Nodule cutané isolé révélant une maladie de Kaposi

Nodule cutané isolé révélant une maladie de Kaposi

Posters Discussion.— L’association LTC et autre processus malin primitif reste rare. Il s’agit le plus souvent de néoplasies solides ou d’hémopathies ...

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Posters Discussion.— L’association LTC et autre processus malin primitif reste rare. Il s’agit le plus souvent de néoplasies solides ou d’hémopathies malignes. Ces associations pourraient résulter de facteurs environnementaux (tabagisme), génétique, d’une infection sous-jacente par un virus oncogène, par l’effet mutagène des chimiothérapies ou par des anomalies des lymphocytes T. Conclusion.— Les explorations initiales et de suivi des lymphomes cutanés primitifs sont loin d’être standardisées. Un contrôle périodique est nécessaire pour un dépistage précoce de ces associations. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.253 P250

Nodule cutané isolé révélant une maladie de Kaposi K. Chakir a , M. Bouaddi a , F. Elamrani a , A. Elouazzani a , K. Jouid a , F. Kettani b , B. Hassam a , N. Ismaili a a Service de dermatologie, CHU Ibn Sina, Rabat, Maroc b Centre d’anatomie pathologique Nations Unies, Rabat, Maroc La maladie de Kaposi (MK) est une affection multifocale à expression cutanée et viscérale. Un patient de 60 ans sans antécédents pathologiques ni prise médicamenteuse qui s’est présenté en consultation pour lésion cutanée évoluant six mois auparavant ; ayant commencé par une macule puis une papule pour devenir à la fin nodulaire .L’examen clinique a objectivé une lésion nodulaire exophytique pédiculée érythémateuse siégeant sur la région sus claviculaire gauche et mesurant 2 cm de grand axe surmontée d’une croûte jaunâtre adhérente ; le reste de l’examen cutanéomuqueux n’a pas révélé d’autres lésions dermatologiques ; pas d’adénopathies périphériques ; une biopsie-exérèse a été réalisé par électro-section avec étude histologique objectivant une prolifération fusocellulaire disposée en lobules avec des fentes vasculaires ; un immunomarquage de la population tumorale par l’ HHV8 était franchement positive ; la sérologie HHV8 positive ; la sérologie VIH négative ; la NFS ; ionogramme ; fonction hépatique et rénale étaient sans anomalies ; les radiographies pulmonaire et des extrémités étaient normales ; une échographie abdominale montrait une légère stéatose ; la fibroscopie digestive haute était normale. On n’a pas noté de récidive après l’exérèse. Au cours de la MK classique, les lésions cutanées sont volontiers symétriques, bilatérales, prédominant sur les membres inférieurs ; elles sont plutôt ubiquitaires dans la MKsida. Notre patient avait un nodule cutané sus claviculaire isolée en dehors du sida ; L’abstention thérapeutique avec une surveillance régulière est l’attitude la plus commune au cours des formes localisées et peu évolutives n’entraînant pas de gêne importante. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.254 P251

Lymphome B cutané à petites cellules de la zone marginale de localisation inhabituelle S. Attallah , F. Hali , H. Benchikhi Service de dermatologie et vénérologie, CHU Ibn Rochd, Casablanca, Maroc Introduction.— Les lymphomes cutanés B à cellules de la zone marginale sont rares (7 % des lymphomes cutané), situés le plus souvent sur le tronc ou les membres. Nous rapportons une observation médicale d’un lymphome B cutané à cellule de la zone marginale de localisation inhabituelle. Observation.— Un homme de 56 ans, sans antécédents pathologiques particuliers, présentait depuis 1998 une masse temporopariétale de 15/10 cm indolore et non alopécique, augmentant progressivement de taille avec notion de poussée et rémission. La patient a consulté chez plusieurs médecins, ou il a bénéficié de biopsies multiples mais sans confirmation histologique. L’état général

S119 de ce patient était conservé, le reste de l’examen clinique ne révélait pas d’autres atteintes ganglionnaires ou extra ganglionnaires. Hémogramme, taux des lactico déshydrogénases-LDH, sérologie de la borréliose) et, les explorations radiologiques (radiographie du thorax, scanner thoracoabdominal) étaient normaux. L’examen histologique de la biopsie cutanée avait montré une infiltration dermique par prolifération lymphoïde, d’architecture diffuse disséquant les faisceaux collagènes entourant les annexes. Cet infiltrat est composé de cellules de petite taille au noyau vésiculeux rond ou ovalaire et encoché. Ces cellules exprimaient l’anti-CD20/BCL2. Elles n’exprimaient pas I’antiCD5 et I’anti-CD10, ni BCL6. Au vu de ces résultats, le diagnostic de lymphome B cutané diffus à petites cellules de la zone marginale a été retenu, et un traitement à base de chimiothérapie a été instauré (CHOP). Le patient avait rec ¸u deux cures de CHOP. L’évolution était marquée par l’affaissement de la lésion cutanée. Le recul actuel est de quatre mois. Commentaires.— Notre observation est particulière vu la rareté des lymphomes cutanés B à cellules de la zone marginale dans notre contexte, la localisation céphalique qui reste inhabituelle. Une étude publiée sur les corrélations anatomocliniques des lymphomes cutanés primitifs B colligeant 44 cas ; 33 cas (75 %) étaient des lymphomes B de la zone marginale (LZM), localisés principalement au tronc ou la face avec une récidive dans un autre site muqueux a été observée dans 3 cas. L’évolution prolongée de la lésion chez notre patient plus que vingtaine d’années sans atteinte ganglionnaire ou extra ganglionnaire, confirme le bon pronostic de ces types de lymphomes cutanés. http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.01.255 P252

Carcinome basocellulaire pagétoïde du mamelon révélateur d’un syndrome de Gorlin C. Laroum , S. Chehad , S. Baghou Service de dermatologie, CHU Benbadis, Constantine, Algérie Introduction.— La naevomatose basocellulaire ou syndrome de Gorlin Goltz est une affection dysembryoplasique de transmission AD ; caractérisée par la survenue précoce de multiples carcinomes basocellulaires, associés à des lésions osseuses, neurologiques, et endocriniennes. Le CBC du mamelon est de survenue très rare. Seulement 35 cas sont rapportés à travers le monde. Nous rapportons le cas d’un CBC pagétoïde du mamelon au cours d’un syndrome de Gorlin pris pour une maladie de Paget. Observation.— Une patiente âgée de 68 ans, sans ATCDS pathologiques, nous est orientée par son médecin gynécologue pour une lésion pagétoïde du mamelon droit évoluant depuis quelques mois. L’examen dermatologique, retrouve une lésion érythémateuse arrondie, de 3 cm de taille, superficielle, à bords nets, à surface irrégulière, avec un centre ulcéro-crouteux, siégeant sur et à la périphérie du mamelon droit. La palpation du sein ne retrouve pas de nodule. On décrit également d’autres lésions similaires au nombres de 04, de taille variable, à surface non ulcérée, parfois squamo-crouteuse, au niveau : la région temporale droite, abdomen, les membres inférieurs. La malade présente également plusieurs grains de milium au niveau du visage et des doigts, parfois sur un érythème télangiectasique, des pits palmaires, et un kyste épidermoïde du pouce gauche. Par ailleurs, on note une lésion atrophique blanchâtre au niveau de l’arête du nez correspondant à la cicatrice d’une intervention chirurgical pour un carcinome basocellualire. L’histologie d’une biopsie cutanée de la lésion du mamelon retrouve une prolifération tumorale réalisant des images en gourdes de la partie profonde de l’épiderme ne dépassant pas le derme superficiel faite de cellules de type basale à cytoplasme réduit basophile et disposées perpendiculairement en palissade périphérique. Cet aspect évoque un CBC pagétoÏde. Devant l’ensemble de ces éléments ; le diagnostic du syndrome de Gorlin est posé,