La maladie de Verneuil à début pédiatrique

La maladie de Verneuil à début pédiatrique

A108 79e Congrès de médecine interne Montpellier du 5 au 7 juin 2019 / La Revue de médecine interne 40 (2019) A101–A220 Déclaration de liens d’intér...

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79e Congrès de médecine interne Montpellier du 5 au 7 juin 2019 / La Revue de médecine interne 40 (2019) A101–A220

Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. Références [1] Vignes Stéphane, Baran Robert. Yellow nail syndrome. Orphanet Journal of Rare Diseases 2017. [2] Kurin Michael, et al. Yellow nail syndrome: a case report and review of treatment option. The Clinical Respiratory Journal 2015. [3] Berglund F, Carlmark B. Titanium, sinusitis, and the yellow nail syndrome. Biol Trace Elem Res 2011;143:1-7.

la maladie. Elle aura pour objectif principal une diminution de la douleur ainsi qu’une minimalisation de l’inflammation et du risque cicatriciel. En raison d’un impact important sur la qualité de vie, il est important d’associer une prise en charge psychologique de l’enfant. Conclusion L’HS à début pédiatrique est une pathologie rare mais à ne pas méconnaître en raison de son impact psychosocial et sur la qualité de vie de l’enfant. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts.

https://doi.org/10.1016/j.revmed.2019.03.104

https://doi.org/10.1016/j.revmed.2019.03.105

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La maladie de Verneuil à début pédiatrique

Erythème noueux aux oestroprogestatifs : association fortuite ou lien véritable ?

A. Arousse 1,∗ , M. Daldoul 1 , R. Gammoudi 1 , R. Mesfar 2 , S. Mokni 1 , A. Aounallah 1 , M. Ben Kahla 3 , C. Belajouza 1 , N. Ghariani 1 , L. Boussofara 1 , M. Denguezli 1 1 Dermatologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie 2 Médecine interne et endocrinologie, rue 1 juin, Monastir, Tunisie 3 Service de dermatologie, CHU Farhat-Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (A. Arousse) Introduction La maladie de Verneuil ou hidrosadénite suppurée (HS) est une dermatose inflammatoire chronique et récidivante de l’adulte jeune dont le primum movens consiste en l’oblitération infundibulaire des follicules pileux. L’HS est peu fréquente dans la population pédiatrique et toucherait moins de 2 % des patients avant l’âge de 11 ans. Patients et méthodes Il s’agit d’une étude descriptive menée entre 2006 et 2018 colligeant les cas d’HS à début précoce. Résultats Dix cas pédiatriques ont été colligés. Une prédominance masculine était notée avec un ratio H/F = 4 :1. L’âge moyen de début de la maladie était de 14,2 ans ± 1,13 ans [12-15]. Le délai moyen observé entre les premières manifestations de la maladie et le diagnostic était de 6 ans, diagnostic posé dans 90 % des cas par un dermatologue. Une histoire familiale d’HS était retrouvée chez 40 % des cas. Le phénotype clinique prépondérant était folliculaire chez les garc¸ons et axillaire/mammaire chez les filles. La maladie était sévère dans la majorité des cas, avec un stade II et III prépondérants selon la classification de Hurley. L’IMC moyen de nos patients était de 27,6 kg/cm2 , avec 50 % des cas obèses. Un kyste pilonidal était retrouvé chez la moitié des cas et une acné inflammatoire et/ou rétentionnelle dans 90 % des cas. Discussion L’hidrosadénite suppurée est une inflammation récurrente et chronique des zones riches en glandes apocrines (régions axillaires, inguinales, périanale). La maladie apparaît habituellement après la puberté et avant l’âge de 40 ans avec un pic de fréquence se situant entre la deuxième et troisième décennie de vie. Le début pré-pubertaire de l’HS est ainsi rare et n’a été retrouvé dans la littérature que dans 2 à 7,7 % des cas d’HS. L’âge le plus jeune à ce jour rapporté est de 5 ans. La prédominance féminine qui caractérise l’HS (avec un ratio de 4 :1) est également retrouvée dans la population pédiatrique, contrairement aux résultats de notre travail. Un déséquilibre hormonal a été rapporté chez les enfants souffrant d’HS tel qu’une hyperplasie des surrénales, une puberté précoce, une obésité et un syndrome métabolique. Il est ainsi prudent de rechercher chez ces enfants des signes de puberté précoce, et de demander une évaluation endocrinienne au moindre doute sur un déséquilibre hormonal. Nos résultats rejoignent ceux de la littérature où on retrouve une histoire familiale d’HS dans 56 % des cas d’HS à début précoce contre 35 % des cas d’HS de l’adulte. Sur le plan clinique, L’HS pédiatrique a les mêmes caractéristiques que l’HS de l’adulte avec une fréquence plus importante des formes modérées à sévères comme dans notre série. La prise en charge thérapeutique rejoint celle de l’adulte en suivant une approche par paliers en fonction du grade de sévérité de

I. Rachdi ∗ , H. Zoubeidi , F. Daoud , N. Hammami , Z. Aydi , B. Ben Dhaou , F. Boussema Service de médecine interne, hôpital Habib-Thameur, Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (I. Rachdi) Introduction L’érythème noueux (EN) est la plus fréquente des dermo-hypodermites nodulaires aiguës. Les médicaments incriminés dans sa survenue sont nombreux mais leur imputabilité est difficile. Nous rapportons quatre observations d’EN causé par la prise orale d’oestroprogestatifs. Observation Observation 1 :Une patiente âgée de 36 ans était adressée pour nodules cutanés des membres inférieurs (MI) évoluant dans un contexte fébrile. L’interrogatoire relevait la prise d’oestroprogestatifs (Microgynon® ) depuis 1 mois. L’examen physique objectivait un EN. Le bilan tuberculeux était négatif de même que les sérologies virales. Le dosage des ASLO était normal. Une maladie inflammatoire chronique de l’intestin semblait peu probable devant l’absence de symptomatologie digestive. Une maladie de Behc¸et était éliminée devant l’absence d’aphtose bipolaire. Une sarcoïdose était écartée devant l’absence d’adénopathies, d’atteinte pulmonaire ou oculaire et la normalité de l’enzyme de conversion. Un EN iatrogène à la prise orale d’oestroprogestatifs était alors retenu. Un arrêt définitif de toute contraception à base d’oestroprogestatifs était décidé. L’évolution était favorable avec absence de récidive ultérieure. Observation 2 :Une patiente âgée de 32 ans consultait pour des lésions nodulaires des MI dans un contexte fébrile. L’interrogatoire mettait en évidence la notion de prise d’oestroprogestatifs (Microgynon® ) débuté depuis 3 mois. L’examen physique confirmait le diagnostic d’EN. Le bilan tuberculeux, les sérologies virales et le dosage des ASLO étaient négatifs. Les maladies inflammatoires étaient éliminées devant l’absence de signes en faveur. Un EN iatrogène à la prise orale d’oestroprogestatifs était alors retenu. Un arrêt définitif de toute contraception à base d’oestroprogestatifs a alors été décidé. L’évolution clinique était favorable. Observation 3 : Une patiente âgée de 34 ans a consulté pour des lésions nodulaires des MI récurrentes. L’interrogatoire a mis en évidence la prise d’oestroprogestatifs (Microgynon® ) débuté depuis environ 9 mois. L’examen physique a objectivé un aspect très inflammatoire des nodules avec parfois des pustules. Une biopsie cutanée des nodules sous cutanées a montré un aspect cadrant avec un EN. Le bilan infectieux était négatif. Il n’avait pas de signes en faveur de maladie inflammatoire. Un EN iatrogène à la prise orale d’oestroprogestatifs était alors retenu. L’évolution clinique était marquée par l’absence de récidive ultérieure de l’EN après arrêt defintif des oestroprogestatifs. Observation 4 :Une patiente âgée de 33 ans a consulté pour des lésions pour des lésions nodulaires des MI récurrentes. L’interrogatoire a mis en évidence la prise d’oestroprogestatifs (Microgynon® ) débuté depuis environ 6 mois. Un épisode d’angine a précédé l’apparition des nodules. L’examen physique a objectivé