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Re ´sume ´s 78 ´marche Les indications de transfusions en UHCD : une de ´ qualite A. Souab, H. Dib, F. Bussienne, X. Joncquez, F. Staikowsky ´union, Urgences—SMUR—UHCD—Hyperbarie, CHR de la Re ´union Saint-Pierre, Re ´s. — Transfusion ; UHCD ; Qualite Mots cle ´ Introduction. — Les indications de transfusions en urgence (T) font re ´fe ´rences aux recommandations de l’Afssaps. Dans le cadre de la de ´marche qualite ´, nous avons e ´value ´ celle-ci au sein de notre service suite a ` une proce ´dure interne pluridisciplinaire e ´dite ´e en 2004. Celle-ci a pour objet de pre ´ciser les proce ´dures de la transfusion en pe ´riode de garde et week-end et les services concerne ´s. ´tude re ´riel. — E Mate ´trospective du 1er janvier au 30 juin 2007 des T en UHCD, e ´valuation de la pertinence des indications dans le cadre de la proce ´dure. ´sultats. — Au cours de cette pe Re ´riode, il y a eu 61 transfusions, soit 4,5 % de l’ensemble des T et elles repre ´sentent 5,75 % des entre ´es de l’unite ´. L’a ˆge moyen est de 63 ans et la sex-ratio de 1,7. Les ante ´ce ´dents transfusionnels sont re ´pertorie ´s pour 51 patients, soit 82 % des dossiers et un sur deux a de ´ja ` eu une T. Le nombre moyen de culots transfuse ´s est de 2,5 avec des extre a cinq. Les actes ont lieu dans ˆmes d’un ` 93 % en garde et week-end. Le terrain ne ´cessitant ces T est pour 15 cas (25 %) des insuffisants he ´patiques, 12 cas (20 %) des insuffisants re ´naux et pour cinq cas (8 %) des insuffisants coronariens. Les e ´tiologies justifiant ces T sont pour 28 cas (46 %) des he ´morragies digestives et 11 e ´tats de choc (18 %). Nous repertorions trois crises dre ´panocytaires. Le taux d’Hb est infe a 7 dans 64 % des cas et entre 7 et 10 g/L pour ´rieur ` 36 % des cas. Nous n’avons que quatre patients ayant e ´te ´ re ´hospitalise ´s pour le me ˆme motif. Au cours de cette pe ´riode, il n’y a aucun effet secondaire ou inde ´sirable recense ´. Conclusion. — Dans neuf cas sur dix, les Ten UHCD respectent la proce ´dure. Toutefois, un recueil des donne ´es du dossier transfusionnel doit e ˆtre plus exhaustif dans le cadre d’une de ´marche qualite ´. La proce ´dure a permis d’harmoniser et d’ame ´liorer la qualite ´ de prise en charge et les relations entre les multiples intervenants des diffe ´rents services concerne ´s. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.506 79 ´marche qualite ´ concernant la douleur aux urgences Une de G. Heidrich a, S. Aghababaei a, R. Cojocaru a, C. Duja a, G. Mounier a, C. Berna a, L. Calvel a, J. Kopferschmitt b a ˆpitaux Service des urgences adultes de Hautepierre, ho universitaires de Strasbourg, France b ˆle urgences—re ´animations me ´dicales, service des Po ´dicochirurgicales adultes, CAP ho ˆpital civil et urgences me ˆpital de Hautepierre, ho ˆpitaux universitaires de ho Strasbourg, France ´s. — Douleur ; Qualite Mots cle ´ ; Urgences Introduction. — La litte ´rature rapporte l’imparfaite prise en charge (Pec) de la douleur dans les services d’urgences (concept d’oligo-analge ´sie). Afin d’analyser la pratique en
la matie `re aux urgences et l’impact d’une mise en place d’un protocole, une e ´tude de de ´marche qualite ´ de la douleur (Dequad) a e ´te ´ mene ´e en 2007. ´thodes. — Cette e Me ´tude a comme objectif principal d’identifier la re ´alite ´ de la Pec de la douleur avant et apre `s intervention. Chaque audit re ´alise ´ en fe ´vrier et en de ´cembre comporte deux parties ` a savoir une enque ˆte sur dossier et une aupre `s des malades. Cinquante dossiers dans chaque secteur (me ´dical et traumatologique) ont e ´te ´ se ´lectionne ´s selon un algorithme pre ´e ´tabli et le recueil a e ´te ´ re ´alise ´ par les infirmie `res appartenant au groupe « douleur ». Dans un deuxie `me temps, 100 patients (50 dans chaque secteur) ont e a ´te ´ interroge ´s apre `s consentement et ont re ´pondu ` une liste d’items relatifs ` a la Pec de la douleur. En juillet 2007, un protocole de Pec de la douleur a e ´te ´ instaure ´ et diffuse ´ et une sensibilisation des e ´quipes concernant la Pec pre ´coce de la plainte algique du patient et ses modalite ´s a e ´te ´ conduite. ´sultats. — En fe Re ´vrier, l’analyse des dossiers rapporte que la douleur est e ´value ´e dans 80 % des cas a ` l’admission du patient. L’efficacite ´ du traitement antalgique n’est e ´value ´e que chez 40 % des patients, alors que le patient n’est questionne ´ a ` sa sortie que dans 30 % des cas. L’e ´chelle visuelle analogique (Eva) a e ´te ´ la plus souvent utilise ´e (75 %). Concernant la the ´rapeutique, le parace ´tamol est le plus prescrit (50 % des antalgiques). Les morphiniques sont peu utilise ´s. L’enque ˆte aupre `s des patients re ´ve `le que 65 % d’entre eux sont interroge ´s sur leur plainte algique de `s l’admission et qu’un antalgique est propose ´ dans 75 % des cas. De plus, on constate une diminution de 25 mm de l’Eva apre `s traitement alors que la litte ´rature admet qu’une variation de plus de 20 mm est significative. Enfin, 50 % des patients sont satisfaits de la Pec de leur douleur alors que 10 % en sont me ´contents. Conclusion. — Au terme de la premie `re e ´tape, on constate que la douleur est pre ´cocement e ´value ´e et sa Pec est rapide. Le point noir est repre ´sente ´ par la trop faible proportion de l’e ´valuation de la plainte algique apre `s traitement antalgique et a ` la sortie des patients. Les objectifs de la deuxie `me e ´tape sont d’e ´tudier l’impact d’une sensibilisation et de l’introduction d’un protocole et d’identifier les axes qui restent ` a ame ´liorer. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.507 80 ´dicalise ´e des prescriptions de sortie aux Maıˆtrise me ´s et typologie des prescriptions dans urgences : modalite un service d’accueil des urgences (SAU) V. Renault-Lanc¸on, J.-B. Le Loch, J. Gay, R. Poirson, L. Moiron Service d’accueil des urgences, centre hospitalier de Roanne, France ´s. — Maıˆtrise me Mots cle ´dicalise ´e ; Urgences ; Prescriptions Objectif. — Apre `s la me ´decine libe ´rale, la maıˆtrise me ´dicalise ´e des prescriptions hospitalie `res devient une priorite ´. En Rho ˆne-Alpes, elles repre ´sentent une part croissante des prescriptions exe ´cute ´es en ville (21 %, soit 232 millions d’euros). L’un des six the `mes de maıˆtrise me ´dicalise ´ de ´finis par la Mission re ´gionale de sante ´ (MRS) porte sur la prescription en de ´nomination commune internationale (DCI). Elle ne
A44 repre ´sentait que 6 % des prescriptions hospitalie `res en 2005. Afin de re ´pondre aux objectifs impose ´s par les tutelles, un e ´tat des lieux des prescriptions de sortie aux urgences est apparu ne ´cessaire. ´tude observationnelle prospective ´riel et me ´thodes. — E Mate sur deux semaines (octobre 2007), avec recueil des ordonnances de sortie (heure, prescription comple `te en DCI ou noms commerciaux, consignes), caracte ´ristiques des patients (a ˆge, sexe, secteur de prise en charge : UHCD, me ´decine, traumatologie). Traitement statistique sous Excel et Numbers. ´sultats. — Cinq cent soixante-huit ordonnances comporRe tant 1194 prescriptions dont 917 me ´dicamenteuses ont e ´te ´ e ´tudie ´es. Parmi, 76 % concernent le secteur traumatologie ; 19 % le secteur me ´decine et 5 % l’UHCD. Les prescriptions manuscrites repre ´sentent 52 % des ordonnances. Les antalgiques repre ´sentent 53 % des prescriptions, les anti-inflammatoires 14 %, les antibiotiques 5,6 %. Les dix prescriptions les plus fre ´quentes repre ´sentent 90 % des prescriptions. Parmi les prescriptions, 64,5 % sont re ´alise ´es en nom commercial, ne ´anmoins, 56,6 % des antalgiques sont prescrits en DCI. Des consignes de surveillance ou conseils figurent significativement plus souvent sur les ordonnances informatise ´es (71,6 versus 44,3 %, Khi-2 significatif). Discussion.— La distribution des classes the ´rapeutiques prescrites est e ´troitement corre ´le ´e a ` l’activite ´ d’un SAU de taille moyenne (30 000 passages par an), majoritairement traumatologique. La qualite ´ des ordonnances informatise ´es semble meilleure que celle des ordonnances manuscrites. La proportion de prescription en DCI, supe a la moyenne ´rieure ` hospitalie `re, n’en reste pas moins en dessous du ratio obtenu en ville depuis 2005. Conclusion. — Cet e ´tat des lieux a permis une prise de conscience et l’exploitation de la forte marge de progression : par la substitution syste ´matique en DCI des quatre prescriptions me ´dicamenteuses les plus fre ´quentes et l’augmentation des ordonnances informatise ´es. Cette maıtrise me ´dicalise ´e des prescriptions s’inscrit finalement dans une de ´marche globale de qualite ´ aux urgences. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.508 81 ´es ` Pertinence des hospitalisations non programme a partir du service des urgences C. Bussy a, M. Merad-Taoufik b, G. Nitenberg a, D. Soum b, Z. Hamdoud b, M. DiPalma b, P. Ruffie ´ b, S. Antoun b a ´ des soins, institut Gustave-Roussy, Direction de la qualite Villejuif, France b Service des urgences, institut Gustave-Roussy, Villejuif, France ´s. — Hospitalisation non programme Mots cle ´e ; Pertinence ; Re ´fe ´rentiel Introduction. — L’e ´valuation de la pertinence des admissions non programme ´es (ANP) est un e ´le ´ment important pour ame ´liorer la qualite ´ de la prise en charge dans le contexte de la diminution des capacite ´s d’accueil hospitalie `res. L’objectif de l’e ´tude est d’analyser, dans un institut de cance ´rologie, la pertinence des ANP par rapport a ` un re ´fe ´rentiel national. ´thodes. — Tous les patients hospitalise Me ´s a ` partir des urgences ont e ´te ´e ´tudie ´s prospectivement sur une pe ´riode de trois
Re ´sume ´s mois. La pertinence de l’hospitalisation a e ´te ´ analyse ´ par rapport au re ´fe ´rentiel Appropriateness Evaluation Protocol version franc¸aise « AEPF ». Cet outil est compose ´ de 16 crite `res inde ´pendants du diagnostic et valide ´s pour les ANP : dix crite a la de `res sont lie ´s a ` la se ´ve ´rite ´ clinique et six ` ´livrance des soins. L’admission est de ´clare ´e pertinente si au moins un des crite `res de la grille est pre ´sent. ´sultats. — Quatre cent soixante-seize patients ont e Re ´te ´ e ´value ´s. Dans 420 des cas, les hospitalisations ont e ´te ´ juge ´es pertinentes (88 %). Dans 1 % (6/476) des cas, on ne retrouvait pas de crite `re de pertinence de l’outil AEPF, mais l’e ´tat de sante ´ du patient ne ´cessitait le recours au plateau technique. Les motifs cliniques les plus fre a l’origine des ´quemment ` admissions sont une atteinte des fonctions essentielles (22 %), la pre ´sence d’un syndrome fe ´brile (15 %), un coma ou des troubles de la conscience (4,5 %). Les soins qui ont motive ´ les admissions sont une chirurgie ou un acte me ´dical dans les 24 heures (16,5 %), la ne ´cessite ´ d’un traitement intraveineux (12,5 %), l’e ´quilibrage d’un traitement antalgique (10 %) et la surveillance des signes vitaux (2 %). Dans 11 % des cas (50/476), les ADM ont e ´te ´ juge ´es non pertinentes : 48 % l’ont e ´te ´ pour un soutien psychologique ou une aide sociale ; 42 % dans l’attente d’une de ´cision diagnostique ou the ´rapeutique ; 6 % pour une simple surveillance et 4 % sans qu’aucun besoin spe ´cifique soit identifie ´. Conclusion. — Les outils de pertinence des ANP peuvent e ˆtre applique ´s dans le cadre particulier des urgences en cance ´rologie. Ils ont permis de mettre en e ´vidence 11 % d’amission non justifie ´es et de cibler les actions sur le soutient psychologique et l’anticipation des proble `mes sociaux. doi: 10.1016/j.jeur.2008.03.509 82 ´ ´sultats ` Epistaxis aux urgences : quels re a un mois ? M. Fare `s a, H. Parnot a, J.L. Buisson a, J.-Y. Boire b, J. Schmidt a a ˆle urgences et laboratoire de the ´rapeutique, CHU et Po ´ de me ´decine de Clermont-Ferrand, Clermontfaculte Ferrand, France b ´ de me ´decine de Laboratoire de biostatistiques, faculte Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, France ´pistaxis ; Re ´s. — E Mots cle ´cidive ; Antibioprophylaxie Introduction. — Les e ´pistaxis re ´currentes repre ´sentent l’urgence ORL la plus fre ´quente. En effet, 60 % de la population ge ´ne ´rale aurait de ´ja ` souffert d’une e ´pistaxis au moins une fois dans leur vie. Paradoxalement, 5 ` a 10 % d’entre elles ne a ´cessitent une prise en charge me ´dicale et seulement 0,5 ` 1 % des e ´pistaxis seront prises en charge par un otorhinolaryngologiste. De nombreuses e ´tudes ont montre ´ que plus de 80 % de toutes les e ´pistaxis proviendraient de la re ´gion ante ´rieure du septum nasal au niveau du plexus de Kiesselbach, zone facilement accessible a ` une the ´rapeutique non invasive. Quand est-il du suivi des patients ayant be ´ne ´ficie ´s d’un traitement de leur e ´pistaxis dans notre structure d’urgence ? ´riel et me ´thode. — Nous avons effectue Mate ´ une e ´tude re ´trospective, monocentrique et observationnelle. Cette e ´tude a porte ´ sur une pe ´riode de trois mois avec suivi d’une cohorte de 59 patients enregistre ´s sur un mois. Les