H-03 Le SRAS… Une opportunité pour un travail interdisciplinaire:

H-03 Le SRAS… Une opportunité pour un travail interdisciplinaire:

Rdsumds des Communications Affichdes / Mddecine et maladies inJbctieuses 34 (2004) S130-S169 S167 H-03 LE S R A S . . . UNE OPPORTUNITI~ P O U R UN...

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Rdsumds des Communications Affichdes / Mddecine et maladies inJbctieuses 34 (2004) S130-S169

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LE S R A S . . . UNE OPPORTUNITI~ P O U R UN TRAVAIL INTERDISCIPLINAIRE : F. H e c k m a n n , M.-J. Naegelin, A. Parmentier, K. O z m e n , D. Chfistmann P a t h o l o g i e n o u v e l l e a r r i v r e des p a y s asiatiques, le SRAS (Syndrome Respiratoire Aigu Srv~re) s'est pr6sent6 sous forme d ' @ i d ~ m i e ~ grande 6chelle. Son mode de transmission inconnu, l'alerte sanitaire lancre par I ' O M S , l ' a m p l e u r de la pathologie ont g~nrr6 une prriode d'inquirtude. Actuellement l'alerte n'est toujours pas levre. Des cas apparaissent encore darts le Sud-Est asiatique. En tant que centre de rrfrrence, nous avons hospitalis6 dans notre unit6 un cas de SRAS avrr6 et 17 cas de suspicion. Durant la pdriode d'rpiddmie, notre fonctionnement quotidien a ~t~ modifi& Une 6troite collaboration entre l ' r q u i p e paramrdicale et m r d i c a l e s'est installre afin d'appliquer les directives ministrrielles, de rrduire au m a x i m u m les dysfonctionnements et d'optimiser le fonctionnement en formalisant les diffrrentes procrdures. D'autres collaborations out 6galement 6t6 modifides : des fiaisons directes avec la DSSI, les services 6conomiques ont 6t6 instaurres ; liaisons quasi quotidiennes voire plufiquotidiennes. En conclusion, la gestion du cas av6r6 et des diffrrentes suspicions out permis : - un r~el drcloisonnement du fonctionnement au sein de notre institution ; - ~ l ' r q u i p e de se sentir en srcurit6 face h cette p a t h o l o g i e ; - une 6troite collaboration entre ~quipe mrdicale et p a r a m r d i c a l e ; une 6troite collaboration avec la DSSI, les services 6conomiques, les services prestataires (radiologie, Samu ..... ). L'61aboration des diff&entes procrdures ainsi que la m r t h o d o l o g i e e m p l o y r e pourraient ~ l'avenir s'appliquer ~ d'autres situations que le SRAS.

INFLUENCE DE LA PRISE EN CHARGE DU SRAS SUR LA H-04 COMPOSITION DE L'I~QUIPE DI~DII~E VARIOLE CHEZ DES MEMBRES DU PERSONNEL D'UNE UNITI~ DE MALADIES INFECTIEUSES C. Durpoix, S. Bevilacqua, A. Chery, C. Rabaud, T. May. Service Maladies Infectieuses et Tropicales, CHU Nancy-Brabois, 54511 Vandveuvre Cedex. Objectif : ~valuer l'impact d'une nouvelle pathotogie infectieuse (en I'occurrence le SRAS) sur la drcision initiale des personnes qui s'rtaient anparavant portres volontaires ou non pour faire partie de l'rquipe drdi~e variole. M~thode : l'enqu~te s'est drroulde en octobre 2003. Un questionnaire a 6t6 distribu6 ~ 24 personnes (IDE, AS, ASH). La condition prralable pour faire partie de l'enqu~te 6tait d'avoir brnrfici6 d' au moins une vaccination anti-variolique et d'avoir 6t6 prdsent pendant la prise en charge du SRAS dans l'unit6 de soins. Rrsultats : Avant l'expdrience du SRAS : 6 personnes ~taient volontaires pour constituer l'rquipe drdire variole. 2 out prdsent6 des contreindications 5 la vaccination : il restait donc 4 personnes. 18 personnes n'~taient pas votontaires. Les raisons 6voqures 6taient principalement l'apprrhension face ?~l'inconnu (pour 10 personnes), la crainte des effets secondaires de la vaccination (7 personnes), l'apprfihension face au virus de la variole (8 personnes). Pendant la prise en charge du SRAS : la soudainet6 de cette nouvelle 6pidrmie, sa forte mddiatisation, la non connaissance iuitiale du virus responsable et du mode de transmission ont engendr6 d'apr~s les r~ponses au questionnaire une apprdhension chez 16 membres du personnel soignant. L'dtaboration de procddures en urgence, l'obligation de faire face et les moyens mis h disposition out permis de diminuer l'apprdhension existante. Aprrs l'exprrience du SRAS : l'apprrhension ressentie et exprimre par le personnel soignant au drbut de "la p~fiode SRAS", la capacit6 d'avoir su gdrer la prise en charge des patients hospitalisds a pennis une rdflexion individuelle et une modification pour certaines dans leur drcision initiale de faire pattie de l'6quipe d~dire variole. 6 mois apr~s le SRAS, 9 personnes contre 4 initialement se portent aujourd'hui volontaires. 4 personnes sont h~sitantes : l'exprrience du SRAS ferait basculer lear ddcision vers le oui mais il persiste des craintes concernant les effets de la vaccination. Conclusion : la prise en charge du SRAS a induit une prise de conscience chez le personnel soignant eta modifi6 favorablement pour plus d'un tiers d'entre eux leur ddcision initiale.

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BIOTERRORISME : PRISE EN CHARGE PARAMI~DICALE DES SUSPICIONS DE MALADIES DU CHARBON DANS LE CADRE DU PLAN BIOTOX N. Nion, S. Arnal, L. Caillard, J. Seigneuret, C. Pelletier, J. Soares Service des Maladies lnfectieuses et Tropicales, PJ: E Bricaire, Hdpital PitidSalpEtriEre, Paris-France. En 1997, le service des Maladies Infectieuses de la Piti6-Salp~tri~re h Paris, a 6t6 drsign6 comme centre de rrfrrence des firvres hdmorragiques virales (FHV). En drpit de trbs rares alertes et de l'absence de cas confirm6 de FHV, ia vigilance du service a permis aux diffrrents acteurs concernrs de se mobiliser tr~s rapidement d~s l'annonce de l'envoi de coils postaux contenant des spores de Bacillus anthracis aux Etats Unis en Octobre 2001. Aiusi, le 10 octobre 2001, en moins de.2 heures l'unit6 d6dire ~. l'accueil des patients haut risque infectieux (biotencorisme et autres infections 6mergentes) a 6t6 6vacude darts sa totalit6 afin de prendre en charge les 12 premiers cas de suspicion de contamination par le bacille de la maladie du charbon en France. Le service ayant ~galement 6t6 drsign6 comme un des centres rrfrrents parisiens de lutte contre le bioterrorisme (plan BIOTOX), de nombreux patients ont 6t6 vus en consultation par la suite (n=447 entre oct et drc 2001, n=50 en 2002 et n=37 en 2003). Ces alertes '~ la poudre blanche, source d'anxidt6 voire de panique darts la population et en particulier parmi les sujets exposrs ont 6t6 grrres par une 6quipe paramrdicale drdi~e hce type de risque. Actuellemeut, le dispositif mis en place irlitialement en partenariat avec le service des urgences reste oprrationne124h/24. Les patients, ayant un contact avec nne substance suspecte sont amenrs darts le service (du Iundi-vendredi de 9h h 16h, aux urgences en dehors de ces horalres). La rrgulation des transports vers l'hrpital est assurre par les SAMU ou les Sapeurs Pompiers. Darts le service, une unit6 d'hospitalisation est partiellement d6dire ~ la prise en charge de ces patients. Celle-ci s'effectue darts une zone balis6e par des portes de srparation, composre de 2 chambres, d'une salle d'attente et d'ane douche. Les patients arrivent en teuue d'isolement (une combinalson de type TYVEC ou une sur blouse, uu masque, une charlotte, des gants et des sur chanssures) sur lear tenue civile. L'application de la procedure rddigde en novembre 2001 concemant le recueil des donnres (sites et personnes concemres), la consultation mrdicale, les soins infirmiers 6ventuels, le suivi et la transmission des donnres chiffrres aux instances supdrieures y est assurre. L'rtat 6motionnel des patients, h type d'inquirtude voire d'augoisse, est bien entendu pris en compte par le personnel soignant. Au-del~ de la sensibilisation et de la rdflexion amenre par l'rmergence du risque d'utilisation d'un agent infectieux comme arme biologique, ces 6vrnement~s ont 6t6 marqurs par l'implication, la motivation et le professionnalisme de cette 6quipe. Le rrle et l'exprrience d'une 6quipe paramrdicate appara~t fondamental dans la prise en charge des patients suspects d'etre en contact avec un agent du bioten.orisme.

EXPOSI~ EFFECTUI~ PAR DES I~TUDIANTS INFIRMIERS DE TROISII~ME ANNl~E : PRISE EN CHARGE DES PERSONNES SI~ROPOSITIVES Grnrralitrs historiques : quelques dates importantes jusqu'en 2003. Le hombre de personnes vivantes apr~s un diagnostic de SIDA continue augmenter de 5% chaque annre. La prrvenfion : objectifs du plan triennal. Synth6se des objectifs. La prdvention actuelle cible actuellement diffrrents groupes en drlivrant des messages adaptrs. Pourquoi la contamination continue de se propager ? Le relaps. Le bare-backing. Les croyances errondes. Pourquoi une augmentation constante du nombre de personnes infectres par le VIH ? La comptabilisation a changr, depuis mars 2003 la srropositivit6 est ?~ drclaration obligatoire. Augmentation de t'esprrance de vie des personnes srropositives. Orveloppement des 6changes internationaux Evolution des mentalit~s : les croyances, les prdjugrs de la soci~t~ face au VIH et au SIDA. Les m6canismes de txansmission ne sont pas toujours assimilrs. L'image du prrservatif s'est drtrrior~e. Du falt des traitements le risque de contamination appara'k comme moins dangereux. Comment les srropositifs et les sid~ens sont-ils per~us par la socirt6 ? La s@aration vie privre et professiouuelle est difficile du fait de la gestion de la maladie et des craintes et jugements qu'elle engendre. Trop souvent l'ignorance, les prdjug~s peuvent donner lieu ~ des comportements inadaptrs. Comment les srropositifs et tes sidrens per~oivent-ils leur maladie dans la socirtd ? Trois mots refl~tent les s~ropositifs et la socirt6 : stigmatisation, vutnrrabilit~, drni. Etre s~ropositif signifie assumer un certain hombre de deuils (invulnrrabilit6, gudrison...) Prise en charge des personnes s~ropositives : de l'annonce ~ la raise en place du traitement. Lorsqu'un test est positif, le C.D.A.G. oriente la personne vers un m~decin g~ndraliste ou le C.I.S.I.H.. Pour les persormes ayant une couverture sociale. Les personnes sont prises en charge par la structure vers laquelle ils ont ~t6 orientrs. Pour les personoes n'ayant pas de couvermre sociale. Les personnes en situation irr~gulirre et en pr~carit~ peuvent accrder aux soins grace ~ I'A.M.E. et la C.M.U. Les traltements. L'dvolution. De 1987 ~. nos jours, apparition de nouvelles molrcules mais aussi de rrsistances, et d'espoirs d69us. Les difficult~s d'observance peuveut etre lires ~. : Ddni. Age. Prrcaritr. Anxirtr. Effets indrsirables. Difficultrs de comprrhcnsion... Comment favoriser l'observance ? Information stir le VIH et traltements. Relation de confiance avec le mrdecin, tS-ise eu compte du mode de vie. Tester les capacites de comprrheusion. Soutien des proches. Conclusion : Aujourd'hui le V.I.H. touche toutes les populations et toutes les sexualitrs. Si la prise de conscience individuelle ne se fait pas, quel sera te hombre de srropositifs dans quelques ann~es ?

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