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Apr6s huit injections, les nodules et la dermohypodermite ont disparu et la cicatrisation est en eours. Les ulc6rations cutan6es sarco[dosiques, rares, justifient, par leur caract6re douloureux, extensif, un traitement syst6mique, mSme si elles ne gr~vent pas le pronostic de la maladie (Albertini J et al. Arch Dermatol 1997 ; 133 : 215-219). Le m6thotrexate ~t faible posologie, inf6rieure 25 mg par semaine, a prouv6 son efficacit6 sur les sarco'fdoses cutan~es, par son action anti-inflammatoire (Webster G e t al. J A m A c a d Dermatol 1991 ; 24 : 451-4). Ce traitement, bien to16r6 ~ faibles doses, constitue une alternative ~t la corticoth6rapie g6n6rale. Dans les forines ulc6r6es, notre observation souligne son int6r6t. Communication affichOe 26
Une biopsie cutande bien utile A. Godel, M. Alvarez, S. Arista, A. Asnacios, P. Delobel, L. Porte, B. Marchou, P. Massip Service de maladies infectieuses, CHU Purpan, place du Docteur Baylac, 31059 Toulouse cedex 9, France
Le diagnostic de lymphome endovasculaire est rarement confirm6 histologiquement du vivant du patient (Demirer T, et al. Cancer 1994 ; 73 : 1738-1745). Nous rapportons un nouveau cas qui montre l'int6rSt de r6p6ter les biopsies, voire cutan6e, pour poser le diagnostic de certitude. Une patiente de 63 ans, sans ant6c6dent notable, pr~sente en aofit 1999 une alt6ration de l'6tat g6n6ral f6brile 6voluant depuis 3 mois avec ~ed~rues des membres inf6rieurs bilat6raux prenant le godet, tr~s inflammatoires avec aspect de <
>. Un traitement antibiotique ~t large spectre s'avbre inefficace. Secondairement apparaissent h6patospl6nom6galie, neuropathie sensitivomotrice des membres inf6rieurs et biologiquement syndrome inflammatoire (CRP ~t43 mg/L), 616vation des LDH (2,5N), bicytop6nie (an6mie 5 10,2 g/dL, thrombop6nie ~ 135000/ram 3) et hypoalbumin6mi (18 g/L). Le bilan infectieux, immunologique et vasculaire est n6gatif. Les biopsies multiples (ostEom6dullaire h deux reprises, h6patique, art6rielle temporale, duod6nale) sont n6gatives, une spl6nectomie ~ vis6e diagnostique n'est pas contributive. Finalement une biopsie cutan6e an niveau des membres inf6rieurs authentifie un lymphome endovasculaire (n6oangiogen~se avec prolif6ration vasculaire lymphoYde de ph6notype B CD20+ ). Une corticoth6rapie am61iore transitoirement le tableau clinique, mais rapidement une chimioth6rapie est d6but6e devant une comitialit6 avec ascension des LD (5N) : six cycles (cyclophosphamide, doxorubicine, prednisone, VP16 et MTX intrath6cal) permettent une r6mission clinique et biologique. Deux mois apr~s la derni~re cure (d6cembre 2000), tree deuxi~me ligne de chimioth6rapie (VP 16) est institu6e devant une rechute prdcoce, confirm6e par une nouvelle biopsie cutan6e ; la patiente d6c~de malheureusement en f6vrier 2001. Notre observation iUustre une lois de plus les difficult6s diagnostiques de ce type de lymphome ; cependant en cas d'atteinte dermatologique une simple biopsie cutan6e pant permettre ce diagnostic. Communication affichOe 27
Lymphome T CD30+ chez un patient psoriasique sous infliximab et ciclosporine E. Mah~ 1, V. Descamps 1, M. Grossin 2, B. Crickx1 ~Services de Dermatologie, 2service d'anatomopathologie, CHU Bichat, 46, rue Henri Huchard, 75018 Pads, France Introduction : Les prolif6rations lymphocytaires de d6veloppant sous
immunosuppresseurs sont essentiellement des lymphomes non hodgki-
Rev M6d Interne 2003 ; 24 Suppl l
niens de type B e t sont le plus souvent associ6s ~ l'Epstein-Barr virus (EBV). Les principaux produits incrimin6s dans la survenue de ces lymphomes sont la ciclosporine et le m6thotrexate. R6cemment le r61e des anti-TNF alpha dans la survenue de prolif6rations lymphocytaires a 6t6 discut& Nous rapportons 1'observation d'un patient trait6 pour un psoriasis par ciclosporine et infliximab chez qui s'est d6velopp6 un lymphome T CD30+ EBV-. Observation : Un patient de 40 ans suivi pour un psoriasis 6rythrodermique est trait6 depuis 5 arts par ciclosporine. Devant la toxicit6 r6nale du produit, l'apparition d'une h6patite aigu~ sous m6thotrexate, la r6sistance ~t l'acitr6tine et au mycoph6nolate mof6til, un traitement par infliximab est d6but6. Trois injections (6 mg/kg) sont r6alis6es. Devant l'inefficacit6 de ce traitement, il est arr~t6 et la ciclosporine r6introduite. Trois mois apr~s l'introduction de l'infliximab et 15 jours apr~s la r6introduction de la ciclosporine, 8 nodules violines distribu6s sur les membres accompagn6s de deux ad6nopathies inguinales apparaissent. Une biopsie cutan6e montre une prolif6ration lymphocytaire atypique. L'immunohistochimie permet de poser le diagnostic de lymphome T CD30+ EBV-. Le bilan d'extension est n6gatif. Les traitements immunosuppresseurs sont stopp6s et les 16sions r6gressent totalement sans rechute aprbs 8 mois Discussion : Cette observation se rajoute aux 9 observations d6j~ rapport6es dans la litt6rature de prolif6rations lymphocytaires survenues apr~s traitement par anti-TNF alpha. Cette nouvelle observation incite ~tla prudence quant ~t l'utilisation d'un anti-TNF alpha chez des patients ayant requ de fafon prolong6e une irrtmunosuppression. Communication affich6e 28
Le nodule de Soeur Marie-Jos~phe G. Le Bou~dec, P. Gimbergues, J. Dauplat Service de chirurgie, centre r~giona/ de /utte contre /e cancer Jean-Perdn, 58, rue Monta/embert, BP 392, 6301 t C/ermont-Ferrand cedex 1, France
La mdtastase ombilicale d'un cancer visceral intra-abdominal ou pelvien porte le pr6nom de la superintendante de la clinique Mayo (Rochester, USA) qui remarqua la signification p6jorative de cette intumescence cutan6e au d6but du si~cle dernier. Nous rapportons deux cas d'origine ovarienne. M.B., 55 ans, consulte pour un nodule indur6 indolore ench~ss6 dans l'ombilic, associ6 a u n e ascite. L'examen gyn6cologique d6couvrc une masse pelvienne fix6e. La tomodcnsitom6trie met en 6vidence une carcinose p6riton6ale diffuse 6tendue aux coupoles diaphragmatiques. Taux s6rique du CA 125 = 10,339 UI/mL. Le diagnostic d'adduocarcinome peu diff6renci6 de type endom6trio'ide est obtenu sur piece d'omphalectomie. La chirurgie aprbs 3 cures de chimioth6rapie n6oadjuvante Taxol-Carboplatine a permis une r6duction tumorale compl&e. M.P., 79 ans, a 6t6 trait6e pour un cancer de l'ovaire de stade IIIc par chirurgie optimale puis 6 cures de chimioth6rapie. Apr6s 3 arts de r6mission, apparatt une tum6faction ombilicale violac6e rapidement fistul6e. Le bilan d'imagerie trouve des ad6nom6galies lombo-aortiques et une carcinose p6riton6ale macronodulaire. Taux s6rique du CA 125 = 3.573 UI/mL. Malgr6 la chimioth6rapie, le d6c~s survient 18 mois plus tard (M + foie). Le nodule de S~eur Marie-Jos~phe n'est pas une ad6nopathie m6tastatique puisqu'il n'y a pas de ganglion lymphatique dans l'ombilic mais un implant pari6tocutan6 r~sultant d'un essaimage par voie vasculaire ou par contigtfft6 t6moignant comme ici d'une carciuose p6riton6ale sousjacente. L'6tiologie ovarienne primitive repr6sente 16 % des cas publi6s (Galvan VG. A n n Intern M e d 1998 ; 128 : 410). Une nouvelle g6n6ration de m6tastases ombilicales est repr6sent6e par les greffes n6oplasiques sur trajets de trocart 6maillant la prise en charge coelioscopique de cancers digestifs ou gyn6cologiques.