Lymphome thyroïdien primitif. À propos de cinq observations

Lymphome thyroïdien primitif. À propos de cinq observations

A162 traitement suppresseur, cinq ont eu une IRAthérapie sous-Thyrogen (30 mCi) et six patients de très faible risque ont été surveillés. Conclusion.—...

57KB Sizes 0 Downloads 103 Views

A162 traitement suppresseur, cinq ont eu une IRAthérapie sous-Thyrogen (30 mCi) et six patients de très faible risque ont été surveillés. Conclusion.— Il s’agit d’une étude de faisabilité sur une série limitée mais homogène de CDT cN0. La technique du GS a permis d’obtenir un staging pN précis dans le compartiment central et latéral. Cette technique permet de proposer aux patients un évidement latéral en cas de positivité des GS. Des études à plus grande échelle sont utiles afin de connaître le rôle pronostique de l’atteinte des GS dans les CDT et l’impact du curage latéral sur la récidive et la survie. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.503

Cancérologie P151

Lymphome thyroïdien primitif. À propos de cinq observations W. Kermani a,∗ , B. Gassab a , M. Bellakhdhar a , S. Kanoun belajouza b , M. Ben ali a , M. Abdelkéfi a , M. Belcadhi a , N. Bouaouina b , K. Bouzouita a a Service d’ORL, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie b Service de cancérologie radiothérapie, CHU Farhat Hached, Sousse, Tunisie ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Les lymphomes non hodgkiniens (LMNH) primitifs de la glande thyroïde sont rares : ils représentent moins de 2 à 5 % des cancers de la thyroïde et moins de 5 % des lymphomes extra ganglionnaires. Par leur rareté et leur polymorphisme clinique, ils posent encore des difficultés diagnostiques. Nous étudions les stratégies diagnostiques et thérapeutiques actuelles de ces tumeurs, ainsi que leurs éléments pronostiques. Patients et méthodes.— Étude rétrospective ayant colligé cinq observations de lymphomes thyroïdiens primitifs diagnostiqués et pris en charge dans notre service entre 2000 et 2011. Résultats.— Notre série a regroupé cinq patients atteints d’un LMNH primitif de la thyroïde dont deux hommes et trois femmes. La médiane d’âge était de 65 ans. L’examen cervical avait objectivé dans tous les cas un goitre multinodulaire avec présence d’adénopathies cervicales dans quatre cas. L’échographie cervicale a noté un goitre multinodulaire dans tous les cas. Une thyroïdectomie totale a été pratiquée chez deux malades. Une trachéotomie a été pratiquée chez une patiente pour dyspnée aiguë. L’examen histopathologique avec immunomarquage a conclu dans tous les cas à un lymphome malin non hodgkinien : un lymphome de type MALT dans un cas, et un LMNH à grandes cellules de phénotype B dans les quatre cas restants dont un cas de lymphome de manteau à double localisation thyroïdienne et gastrique. Trois patients avaient rec ¸u une polychimiothérapie de type CHOP. Une patiente était décédée 15 jours après la réalisation d’une trachéotomie, et la deuxième patiente un an après chimiothérapie. Les trois autres n’avaient pas présenté de récidive après un suivi médian de 16,5 mois. Conclusion.— Le lymphome malin primitif de la thyroïde reste une entité rare qui doit être évoquée devant toute augmentation rapide de la taille d’un nodule ou d’un goitre. Son diagnostic est histologique. La conduite thérapeutique est actuellement mieux codifiée : radiothérapie, immunothérapie et chimiothérapie constituent les traitements de référence, la chirurgie n’étant utile que dans un but diagnostique et non thérapeutique. Leur pronostic, dépend comme tout lymphome de l’histologie et du stade de la maladie. Il est généralement favorable avec un taux de survie à cinq ans de 70 à 80 %. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.504

Posters P152

Lymphome de la thyroïde révèle par une dyspnée laryngée : à propos de quatre cas et revue de littérature L. Taali ∗ , M. Fassih , R. Abada , S. Rouadi , M. Mahtar , M. Roubal , M. Janah , R.F. Kadiri Hôpital 20 Août, Casablanca, Maroc ∗ Auteur correspondant.

But de la présentation.— Les lymphomes thyroïdiens sont rares. Ils peuvent être primitifs, représentant 1—5 % des néoplasies thyroïdiennes et se développant dans la plupart des cas sur une affection thyroïdienne préexistante. Le but de notre étude est de discuter, après revue de littérature, les difficultés diagnostiques et les modalités thérapeutiques, tout en précisant la place de la chirurgie dans les lymphomes thyroïdiens. Patients et méthodes.— Nous rapportons quatre cas de lymphomes thyroïdiens, sur une période de deux ans. Résultats.— Tous les patients sont de sexe féminin. L’âge moyen est de 62 ans ; les quatre patientes sont admises au service des urgences dans un tableau de dyspnée laryngée ; sur un énorme goitre douloureux pour trois patients, et un blindage cervical dans un seul cas. Le périmètre cervical moyen était de 47 cm, et une seule patient avait des adénopathies cervicales. Après mise en condition (position demi-assise, oxygène et corticothérapie), uniquement trois patientes ont bénéficiés d’un scanner cervicothoracique qui a montré une thyroïde augmentée de volume dans tous les cas, avec composante médiastinale dans deux cas, et refoulement de l’axe aérodigestif dans tous les cas, avec envahissement laryngé et du premier anneau trachéal pour une seule patiente ; une trachéotomie en urgence a été réalisée pour les quatre patients, avec biopsie de la thyroïde. Dont l’étude histologique a confirmé le diagnostic de lymphome malin non Hodgkinien. Le traitement de référence a consiste en une chimiothérapie de type : une cure de CHOP (cyclophosphamide, doxorubicine, vincristine et prednisone) + une cure de COP. L’évolution clinique et scannographique était favorable pour trois patientes ; avec régression du volume tumoral thyroïdien, une patiente est perdue de vue. Conclusion.— Le lymphome malin de la thyroïde est l’une des rares tumeurs malignes de cette glande. Son diagnostic est difficile à déterminer du fait de la non spécificité des signes cliniques et histologiques, seule l’étude immuno-histochimique de la pièce opératoire permet le diagnostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.aforl.2013.06.505 P153

Cancer différencie de la thyroïde : aspects diagnostiques et thérapeutiques

A. Bouchair ∗ , A. Daoudi , S. Zitouni , N. Djerad , A. Farhi , A. Saidia Service d’ORL, hôpital Dorban, Annaba, Algérie ∗ Auteur correspondant. But de la présentation.— Soulever les aspects épidémiologiques et les problèmes diagnostiques rencontrés et tenter d’évaluer les résultats en fonction des données de la littérature internationale analysée à cet effet. Patients et méthodes.— Entre janvier 2003 et décembre 2012, 1401 chirurgies thyroïdiennes ont été pratiquées. Au cours de cette période, 204 cas de cancer toutes histologies confondues ont été recensés soit 4,5 %. Résultats.— Les auteurs ont colligé 163 cas de cancer différencié soit 79,9 % du nombre total des cancers. Cent huit soit 66,25 % de ces cancers étaient des papillaires alors que 55 soit 33,74 % étaient des carcinomes vésiculaires. Le sexe féminin est représenté dans