Imagerie des cavernomes intraventriculaires

Imagerie des cavernomes intraventriculaires

102 Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122 EC-037 1re Anomalies de la fente : à propos de trois cas et revue de la littéra...

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102

Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122

EC-037

1re

Anomalies de la fente : à propos de trois cas et revue de la littérature

Nadia Saddoud ∗ , Imen Bouktif , Imen Jebali , Beya Gmiha , Haifa Remili , Sonia Moueddeb , Mohamed Habib Daghfous Service d’imagerie médicale, hôpital Habib Thameur de Tunis, 1008 Monfleury, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : nadia [email protected] (N. Saddoud) Introduction Les anomalies de la 1re fente sont des affections congénitales rares représentant environ 5 % des anomalies branchiales. Elles se manifestent généralement par des tuméfactions cervicales suppurées, une otorrhée chronique ou des fistules cutanées latéro-cervicales. Matériel et méthode Nous rapportons trois patients sans antécédent notable qui ont consulté pour une tuméfaction parotidienne. Une échographie cervicale réalisée à l’aide d’une sonde superficielle à haute fréquence a objectivé dans les trois cas une masse kystique intra-parotidienne. Les patients ont bénéficié par la suite d’une IRM parotidienne. Résultats L’IRM réalisée en différentes pondérations T1 et T2 avant et après injection de gadolinium a montré dans les trois cas, une masse liquidienne de la région parotidienne, bien limitée en hyposignal T1, hyper-signal T2, sans rehaussement après injection de produit de contraste. Sur les coupes coronales, on a objectivé un trajet fistuleux faisant communiquer la lésion avec le conduit auditif externe. Conclusion Le diagnostic positif de ces anomalies congénitales se base sur l’imagerie notamment l’échographie qui affirme la nature kystique de la masse et l’IRM qui objective la communication avec le conduit auditif externe. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.069 EC-038

Granulomatose de Wegener compliquée de pseudo-tumeur orbitaire : à propos d’un cas

Nadia Saddoud ∗ , Imen Bouktif , Sonia Moueddeb , Haifa Remili , Beya Gmiha , Mohamed Habib Daghfous Service d’imagerie médicale, hôpital Habib Thameur de Tunis, 1008 Monfleury, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : nadia [email protected] (N. Saddoud) Introduction La maladie de Wegener est une granulomatose systémique qui peut toucher plusieurs organes et en particulier la sphère ORL. Les masses intraorbitaires ou les pseudo-tumeurs inflammatoires de l’orbite sont une complication rare de cette maladie, survenant généralement au cours de son évolution. L’imagerie en coupes aide au diagnostic positif et au bilan préopératoire. Matériel et méthodes Nous rapportons le cas d’un patient âgé de 59 ans, aux antécédents de maladie de Wegener compliquée d’atteinte orbitaire. Le patient a subit une énucléation gauche avec des suites opératoires simples. L’évolution a été marquée par la récidive de la tumeur avec à l’imagerie une masse tumorale intra orbitaire gauche. Résultats Le scanner réalisé avant et après injection de produit de contraste a objectivé une masse hétérogène intra orbitaire gauche étendue aux parties molles avoisinantes, aux cellules éthmoïdales homolatérales et élargissant les fissures orbitaires et la fente ptérygo palatine (Fig. 1). Aucune extension intracérébrale ni complication vasculaire n’ont été notées sur cet examen. Le patient a été traité par une corticothérapie à fortes doses avant d’être adressé en ophtalmologie pour prise en charge chirurgicale.

Conclusion Le diagnostic de pseudo-tumeur orbitaire dans la maladie de Wegener a bénéficié de l’apport de l’imagerie en coupes, le scanner en 1er lieu, pour exclure les diagnostics différentiels et établir un bilan d’extension pré thérapeutique complet.

Fig. 1 TDM coupe axiale injectée montrant une masse orbitaire gauche très expansive étendue aux structures de voisinage. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.070 EC-039

Imagerie des cavernomes intraventriculaires

Nadia Saddoud ∗ , Beya Gmiha , Haifa Remili , Imen Bouktif , Sonia Moueddeb , Mohamed Habib Daghfous Service d’imagerie médicale, hôpital Habib Thameur de Tunis, 1008 Monfleury, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : nadia [email protected] (N. Saddoud) Introduction Les cavernomes sont des anomalies vasculaires dues à des troubles du développement embryonnaire. Leur localisation intra ventriculaire est rare représentant 2 à 10 % de l’ensemble des cavernomes. L’apport de l’IRM est incontestable dans ce diagnostic. Matériel et méthode Nous rapportons le cas d’une patiente âgée de 58 ans sans antécédents pathologiques notables qui a consulté pour des bourdonnements d’oreilles isolés. Elle a eu une IRM cérébrale et des angles ponto-cérébelleux en séquences multiplanaires avec et sans injection de gadolinium. Résultats L’IRM réalisée a mis en évidence un processus expansif intracrânien extra-axial de localisation intraventriculaire et étendu au septum interventriculaire, il est en hypersignal T1, isosignal hétérogène T2 (Fig. 1), hyposignal T2* (Fig. 2) avec liseré périphérique en hyposignal T1 et T2. Il n’y avait pas d’anomalie décelable des angles ponto-cérébelleux. Le diagnostic retenu était celui de cavernome intraventriculaire. Conclusion L’imagerie par résonance magnétique a un rôle majeur dans le diagnostic des malformations vasculaires et notamment des cavernomes. Elle présente une grande spécificité et permet de réaliser un bilan préopératoire.

Congrès SFNR 2017 / Journal of Neuroradiology 44 (2017) 88–122

Fig. 1 IRM cérébrale en coupe axiale pondérée T2 montrant une masse intraventriculaire de signal hétérogène en T2 avec un liseré en hyposignal.

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l’imagerie permettant d’évoquer le diagnostic de sarcoïdose lacrymale et connaitre les principaux diagnostics différentiels. Observation Il s’agit d’une jeune femme de 34 ans, adressée pour exploration d’un œdème palpébral supérieur droit avec ptosis. L’examen clinique trouve une masse du coin supéro-externe de l’orbite droit, non inflammatoire et non adhérente au plan profond. La TDM orbito-cérébrale a objectivé un processus lésionnel de la glande lacrymale droite. Une IRM orbitaire a été réalisée et a objectivé une infiltration pseudo-tumorale de la glande lacrymale droite, en hyper signal T2, se rehaussant de fac¸on intense après injection de gadolinium. Les principaux diagnostics évoqués étaient l’atteinte granulomateuse ainsi que l’adénome de la glande lacrymale. Le bilan biologique et radiologique a permis de poser le diagnostic de sarcoïdose systémique avec atteinte orbitaire et pulmonaire qui a été confirmé à l’histologie par biopsie de la glande salivaire. L’évolution était favorable sous corticothérapie. Conclusion La sarcoïdose est une granulomatose multisystémique de cause inconnue, affectant préférentiellement les femmes jeunes. L’atteinte oculaire est retrouvée dans 25 à 60 % des cas. Les atteintes orbitaires sont plus rares. L’atteinte de la glande lacrymale en est la plus fréquente. L’imagerie joue un rôle important dans le diagnostic positif et le diagnostic différentiel ainsi que le bilan lésionnel local et général. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.072 EC-041

Les pseudotumeurs inflammatoires de l’orbite : à propos de 5 cas H. Bouchama 1,∗ , C. Tilfine 1 , M. El Yadari 2 , N. Ech-Cherif El Kettani 1 , M.-R. Elhassani 1 , M. Jiddane 1 , M. Fikri 1 1 Service de neuroradiologie, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc 2 Service d’ophtalmologie B, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Bouchama)

Fig. 2 IRM cérébrale en coupe axiale pondérée T2* montrant un cavernome intraventriculaire en hyposignal T2* témoignant de son caractère hémorragique. Déclaration de liens d’intérêts de liens d’intérêts.

Les auteurs déclarent ne pas avoir

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.071 EC-040

Tuméfaction unilatérale de la glande lacrymale révélatrice de sarcoïdose H. Bouchama 1,∗ , C. Tilfine 1 , M. El Yadari 2 , N. Ech-Cherif El Kettani 1 , M.-R. Elhassani 1 , M. Jiddane 1 , M. Fikri 1 1 Service de neuroradiologie, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc 2 Service d’ophtalmologie B, hôpital des spécialités, université Mohamed V, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Bouchama) Objectifs Rapporter un mode de révélation peu fréquent de la sarcoïdose systémique ; Préciser les éléments sémiologiques à

Objectifs Décrire et illustrer les principaux aspects en imagerie des pseudotumeurs inflammatoires (PTI) de l’orbite. Connaître les principaux diagnostics différentiels. Montrer l’apport de l’imagerie dans le diagnostic et la prise en charge thérapeutique. Matériels et méthodes Étude rétrospective portant sur 5 cas de PTI orbitaires, explorées dans notre formation par TDM orbitocérébrale, sans et avec injection de produit de contraste. Résultats Il s’agissait de 2 hommes et 3 femmes. L’âge était compris entre 17 et 65 ans. La symptomatologie était dominée par l’exophtalmie retrouvée dans 4 cas, la douleur oculaire (dans 3 cas), la baisse de l’acuité visuelle (2 cas) et l’œdème papillaire (3 cas). L’imagerie objectivait des masses orbitaires unilatérales, avec infiltration d’un ou plusieurs muscles oculomoteurs et de la graisse orbitaire. La biopsie a été réalisée chez 4 patients, objectivant un infiltrat inflammatoire non spécifique. Évolution favorable dans tous les cas sous traitement. Conclusion Les PTI sont des tumeurs bénignes assez rares et peu connues qui peuvent simuler à l’imagerie des tumeurs malignes. Leurs aspects sont à connaître afin d’évoquer le diagnostic et d’éviter ainsi des gestes chirurgicaux lourds. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2017.01.073