5S52
Douleurs, 2005, 6, hors série 1
Cette démarche a semblé utile pour optimiser les indications, partager les expériences entre des équipes qui sont peu nombreuses et isolées, envisager un suivi prospectif des malades pour enfin disposer de données plus précises sur ces techniques.
Douleur et gériatrie / douleur et médecine générale « Handicap et personne âgée en médecine de ville et à l'hôpital »
Des cas cliniques intéressant des différentes techniques interventionnelles dans le cadre des douleurs cancéreuses seront présentées par les différents CHU de Saint- Etienne, Besançon et Nancy ainsi que la méthode de communication entre les équipes (réunion téléphonique, système de partage d’écran informatique Netviewer®).
G. Pickering, P. Tajfel
GTS03 DOULEUR ET RÉÉDUCATION DE LA PERSONNE ÂGÉE ;
« AVANTAGES ET P.L. Douttrelot Amiens, France
DIFFICULTÉS
»
La rééducation a pour objectif de restaurer au mieux l’autonomie. Elle fait appel aux techniques antalgiques, au gain d’amplitudes articulaires ou de force musculaire, à l’amélioration de l’équilibre ou de la coordination, enseigne l’usage d’aides techniques pour améliorer une fonction. Certaines de ces techniques peuvent provoquer des douleurs. Le choix des techniques à employer pour un patient dépend de son état clinique, de sa participation, et des buts prioritaires identifiés par l’équipe soignante. Ce programme évolue dans le temps, et s’adapte aux progrès ou aux difficultés du patient. Chez un patient douloureux, les techniques antalgiques sont logiques, mais ne résument pas la prise en charge : si elles soulagent le patient, elles le cantonnent dans un rôle passif, et peuvent induire une attitude régressive. A l’inverse, une rééducation négligeant la composante douloureuse expose à une opposition ou une médiocre participation et favorise une sous utilisation de ses capacités par le patient. Cette juxtaposition de méthodes, pouvant apparaître contradictoires dans leurs buts (électrothérapie antalgique et technique potentiellement douloureuse, par exemple) nécessite des explications pour favoriser l’adhésion du sujet : ceci peut s’avérer complexe en cas de troubles des fonctions supérieures. La rééducation doit être coordonnée au traitement médical :ce dernier peut prévenir des douleurs liées à la rééducation, s’opposer à un état dépressif, et faciliter le déroulement des séances ; la rééducation doit, ailleurs, tenir compte d’effets secondaires (somnolence, risque d’hypotension…) du traitement médical. La rééducation doit s’intégrer dans un programme thérapeutique global, suivi de façon concertée par l’ensemble des intervenants auprès du patient
GTS04 CADRE DE VIE, ANTALGIE ET CAPACITÉS FONCTIONNELLES ; LE TRÉPIED DE L’AUTONOMIE DE LA PERSONNE ÂGÉE À DOMICILE. LE POINT DE VUE DU MÉDECIN GÉNÉRALISTE
B. Hamel CNGE, Paris, France. La douleur est une composante essentielle de l’exercice du médecin généraliste (MG) qui traite les personnes âgées (PA). Soixante-dix pour cent des PA de 65 à 101 ans souffrent de