COMMUNICATIONS
R013
Choc septique
MODIFICATION DE LA REPONSE INFLAMMATOIRE SELON LA VIRULENCE D’Enterococcwfuecufis (Ef) DANS UN MODELE DE PERITONITE EXPERIMENTALE. Dupont H., Montravers P., Carbon C. INSERM lJ13, Hbpital Bich&, Paris Le file d’Ef au tours des p&itonites plurimicrobiennes reste dkbattu. Pour dkmontrer un rble pathog&ne de ce germe, nous avons ttudiC les effets proinflammatoires de 6 souches isogkniques d’Ef contenant diffkrents facteurs de virulence (FV) dans un mod&le de p&itonite du rat. MatCriel et mkthodes : 6 groupes de 8 rats ont & infect& par implantation intrap&itontale d’une capsule comprenant lO’ufc/ml d’Ef , d’E. coli et de B. fragilis. Les 6 souches d’Ef utilisCes ttaient les suivantes: contrBle OGI (a) ou isogCnique comprenant un ou plusieurs FV: gClatinase (b), facteur aggrCgant (c), hemolysine (d), hCmolysine + facteur aggregant (e) et facteur aggrkgant + gklatinase (f). L’Cvolution du poids a tte suivie sur 3 jours. La reponse inflammatoire a ttt mesutie i H6 par mesures p&itontales du TNFa et d’IL6, B 53 par mesure de la cellularitt p&itontale et de I’al-glyco-prot&ne strique. R&ultats : Les variations de poids sont diffkrentes en fonction des FV (figure): les pertes les plus importantes avec a et c, les moins importantes avec f (~$01). Les animaux inocults avec e et b avaient des taux de TNFa et d’IL6 p&itontaux B H6 plus Bleves (~0,Ol). Une cellularitC p&itonCale plus importante B 53 avec d (p&,01) et une al-glycoprotCine s&ique plus tlevCe avec f (~0,05) Ctaient observts.
-1%
Discussion : Certains FV accentuent la virulence d’Ef. La conjonction de plusieurs FV n’est pas synonyme d’une augmentation de la reponse inflammatoire. Contrairement au don&es actuelles, I’h&molysine ne parait pas Otre le FV le plus aggressif. Ces i-esultats confirment le rele pathogkne d’Ef. La variabilite des rCponses selon les facteurs de virulence pourrait expliquer les observations cliniques contradictoires lors d’infections & Ef.
ORALES
RO 14
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Choc septique
LA DOBUTAMINE AMELIORE LA PERFUSION DE LA MUQUEUSE GASTRIQUE Sicsic JC’, Duranteau J3, Corbineau HZ, Sellin M’, Leguerrier A’, Ecoffcy C’ ‘Service d’anesthksie-rbanimatzon 2. ‘Service de chirurgie cardiothoracique, CHRU de Rennes, ‘Departement d ‘anesthdsie-rkanimation, CHlJ du Kremlin Bicctre. Introduction : Des effets bCnkfiques sur le dkbit sanguin de la muqueuse gastrique (DSMG) ont tti r&ement attributs g la Dobutamine. L’tvolution du DSMG a W ttudiC, au tours de la circulation extra corporelle l(CEC), chez des patients mis sous Dobutamine. Matbriels et methodes : Aprks avis du CCPPRB, 6 patients de chirurgie cardiaque, avcc une indication (dysfonction myocardique) de traitement par de la Dobutamine, ont ttk ttudib. Le DSMG, exprimt en unit& de perfusion (pu), a tti mesurk par une sonde dc Laser Doppler (Per&d@) comme d&it antirieurement (Respi Crit CareMed 1996 ; 154 : 1653-1657), ie d&bit cardiaque a Ctk mesurk en continu par une sonde de Swan. Ganz (Baxter@). La CEC a ttk conduite par une pompc g galet (St&kert@) g 30-32’C. Apr&s clampage aortique, le coeur a Ctt protkgk par une solution de cardioplegie. Le dCbit de pompe thkorique a CtC de 2,4Umin/mZ ajustC pour obtenir une pression art&ielle moyenne (PAM) de 60-80rnmHg. Apr&s 20min de CEC et stabilisation du dkbit et de la PAM la Dobutamine a Cti introduite B la dose de 2pgikg/min. Les mesures: PAM, transport en oxygkne (DO& lDSMG sont prises avant la CEC, B 2Omin de CEC, et 20 min aprks le dtbut de la Dobutamine. Les r<ats sont exptimts en moyenne+DS. L’ktude statistique a CtB faite par une ANOVA (P
319+39
293+_71
293+71
l/min/m2 224f84*# 351+137 140+66* DSMG, Pu *P