Littdrature commentde
H6ritabilit6 de l a ~r O2ma x et entrainement en endurance C. Bouchard, P. An, T. Rice, J.S. Skinner, J.H. Wilmore, J. Gagnon, L. Pdrusse, A.S. Leon, D.C. Rao Familial aggregation of V O2max response to exercise training: results from the Heritage Family Study J Appl Physiol 1999 ; 87 : 1003-08
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Propri6t6s contractiles de la secousse musculaire e t sp6cialit6s sportives M. Paasuke, J. Ereline, H. Gapeyeva Twitch contractile properties of plantar flexor in power and endurance trained athletes Eur J Appl Physio11999 ; 80 : 448-51
I1 est bien connu que la VO2max varie consid&ablement chez des sujets sEdentaires. L'fige, le sexe et le poids corporel contribuent ~ cette hdtErogEnitE. Quand les donndes sont ajustEes pour l'~ge, le sexe et la composition corporelle, il a Et6 constat6 une agrEgation familiale de la X)O2max chez des sujets sddentaires. Toutefois, il n'est pas connu si la rEponse de laX)O2max ~ l'entrainement d'endurance est heritable, varie selon les families. C'est le sujet d'Etude de ce travail rdalis6 par Bouchard et al. Ces auteurs ont entratnEs sur bicyclette ergomdtrique (intensit6 : frdquence cardiaque maximale correspondant ~t 75% V O2max, durde : 50 minutes ; trois sfances d'entrainement par semaine) 481 sujets adultes des deux sexes rdpartis en 98 families (parents et enfants) pendant 20 semaines. La rEponse ~t l'entra~nement de la V O2max est significativement supdrieure chez les sujets masculins versus fEminins et elle supdrieure chez les enfants versus parents. Les auteurs constatent une grande variabilitE de la rEponse : certains sujets n'augmentent quasiment pas leur VO2max,"alors que d'autres sujets augmentent leur VO2max de 1L/min. Le coefficient de correlation entre la "~?O2max prdentra~nement et X)O2max post-en~a~nement est faible (r=0,03 ~t 4)33). De plus, la variance de cette rEponse est 2,5 fois plus importante entre les diffdrentes families comparde h celie existant au sein des families. Dans leur module d'anaiyse, l'hEritabilit6 gdnErale maximale de cette rEponse est de 47 % et l'hdritabilitE maternelle maximale est de 28 %. En conclusion, cette Etude indique que la rdponse de la x)O2max l'entralnement d'endurance varie selon les families (faible-moyen-fort rEpondeurs). Elle rEsulterait en partie de facteurs gEndtiques (certains maternels lids ~ I'ADN mitochondfial) et environnementaux qui diffErent de ceux influen~ant la X)O2max chez des sujets sedentaires. A.E
Des rdsultats contradictoires ont EtE constatds concernant l'influence de l'entra~ement en force-vitesse sur la cindtique de la secousse musculaire chez l'homme. Dans cette 6tude, Paasuke et al. ont dEterminE le temps de contraction, le demi-temps de relaxation, ainsi que les vitesses maximales d'augmentation et de diminution de la force lors d'une secousse musculaire isom&rique (flexion plantaire) induite par stimulation du neff tibial (1 ms). Les rdsultats indiquent que la force maximale (N) de la secousse des athletes de niveau national en force-vitesse (12 spdcialistes de course de vitesse et de saut) est supdrieure ~ celles d'athl~tes de niveau national en endurance (12 sujets spdcialistes de course de longue distance) et de sujets sddentaires (12 Etudiants). Le temps de contraction et le demi-temps de relaxation (ms) des deux catdgories d'athl~tes sont significativement infdfieurs ~tceux des sujets sddentaires. Enfin, les vitesses maximales d'augmentation de la diminution de la force (N.s-1) sont significativement supdrieures chez les athletes en forcevitesse compardes aux athletes en endurance et aux sujets s&lentaires. En conclusion, les rEsultats indiquent que la secousse musculaire isomEtrique est plus <>chezles athletes (quelle que soit leur spdcialitd) que chez des sddentaires. De plus, les muscles des athletes en force-vitesse produisent des variations plus importantes de force en fonction du temps. Ces rdsultats sugg~rent des modifications pe'riph&iques (non liEes ~ la commande motrice) induites par l'entra~nement. A.E
G e n o u et sport K. Nawata, R. Teshima, Y. Modo, M. Enkida, K. Yamamoto Anterior-posterior knee laxity increased by exercise. Quantitative evaluation of physiologic changes Acta Orthop Scand 1999 ; 70 : 261-4
Les mouvements du genou dans le sens antdropostErieur augmentent-ils chez le sportif et sont-ils en relation avec un 6tirement mus-
culaire ? Deux groupes ont Et6 Etudids : 1) dix volleyeurs masculins de 22 ans mesurant 1,73 met pesant 63 kg en moyenne (V) ; 2) dix athletes de triathlon ggds de 31 ans aux mensurations moyennes de 1,78 met de 64 kg (T). Tous ont Et6 6tudiEs cliniquement avant l'exercice: amplitude articulaire sur genou fldchi ~ 20 ° avec un arthom~tre exer~ant des tractions h 89 et 133 newtons et une mesure de l'Elirement musculaire. Le groupe V a couru sur tapis roulant pendant 30 minutes ~ la vitesse de 7 km/h en subissant une Etude articulaire toutes les 10 minutes. Le groupe T a Et6 examine au repos la veille de l'dpreuve de triathlon puis ~ la fin de l'exercice. Les rdsultats sont intdressants : seule la laxit6 ant&ieure du genou se modifie darts les deux groupes et non dans le sens post&ieur; pour le groupe V la laxitE est maximale apr~s 30 minutes de course, se stabilise et ddcro~ d~s la fin de l'exercice pour revenir h la normale 1 heure apr~s ; pour le groupe T m~me constat avec un retour ~ la norme 1 heure apr~s l'arr~t. 12Etirement musculaire n'a pratiquement pas 6t6 modifiE pour les deux groupes. En conclusion, la course h pied augmente d'un tiers le tiroir antdrieur du genou, ne modifie pas le tiroir posldfi.eur, n'est pas lide ~ 1'Etirement musculaire. A l'arr~t, le genou retrouve ses constantes initiales. J.C. LEonard
Sport et lithiase biliaire chez les femmes R. Demling Exercise and the gallbladder N Engl J Med 1999 ; 341 : 836-8 et M.F. Leitzmann, E.B. Rimm, W. Willett, D. Spiegelman, F. Grodstein, M.J, Stampfer Recreational physical activity and the risk of cholecystectomy in women N Engl J Med 1999 ; 341 : 777-84
Aux I~tats-Unis, 500 000 choldcystectomies sont rdalisdes chaque annde, quel que soit le sexe. Les facteurs de risques de lithiases biliaires sont connus : le nombre croissant de grossesses, la baisse brutale de poids chez un obese, une oestrogdnothEmpie ~t petite dose, un dysfonctionnement de l'ildon terminal, l'utilisation de modificateurs biliaires comme la cholestdramine ; et peut-~tre la supplEmentation en vitamine C et une consommation Elevde de cafE. L'activitE sportive peut-elle r&luire la fr&luence des lithiases biliaires ?