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Obésité morbide et fertilité masculine : impact d’une chirurgie bariatrique
SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 310–321
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Résultats.– Parmi les patients explorés, 20 patients présentaient ces critères. Leur âge moyen (min–max) était de 35,8 ans (22–58) ans. L’inhibine B moyenne (min, max) était à 180,5 ng/mL (95–285) confirmant une fonction sertolienne normale et la testostérone supérieure à 10 nmol/L. Pour trois patients une fertilité spontanée était décrite. Les valeurs moyennes+ (min–max) en UI/L étaient respectivement pour FSH de 3,09 (1,10–7,2) et pour LH 3,57 (1,3–5,8). Conclusion.– Ainsi, nous observons des valeurs de références plus basses que celles établies par la société Abbott (FSH 0,47–9,98 UI/L et LH : 0,78–4,93 UI/L) ou que celles obtenues par technique immunoradiométrique (FSH 1,9–11,6 et LH : 1,2–7,8).
niques des patients n’a été relevée. Six à douze mois après la chirurgie (dix sleeve-gastrectomies et deux by-pass), quatre patients ont réalisé un contrôle du spermogramme. Aucun ne présentaient d’altérations majeures des paramètres spermatiques. Chez deux patients, on observait néanmoins une augmentation des anomalies morphologiques. Conclusion.– Ces résultats préliminaires alimentent la controverse concernant le potentiel impact délétère de la chirurgie bariatrique sur le sperme. Un échantillon plus large est nécessaire pour conclure. En attendant, une cryoconservation de spermatozoïdes est fortement recommandée avant chirurgie bariatrique chez l’homme en âge de procréer.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.261
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.263
P1-117
P1-119
Caractérisation et effet de la visfatine dans les fonctions ovariennes bovines
Anomalies de la différenciation sexuelle de diagnostic tardif : à propos de 11 cas
M. Reverchon ∗ , C. Ramé , J. Dupont UMR 7247INRA-CNRS-université de Tours-Haras Nationaux, Nouzilly, France ∗ Auteur correspondant. Objectif.– L’objectif de cette étude est de caractériser et d’étudier l’effet de la visfatine au sein de l’ovaire de vache et plus particulièrement son implication dans les fonctions des cellules de la granulosa. Patients et méthodes.– Des cultures primaires de cellules de la granulosa bovine (CGB) ont été réalisées. Par RT-PCR et western blot nous avons analysé les ARNm et les protéines de la visfatine. Par dosage RIA nous avons déterminé les stéroïdes produits dans le milieu de culture et analysé par PCR en temps réel l’expression de la visfatine dans les cellules de la granulosa. Résultats.– Par RT-PCR et western blot nous avons montré la présence de la visfatine dans différents compartiments ovariens (follicule (cellules de la granulosa, thèque, ovocyte) et corps jaune). Dans les CGB l’expression de la visfatine est augmentée après stimulation avec de IGF-1 (10−8 M, 48 h) et diminuée par la metformine (10−2 M, 48 h), un insulino-sensibilisateur. La visfatine recombinante humaine (10 ng/mL) augmente la sécrétion de stéroïdes induite par l’IGF-1 (10−8 M, 48 h) dans les CGB mais n’a pas d’effet au niveau basal ou en réponse à la FSH (10−8 M, 48 h). Discussion.– La visfatine est exprimée dans l’ovaire de vache. Plus spécifiquement au sein des CGB la visfatine augmente la sécrétion des stéroïdes. Des études complémentaires sont en cours pour étudier les mécanismes moléculaires impliqués en utilisant un lentivirus exprimant un shRNA de la visfatine et pour déterminer le rôle de la visfatine au niveau de la maturation ovocytaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.262 P1-118
Obésité morbide et fertilité masculine : impact d’une chirurgie bariatrique F. Bauden a , C. Dupont b , N. Sermonade b , C. Baudry a , J.M. Catheline c , C. Barrat b , R. Cohen c , H. Bihan a , R. Levy b a Avicennes, Bobigny, France b Jean-Verdier, Bondy, France c Delafontaine, Saint-Denis, France Introduction.– Des cas d’azoospermie ou d’altérations sévères des paramètres du sperme ont été rapportés chez des hommes obèses ayant subi une chirurgie bariatrique. Les hypothèses soulevées sont la libération de polluants stockés dans le tissu adipeux lors de la perte de poids ou des carences en micronutriments. Des études surveillant la fertilité masculine après la chirurgie sont nécessaires. Patients et méthodes.– Depuis 2009, nous incitons les candidats à une chirurgie bariatrique à réaliser un spermogramme avant et après l’intervention. Résultats.– Onze patients ont réalisé un spermogramme avant leur intervention. Les caractéristiques des patients étaient : âge 35,3 ± 9,5 ans (20 à 48 ans), poids 131 ± 10,7 kg, IMC 42,3 ± 2,9 kg/m2 . Sept n’avaient jamais eu d’enfants. Les spermogrammes ne présentaient pas d’anomalies importantes, hormis une hypospermie pour trois d’entres eux, et une tératozoospermie modérée pour sept patients. Aucune relation entre ces anomalies et les caractéristiques cli-
F. Hasbellaoui a,∗ , A. Khellaf a , K.A. Hadabi b , M. Semrouni a a Service endocrinologie centre Pierre-et-Marie-Curie, Alger, Algérie b Gynécologie secteur libéral, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– Les anomalies de la différenciation sexuelles (ADS) constituent une entité relativement rare en endocrinologie regroupant les dysgénésies et les peudo hermphrodismes. Le diagnostic doit se faire le plus précocement possible vu le retentissement sur le pronostic en particulier social des patients. Objectif.– L’objectif de ce travail est de rapporter une série de 11 « patientes » diagnostiquées ADS à l’age adulte. Résultats.– L’âge moyen de découverte est de 22 ans. Toutes nos patientes étaient déclarées de sexe féminin la naissance et éduquées comme telles sur les 11 patientes : – trois cas familiaux : ◦ deux sœurs avec insensibilité partielle aux androgènes, ◦ trois sœurs avec insensibilité complète aux androgènes, ◦ deux sœurs avec dysgénésie testiculaire 46XY ; – quatre cas sporadiques : ◦ trois patientes avec insensibilité complète aux androgènes, ◦ une patiente avec dysgénésie testiculaire 46XY. Toutes ces patientes ont été évaluées sur le plan biologique ; génétique ; psychiatrique et morphologique. Elles ont bénéficié de chirurgie orchidectomie avec ou sans réfection des organes génitaux externes. Conclusion.– La rareté de ces anomalies ne doit pas sous estimer l’importance de l’examen clinique néonatal et la surveillance régulière et l’exploration des aménorrhée primaire chez la jeune fille. Quand le diagnostic d’ADS fait tardivement à l’age adulte le pronostic de vie social peut être compromis et les difficultés de traitement chirurgical peuvent aggraver ce retentissement. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.264 P1-120
Dysgénésie gonadique pure 46XX : à propos d’un cas
H. Samira ∗ , K. Hakkou , R. Zermouni , A. Chraibi Service d’endocrinologie et de maladies métaboliques, CHU de Rabat, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Introduction.– La dysgénésie gonadique pure XX est liée à une anomalie de développement des ovaires qui survient précocement dans la vie intra-utérine dont la résultante est une fille sans ambiguïté sexuelle impubère infertile ; le cas de notre patiente. Observation.– Il s’agit de Mlle Z.H., âgée de 21 ans, issue d’un mariage consanguin qui se présente tardivement pour une aménorrhée primaire. Cliniquement, elle a une taille à 172 cm, ne présente pas de syndrome dysmorphique particulier. L’examen de ses organes génitaux externes ne note pas d’ambiguïté sexuelle. Elle
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Résultats.– Parmi les patients explorés, 20 patients présentaient ces critères. Leur âge moyen (min–max) était de 35,8 ans (22–58) ans. L’inhibine B moyenne (min, max) était à 180,5 ng/mL (95–285) confirmant une fonction sertolienne normale et la testostérone supérieure à 10 nmol/L. Pour trois patients une fertilité spontanée était décrite. Les valeurs moyennes+ (min–max) en UI/L étaient respectivement pour FSH de 3,09 (1,10–7,2) et pour LH 3,57 (1,3–5,8). Conclusion.– Ainsi, nous observons des valeurs de références plus basses que celles établies par la société Abbott (FSH 0,47–9,98 UI/L et LH : 0,78–4,93 UI/L) ou que celles obtenues par technique immunoradiométrique (FSH 1,9–11,6 et LH : 1,2–7,8).
niques des patients n’a été relevée. Six à douze mois après la chirurgie (dix sleeve-gastrectomies et deux by-pass), quatre patients ont réalisé un contrôle du spermogramme. Aucun ne présentaient d’altérations majeures des paramètres spermatiques. Chez deux patients, on observait néanmoins une augmentation des anomalies morphologiques. Conclusion.– Ces résultats préliminaires alimentent la controverse concernant le potentiel impact délétère de la chirurgie bariatrique sur le sperme. Un échantillon plus large est nécessaire pour conclure. En attendant, une cryoconservation de spermatozoïdes est fortement recommandée avant chirurgie bariatrique chez l’homme en âge de procréer.
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.261
http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.263
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Caractérisation et effet de la visfatine dans les fonctions ovariennes bovines
Anomalies de la différenciation sexuelle de diagnostic tardif : à propos de 11 cas
M. Reverchon ∗ , C. Ramé , J. Dupont UMR 7247INRA-CNRS-université de Tours-Haras Nationaux, Nouzilly, France ∗ Auteur correspondant. Objectif.– L’objectif de cette étude est de caractériser et d’étudier l’effet de la visfatine au sein de l’ovaire de vache et plus particulièrement son implication dans les fonctions des cellules de la granulosa. Patients et méthodes.– Des cultures primaires de cellules de la granulosa bovine (CGB) ont été réalisées. Par RT-PCR et western blot nous avons analysé les ARNm et les protéines de la visfatine. Par dosage RIA nous avons déterminé les stéroïdes produits dans le milieu de culture et analysé par PCR en temps réel l’expression de la visfatine dans les cellules de la granulosa. Résultats.– Par RT-PCR et western blot nous avons montré la présence de la visfatine dans différents compartiments ovariens (follicule (cellules de la granulosa, thèque, ovocyte) et corps jaune). Dans les CGB l’expression de la visfatine est augmentée après stimulation avec de IGF-1 (10−8 M, 48 h) et diminuée par la metformine (10−2 M, 48 h), un insulino-sensibilisateur. La visfatine recombinante humaine (10 ng/mL) augmente la sécrétion de stéroïdes induite par l’IGF-1 (10−8 M, 48 h) dans les CGB mais n’a pas d’effet au niveau basal ou en réponse à la FSH (10−8 M, 48 h). Discussion.– La visfatine est exprimée dans l’ovaire de vache. Plus spécifiquement au sein des CGB la visfatine augmente la sécrétion des stéroïdes. Des études complémentaires sont en cours pour étudier les mécanismes moléculaires impliqués en utilisant un lentivirus exprimant un shRNA de la visfatine et pour déterminer le rôle de la visfatine au niveau de la maturation ovocytaire. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.262 P1-118
Obésité morbide et fertilité masculine : impact d’une chirurgie bariatrique F. Bauden a , C. Dupont b , N. Sermonade b , C. Baudry a , J.M. Catheline c , C. Barrat b , R. Cohen c , H. Bihan a , R. Levy b a Avicennes, Bobigny, France b Jean-Verdier, Bondy, France c Delafontaine, Saint-Denis, France Introduction.– Des cas d’azoospermie ou d’altérations sévères des paramètres du sperme ont été rapportés chez des hommes obèses ayant subi une chirurgie bariatrique. Les hypothèses soulevées sont la libération de polluants stockés dans le tissu adipeux lors de la perte de poids ou des carences en micronutriments. Des études surveillant la fertilité masculine après la chirurgie sont nécessaires. Patients et méthodes.– Depuis 2009, nous incitons les candidats à une chirurgie bariatrique à réaliser un spermogramme avant et après l’intervention. Résultats.– Onze patients ont réalisé un spermogramme avant leur intervention. Les caractéristiques des patients étaient : âge 35,3 ± 9,5 ans (20 à 48 ans), poids 131 ± 10,7 kg, IMC 42,3 ± 2,9 kg/m2 . Sept n’avaient jamais eu d’enfants. Les spermogrammes ne présentaient pas d’anomalies importantes, hormis une hypospermie pour trois d’entres eux, et une tératozoospermie modérée pour sept patients. Aucune relation entre ces anomalies et les caractéristiques cli-
F. Hasbellaoui a,∗ , A. Khellaf a , K.A. Hadabi b , M. Semrouni a a Service endocrinologie centre Pierre-et-Marie-Curie, Alger, Algérie b Gynécologie secteur libéral, Alger, Algérie ∗ Auteur correspondant. Introduction.– Les anomalies de la différenciation sexuelles (ADS) constituent une entité relativement rare en endocrinologie regroupant les dysgénésies et les peudo hermphrodismes. Le diagnostic doit se faire le plus précocement possible vu le retentissement sur le pronostic en particulier social des patients. Objectif.– L’objectif de ce travail est de rapporter une série de 11 « patientes » diagnostiquées ADS à l’age adulte. Résultats.– L’âge moyen de découverte est de 22 ans. Toutes nos patientes étaient déclarées de sexe féminin la naissance et éduquées comme telles sur les 11 patientes : – trois cas familiaux : ◦ deux sœurs avec insensibilité partielle aux androgènes, ◦ trois sœurs avec insensibilité complète aux androgènes, ◦ deux sœurs avec dysgénésie testiculaire 46XY ; – quatre cas sporadiques : ◦ trois patientes avec insensibilité complète aux androgènes, ◦ une patiente avec dysgénésie testiculaire 46XY. Toutes ces patientes ont été évaluées sur le plan biologique ; génétique ; psychiatrique et morphologique. Elles ont bénéficié de chirurgie orchidectomie avec ou sans réfection des organes génitaux externes. Conclusion.– La rareté de ces anomalies ne doit pas sous estimer l’importance de l’examen clinique néonatal et la surveillance régulière et l’exploration des aménorrhée primaire chez la jeune fille. Quand le diagnostic d’ADS fait tardivement à l’age adulte le pronostic de vie social peut être compromis et les difficultés de traitement chirurgical peuvent aggraver ce retentissement. http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.264 P1-120
Dysgénésie gonadique pure 46XX : à propos d’un cas
H. Samira ∗ , K. Hakkou , R. Zermouni , A. Chraibi Service d’endocrinologie et de maladies métaboliques, CHU de Rabat, Rabat, Maroc ∗ Auteur correspondant. Introduction.– La dysgénésie gonadique pure XX est liée à une anomalie de développement des ovaires qui survient précocement dans la vie intra-utérine dont la résultante est une fille sans ambiguïté sexuelle impubère infertile ; le cas de notre patiente. Observation.– Il s’agit de Mlle Z.H., âgée de 21 ans, issue d’un mariage consanguin qui se présente tardivement pour une aménorrhée primaire. Cliniquement, elle a une taille à 172 cm, ne présente pas de syndrome dysmorphique particulier. L’examen de ses organes génitaux externes ne note pas d’ambiguïté sexuelle. Elle