L’expression d’ALK7 dans le prolactinome est associée à une réduction de la prolactine et à une prolifération accrue

L’expression d’ALK7 dans le prolactinome est associée à une réduction de la prolactine et à une prolifération accrue

Disponible en ligne sur ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 321–324 SFE Nancy 2018 Posters affichés Cancers et h...

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ScienceDirect www.sciencedirect.com Annales d’Endocrinologie 79 (2018) 321–324

SFE Nancy 2018 Posters affichés

Cancers et hormones – Tumeurs endocrines – NEM夽

PV-P229

L’expression d’ALK7 dans le prolactinome est associée à une réduction de la prolactine et à une prolifération accrue Dr M. Principe a , M. Chanal a , V. Karam a , Dr A. Wierinckx b , Dr I. Mikaélian a , R. Gadet a , Dr C. Auger a , Dr V. Raverot c , Pr E. Jouanneau d , Dr A. Vasiljevic e , Dr A. Hennino a , Pr G. Raverot f , Dr P. Bertolino a,∗ a Centre de recherche en cancérologie de Lyon (CRCL, Inserm U1052, CNRS UMR5286, université Claude-Bernard LyonI), Lyon, France b ProfilXpert, Lyon, France c Laboratoire d’hormonologie, centre de biologie et de pathologie Est, hospices civils de Lyon, Lyon, France d Service de neurochirurgie, groupement hospitalier Est, hospices civils de Lyon, Bron, France e Department of Pathology, groupement hospitalier EST, hospices civils de Lyon, University of Lyon, Lyon, France f Department of Endocrinology, Reference center for rare pituitary disease (HYPO), groupement hospitalier EST, hospices civils de Lyon, University of Lyon, Lyon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Bertolino) Les prolactinomes représentent les tumeurs hypophysaires hormonodépendantes les plus fréquentes. Elles sont souvent bénigne mais peuvent devenir agressives/envahissantes via des mécanismes inconnus. La découverte de marqueurs est donc essentielle pour développer de nouvelles stratégies diagnostiques/pronostiques. Les membres des voies de signalisation TGF␤-Activine/BMP constituent des acteurs importants du/des développement/fonctions adultes hypophysaires, mais leurs rôles dans la tumorigenèse de l’hypophyse restent mal définis. Grâce à un modèle d’allogreffe dérivé d’un prolactinome de rat, nous rapportons que le récepteur des activines ALK7 est exprimé dans les cellules de prolactinomes alors qu’il est absent des cellules saines productrices de prolactine. La validation de ces observations sur une série de tumeurs humaines confirme que l’expression d’ALK7 est également induite chez l’homme. Nos résultats soulignent que les tumeurs exprimant fortement d’ALK7 présentent un index Ki67 de prolifération accrue, un résultat confirmé par l’analyse rétrospective des données cliniques de 38 patients. Ces observations suggèrent l’utilisation d’ALK7 comme un nouveau marqueur candidat de l’agressivité des prolactinomes. Au-delà de ces observations, nos travaux révèlent que l’expression du récepteur ALK7 est retrouvée dans une fraction importante de cellules présentant une expression réduite de prolactine suggérant

夽 Résumés présentés lors du 35e congrès de la Société franc ¸ aise d’endocrinologie Nancy 2018.

0003-4266/

son implication dans le contrôle de la production de cette hormone. Un résultat confirmé par l’identification d’une sous-population de cellules tumorales n’exprimant pas ALK7 et étant fortement immuno-réactives pour la prolactine. Dans leur ensemble, nos observations suggèrent que la signalisation des activines médiée par ALK7 pourrait donc contribuer à l’hétérogénéité hormonale et à la prolifération accrue des prolactinomes. Déclaration de liens d’intérêts liens d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas précisé leurs éventuels

https://doi.org/10.1016/j.ando.2018.06.378 PV-P230

Méningiomes et utilisation prolongée d’acétate de cyprotérone : à propos de 28 cas opérés Dr C. De Marcellus a,∗ , Dr B. Baussart b , Dr C. Villa c , Dr M. Peyre d , Dr M. Barigou a , Pr M.L. Raffin-Sanson a , Dr S. Gaillard b , Dr L. Cazabat a a Service de diabétologie endocrinologie nutrition, CHU de Ambroise-Paré, AP–HP, Boulogne-Billancourt, France b Service de neurochirurgie, hôpital Foch, Suresnes, France c Service d’anatomopathologie, hôpital Foch, Suresnes, France d Service de neurochirurgie, groupe hospitalier Pitié-Salpétrière, AP–HP, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (C. De Marcellus) Introduction L’acétate de cyprotérone (ACYP) est contre-indiqué en cas de méningiome car il favorise leur développement. L’objectif de l’étude est de déterminer les caractéristiques phénotypiques et génotypiques des patients opérés de méningiomes traités de fac¸on prolongée par ACYP. Méthodes Nous avons analysé en rétrospectif les caractéristiques phénotypiques de 28 patients, traités par ACYP qui ont été opérés de méningiomes dans le service de neurochirurgie de l’hôpital Foch à Suresnes entre 2003 et 2010. La recherche de mutation PIK3CA et TRAF7 a été réalisée chez 18 patientes. Résultats Vingt-huit patients, d’âge moyen 48±6,5 ans, ont été inclus : 27 femmes et 1 homme. Dix-huit présentent un méningiome unique et 10 des méningiomes multiples. Quarante-sept pour cent des méningiomes sont développés dans la région sellaire, 40 % près des lobes cérébraux, 9 % sur la faux du cerveau et 4 % dans la fosse postérieure. La durée de traitement par ACYP a tendance à être plus longue dans le groupe méningiomes multiples que dans le groupe méningiome unique (16 ans 95 % IC[12–19] vs 12 ans 95 IC[9–20] NS, p = 0,29). La dose cumulée estimée d’ACYP tend à être plus élevée en cas de méningiome multiple (276 575 mg ± 406 567 vs 107 585 mg ± 119 231, NS, p = 0,11). Les mutations somatiques sont présentes dans 6/11 méningiomes uniques versus chez tous les méningiomes multiples (p = 0,035).