Il variait de 0,521 (relation médecin) à 0,851 (interpersonnelle). Des corrélations modérées à bonnes entre items ont été trouvées. Discussion Cette étude fournit des preuves préliminaires sur la pertinence de l’utilisation du DDS17 dans sa version marocaine chez les patients diabétiques de type 1. Nous discuterons le caractère unidimensionnelle de l’échelle. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.887 P721
Évaluation du vécu du jeune diabétique type 1 au cours du mois de Ramadan Dr N. Elouarradi a,∗ , Pr M. Sebbani b , Dr M. Elbahi c , Pr G. El Mghari c , Pr M. Amine b , Pr N. El Ansari c a Service d’endocrinologie, diabétologie et maladies métaboliques, CHU Mohamed VI, FMPM, université Cadi Ayyad, Marrakech, Maroc b Département de santé publique, médecine communautaire et épidémiologie, laboratoire de recherche pneumo-cardio-immunopathologie et métabolisme (PCIM), faculté de médecine et de pharmacie de Marrakech, service de recherche clinique, CHU de Marrakech, Marrakech, Maroc c Service d’endocrinologie-diabétologie et maladies métaboliques, laboratoire de recherche PCIM, CHU Mohamed VI, Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (N. Elouarradi) Introduction Le diabète peut être considéré par les diabétiques de type 1 musulmans comme un véritable fardeau les empêchant de jeûner. L’objectif principal de notre étude est d’étudier le vécu du diabétique type 1 au cours du Ramadan. Matériels et méthodes Il s’agit d’une étude longitudinale, menée au cours du juin et juillet 2017 au sein du service d’endocrinologie de Marrakech. Le vécu des patients a été évalué 1 mois avant Ramadan et au cours de Ramadan à l’aide de : Diabetes Distress Scale 17 (DDS 17), traduit et adapté en arabe dialectal, pour évaluer la détresse psychosociale et le Problem Areas in Diabetes (PAID) pour évaluer la qualité de vie. Résultats Trente et un patients ont été inclus dans l’étude dont 64,5 % étaient de sexe féminin, la moyenne d’âge était de 21 ans. Prés de la moitié des patients avaient présenté une aggravation du score total de DDS. La moyenne du score PAID a passé de 38 avant Ramadan à 39,4 au cours du Ramadan. Les variables qui étaient associés à cette détresse sont : le sexe féminin, le statut marital et le type de traitement rec¸u (aggravation du score DDS chez les patients sous schéma fixé par rapport à ceux sous insulinothérapie fonctionnelle). Discussion Peu d’études ont documenté le vécu des diabétiques de type 1 au cours du mois de Ramadan, notre étude objective l’aggravation de la détresse psychosociale au cours du mois de jeun chez les patients diabétiques type 1 surtout de sexe féminin, mariés et sous schéma insulinique fixe. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.
Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels
https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.888 P722
Heart rate variability in type 2 diabetes mellitus : A systematic review and meta-analysis Dr T. Benichou a,∗ , Dr B. Pereira a , Dr M. Mermillod b , Pr P. Daniela c , Pr I. Tauveron a , Dr S. Maqdasy a , Pr F. Dutheil a a CHU de Clermont-Ferrand, 63000, France