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Recueil des communications particulières / Revue de chirurgie orthopédique et traumatologique 101S (2015) e1–e38
observed in 8 hips. Radiographical evaluation revealed mild COS in 22 hips, PGD in 10 hips. The mean? angle was 63◦ and the mean head-neck offset ratio was 0.14. Overall FAI-related findings were positive in 43 hips (55%). Ten patients (14%) including 4 patients with osteoarthritis were regarded as poor cases due to the pain score less than 20 points, and their symptoms occurred on long walking or the motion of external rotation without reference to FAI-related findings or procedures for the labrum tear. Four poor cases without FAI-related findings and osteoarthrisis had partial labrum tear and groin pain on walking or mild external rotaion. Moreover, extra-articular injection was effective in these cases. Discussion and conclusions Ten patients (14%) was considered poor cases after hip arthroscopy for the labrum tear. Even if the labrum tear is suspected on preoperative examinations, the cause of groin pain is not necessarily derived from the torn labrum. Surgeons should take not only intra-articular pathology but also extra-articular pathology into consideration before decision of arthroscopic treatment. Understanding genuine cause of groin pain in each patient would help to improve the results of hip arthroscopy. Disclosure of interest The authors have not supplied their declaration of competing interest. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.325 19.
Anatomie descriptive des structures antéro-latérales mises en tension au cours de la rotation interne du genou C. Lutz a,∗ , B. Sonnery-Cottet b , L. Niglis a , B. Freychet b , P. Clavert a , P. Imbert c a Strasbourg, France b Lyon, France c Saint-Raphael, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (C. Lutz) Introduction Depuis les descriptions récentes du ligament antéro-latéral (LAL), le rôle des structures périphériques antérolatérales dans le contrôle rotatoire du genou est à nouveau discuté. L’objectif de ce travail était de repérer les structures mises en tension lors de la rotation tibiale interne puis de définir leurs caractéristiques anatomiques. L’hypothèse était que cette rotation mettait en tension plusieurs formations anatomiques, superficielles et profondes, dont le LAL ne constitue qu’une partie. Matériel et méthode Neuf genoux cadavériques frais congelés ont été étudiés. Les structures antéro-latérales mises en tension ont été repérées de la superficie vers la profondeur, à 30◦ de flexion. Chacune a été sélectivement disséquée, avec repérage de ses insertions, de ses orientations, mesure de ses dimensions. Les variations de longueur du LAL lors de la rotation tibiale interne étaient mesurées en appliquant une force de 30 N par clé dynamométrique à la mortaise tibio-fibulaire. Résultats Les structures superficielles mises en tension étaient le tractus ilio-tibial et les fibres de Kaplan. En rotation tibiale interne, les fibres de Kaplan plaquaient le tractus ilio-tibial contre l’épicondyle latéral, lui conférant un rôle de ligament stabilisateur. La longueur des fibres de Kaplan était de 73,11 ± 19,09 mm (63–82) et leur largeur à leur insertion fémorale de 12,1 ± 1,61 mm (10–15). Les éléments profonds mis en tension dessinaient une zone triangulaire comprenant le LAL et la capsule antéro-latérale. La longueur du LAL était de 39,11 ± 3,4 mm (35–46) en rotation neutre et de 49,88 ± 5,3 mm (42–58) en rotation interne (p < 0,005). Sa zone d’insertion fémorale, étroite, de 5,27 ± 1,06 mm (3,5–7), était principalement proximale et postérieure à l’épicondyle latéral. Sa zone d’insertion tibiale était large, avec une limite antérieure bien différenciée mais une limite postérieure confondue avec la capsule articulaire. Dans le plan vertical, cette insertion se situait à 6,44 ± 2,37 mm (2–9) en dessous de l’interligne.
Discussion Cette étude met en évidence 2 plans tissulaires antéro-latéraux distincts mis en tension lors de la rotation interne du tibia. Un plan superficiel représenté par le tractus ilio-tibial et les fibres de Kaplan, qui se comportent comme une structure ligamentaire. Un plan profond représenté par un complexe capsuloligamentaire triangulaire au sein duquel il existe un recrutement du LAL et de la capsule antéro-latérale. Une analyse fonctionnelle de ces structures anatomiques permettra de préciser leur implication dans le contrôle rotatoire du genou et de développer des techniques chirurgicales visant à améliorer ce contrôle. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.326 20.
Le rôle synergique du ligament antéro-latéral et du ligament croisé antérieur dans le contrôle rotatoire du genou B. Sonnery-Cottet a,∗ , P. Imbert b , B. Freychet a , L. Niglis c , C. Lutz c Lyon, France b Saint-Raphael, France c Strasbourg, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (B. Sonnery-Cottet)
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Introduction Le contrôle rotatoire est un des facteurs clé de la stabilité du genou. Le ligament antéro-latéral a récemment été identifié comme une structure vraisemblablement impliquée dans ce contrôle rotatoire. L’objectif de cette étude était de déterminer le rôle des structures antéro-latérales du genou et du ligament croisé antérieur dans le contrôle de la rotation tibiale interne et du ressaut rotatoire. Notre hypothèse était que le ligament antéro-latéral jouait un rôle important dans le contrôle de la rotation tibial interne et du ressaut rotatoire. Matériel et méthode Douze genoux de cadavériques ont été testés. Nous avons analysé par navigation la rotation interne à 20 et 90◦ de flexion ainsi que le ressaut rotatoire après sections successives du ligament croisé antérieur (LCA), du ligament antéro-latéral (LAL) puis de la bandelette ilio-tibiale (ITB). Le même protocole de test a été réalisé avec une séquence de section en ordre inversé sur le genou controlatéral. Résultats Une section isolée du LCA ou de l’ITB n’augmente pas significativement la rotation interne ni le pivot rotatoire par rapport au genou intact (p > 0,005). Après section du LCA, une section du LAL induit une augmentation significative de la rotation interne et du pivot par rapport au genou intact (p < 0,005), mais pas par rapport au genou sans LCA (p > 0,005). Après section de l’ITB, une section du LAL induit une augmentation significative de la rotation interne à 20◦ (p < 0,005), mais pas à 90◦ ainsi qu’une augmentation significative du pivot par rapport au genou intact (p < 0,005), mais pas par rapport à un genou avec section de l’ITB (p > 0,005) Discussion Cette étude démontre le rôle critique du ligament antéro-latéral dans le contrôle de la rotation interne du genou. En limitant la rotation axiale couplée, il joue également un rôle dans le contrôle du ressaut rotatoire. Cependant, notre étude a aussi démontré que ce ligament antéro-latéral ne fonctionne pas isolément mais en synergie avec l’ITB et/ou le LCA dans le contrôle rotatoire du genou ; ce dernier scénario se rapprochant le plus de la réalité clinique. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels liens d’intérêts. http://dx.doi.org/10.1016/j.rcot.2015.09.327