Diabète – Genève 2011
P199 Un déficit fonctionnel de la translocation intramitochondriale des acides gras C. Fedou1, B. Mousson De Camaret2, S. Molet1, J.-F. Brun1, J. Mercier1, E. Raynaud De Mauverger1 1
CHRU Lapeyronie, Montpellier ; Hospices Civils De Lyon, Bron.
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Introduction : Les myalgies représentent un motif fréquent de consultation dont les étiologies sont complexes et souvent mal étiquetées. Patients et méthodes : Patiente âgée aujourd’hui de 53 ans, IMC 23,1 kg/m2, présentant en 2008 des épisodes récurrents de douleurs musculaires, sans rhabdomyolyse, de plus en plus invalidantes au quotidien, étiquetées « fibromyalgie ». Réévaluée en 2010 après mise sous L-carnitine. Explorations : test d’effort maximal évaluant la tolérance à l’effort ; calorimétrie indirecte d’effort évaluant la part respective des substrats oxydés ; biopsie musculaire (vastus lateralis) à l’aiguille de Bergström ; polarographie évaluant le métabolisme mitochondrial musculaire ; activité carnitine palmitoyl transférase II (CPT II). Cas clinique : La patiente présentait en 2008 une intolérance à l’effort sévère : VO2 max à 57 % de la valeur prédite, seuil ventilatoire à 31 % de la VO2 max théorique, élévation des potentiels d’oxydoréduction cytosolique (rapport lactate/pyruvate) et mitochondrial (rapport ↕-hydroxybutyrate/acétoacétate). La calorimétrie indirecte d’effort montrait une glucodépendance précoce. Après biopsie musculaire, la polarographie a révélé une altération fonctionnelle de la translocation des acides gras : Vmax, vitesse maximale de respiration mitochondriale, à 1,2 μmol/min/g (2,2-13) pour le substrat palmitoyl-CoA + carnitine ; à 8,1 (2-15) pour le substrat palmitoylcarnitine. L’activité CPT II était très abaissée : 1,69 nmoles/min/mg (1,65-3,95). La patiente a été placée sous L-carnitine (Levocarnyl®, 4 g/jour). Elle a constaté une amélioration significative de sa qualité de vie, dans son travail et ses loisirs. Une biopsie musculaire a été refaite en octobre 2010. La translocation intramitochondriale des acides gras est totalement normalisée en polarographie : Vmax à 5,6 μmol/min/g pour le substrat palmitoyl-CoA + carnitine ; à 6,0 pour le substrat palmitoylcarnitine. Conclusion : Ce cas illustre bien l’importance de la prise en compte de la notion de déficit fonctionnel, objectivé par la polarographie, après biopsie musculaire, dans le contexte des myopathies métaboliques.
P200 La cétose diabétique : facteurs de décompensation O. Fendi, I. Gaigi, E. Khadhraoui, A. Falfoul, F. Ben Mami, N. Trabelsi, A. Achour Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : La cétose est une complication aigue du diabète, il s’agit d’une urgence métabolique fréquente. son traitement repose sur la correction des troubles hydro électrolytiques et glucidiques et le traitement du facteur déclenchant Le but est d’analyser les aspects épidémiologiques et cliniques de cette complication chez nos diabétiques Matériels et méthodes : Étude rétrospective ayant concerné 33 patients hospitalisés dans notre service en urgence pendant le mois d’Octobre 2010. Résultats : Il s’agit de 18 hommes et 15 femmes dont 40 % sont des diabétiques de type1 et 60 % des diabétiques de type 2. L’âge moyen est de 46 ± 17 ans. La cétose est inaugurale dans 33 % des cas. Sur le plan clinique, on note une accen-
tuation des signes cardinaux chez 93,9 % des patients, une altération de l’état général [30,3 %], une fièvre[27,3%], des signes urinaires[27,3%]et des signes respiratoires[12,1%]Les causes déclenchantes retrouvées sont : une infection dans 48,5 % des cas (5 infections urinaire, 5 infections respiratoire, 5infections du pied, 1 abcès dentaire et 1 abcès prostatique), une décompensation cardiaque dans 2 cas, un accident vasculaire cérébral dans 1 cas, post chimiothérapie dans 1 cas, la cétose reste inexpliquée dans 2 cas. Conclusion : Les infections reste la première cause de décompensation chez les patients diabétiques d’où la nécessitée d’un diagnostic précoce et d’une prise en charge énergique de toute infection afin de prévenir les complications acido cétosiques du diabèt.
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gon chez le rongeur. Elle a été localisée dans les ilots pancréatiques et l’antéhypophyse humains, notamment dans les cellules hypophysaires gonadotropes. Les adénomes hypophysaires « non sécrétants » sont quasi-constamment développés à partir de cellules gonadotropes. L’association diabète-adénome hypophysaire gonadotrope, estimée à 22 % des cas par Buurman H (Eur J Endocrinol 2006), apparaît donc fréquente. L’objectif de la présente étude a été d’évaluer l’implication éventuelle de la Pst dans la physiopathologie du diabète associé aux adénomes hypophysaires « non sécrétants ». Patients et méthodes : Les taux plasmatiques de Pst (Kit RIA, Peninsula larboratories) ont été mesurés dans 5 groupes d’adultes : 10 atteints d’un adénome hypophysaire « non sécrétant » associé à un diabète, 10 adénomes hypophysaires « non sécrétants » sans diabète, 10 adénomes sécrétant GH ou ACTH associés à un diabète, 10 diabétiques de type 2 sans adénome hypophysaire, 10 témoins. Aucun des patients n’était atteint d’insuffisance rénale ou hépatique et n’était traité par inhibiteur de la pompe à protons. Une analyse immuno-histochimique à l’aide d’un anticorps dirigé contre la Pst a été réalisée sur 15 des adénomes hypophysaires. Résultats : Les taux plasmatiques de Pst ne sont différents ni entre les diabétiques sans adénome hypophysaire (134 ± 31 pg/ml) et les témoins (122 ± 29 pg/ml) ni chez les patients atteints d’un adénome hypophysaire qu’ils soient diabétiques (189 ± 25 pg/ml) ou non (195 ± 57 pg/ml). Ils sont significativement (p < 0.05) plus élevés chez les patients prélevés avant intervention (391 ± 65 pg/ml, n = 7) que chez ceux prélevés après (149 ± 18 pg/ml, n = 23) sans modification postopératoire du diabète. L’immuno-histochimie anti-Pst s’est révélée majoritairement positive que l’adénome hypophysaire soit ou non associé à un diabète. Conclusion : L’ensemble de ces résultats plaident donc contre un rôle de la Pst dans la physiopathologie du diabète sucré associé aux adénomes hypophysaires « non sécrétants ».
P201 Profil des patients diabétiques hospitalisés pendant le mois d’urgence O. Fendi, C. Demnati, I. Gaigi, F. Benmami, S. Dakhli, A. Achour Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie.
Objectif : Préciser le profil clinico-biologique des patients diabétiques hospitalisés au cours du mois d’urgence Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective ayant concernée 33 patients diabétiques (18 hommes et 15 femmes) hospitalisés en urgence dans le service C de l’institut national de nutrition. Résultats : 40,6 % des patients sont des diabétiques de type 1 et 59,4 % de type 2. L’âge moyen est de 45,94 ± 17,7 ans. Le BMI moyen est de 30,29 ± 27 kg/m2. Tous les patients sont admis dans un tableau de cétose diabétique dont 33,3 % de cétose inaugurale. A l’admission, la glycémie moyenne au doigt était de 4 ± 1,2 g/l. La glycémie à jeun moyenne était de 19,3 ± 6, 4mmol/l et l’HbA1C moyenne était de 13,3 ± 2,3 %. Le diabète était associé à une hypertension artérielle dans 45,5 % des cas et à une dyslipidémie dans 29 % des cas. Les principales complications dégénératives retrouvées étaient la neuropathie périphérique et la rétinopathie diabétique [respectivement 32,3 % et 30 %]. Concernant les complications macro angiopatique : 18,2 % des patients présentaient une artérite des membres inférieurs, 9,1 % étaient coronariens et 9,1 % avaient des antécédents d’accidents vasculaires cérébraux. L’âge, le tabac et l’hypertension artérielle constitue les principaux facteurs de risque cardiovasculaire. Conclusion : L’acidocétose révèle souvent un diabète de type 1 mais peut être le mode de découverte d’un diabète de type 2 jusque là méconnu. D’où la nécessité d’un dépistage précoce du diabète de type 2 surtout dans la population à risque ; obéses ou en surpoids afin de prévenir les complications dégénératives.
P202 La neuropathie diabétique évaluée par le score DN4 : à propos de 30 cas O. Fendi, E. Khadhraoui, C. Demnati, I. Gaigi, F. Ben Mami, N. Trabelsi, S. Dakhli, A. Achour Institut National De Nutrition, TUNIS, Tunisie.
Introduction : La fréquence de la neuropathie diabétique périphérique est diversement appréciée selon les critères pris en compte. Nous nous proposons d’apprécier la fréquence de la neuropathie en se basant sur le score DN4. Matériels et méthodes : Notre enquête a porté sur 30 diabétiques hospitalisés dans le service C de l’institut national de nutrition. Chaque patient a bénéficié d’un interrogatoire minutieux : durée d’évolution du diabète équilibre glycémique et d’une évaluation de la douleur neuropathique par le questionnaire DN4. Résultats : L’âge moyen de nos patients est de 55,4 ± 15,3 ans avec une durée moyenne d’évolution du diabète de 12,23 ± 8,31 ans. La moyenne du score DN4 est de 5 ± 2 points et 80 % des diabétiques ont un score supérieur à 4/10 considérée comme valeur seuil permettant d’identifier une douleur neuropathique.33,3 % des patients ayant un score DN4 pathologique sont déjà sous traitement. Le score DN4est significativement plus élevé chez les hommes (5,72 ± 1,67) que chez les femmes (4,6 ± 2,14). Les scores DN4 sont comparables chez les diabétiques de type 1 et de type 2.le score DN4 augmente significativement (p < 0,02) avec la durée d’évolution du diabète Conclusion : Le questionnaire DN4 est un outil simple qui facilite la reconnaissance de la neuropathie diabétique et une meilleure prise en charge thérapeutique.
P203 La O-GlcNAcylation du facteur de transcription ChREBP contribue aux mécanismes de glucotoxicité dans la cellule bêta pancréatique G. Filhoulaud, J. Girard, C. Postic Institut Cochin, Paris.
Introduction : Les mécanismes de glucotoxicité se manifestent dans les cellules beta par une augmentation de la lipogenèse et du stress oxydatif, ceci conduisant à une altération de la fonction insulino-sécrétoire ainsi qu’à une apoptose accrue. Le facteur de transcription ChREBP, médiateur des effets transcriptionnels du glucose, est fortement exprimé dans les cellules beta, où il régule l’activité de gènes du métabolisme glucidique (L-PK), lipidique (FAS, ACC…) et également celle de TxNIP, médiateur moléculaire des effets toxiques du glucose Diabetes Metab 2011, 37, A36-A108
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dans les cellules beta. L’hyperglycémie se traduit dans ces cellules par une augmentation des voies du métabolisme glucidique et particulièrement de la OGlcNAcylation, modification post-traductionnelle des protéines. Notre hypothèse est que la O-GlcNAcylation de ChREBP, en augmentant son activité transcriptionnelle, contribuerait aux mécanismes de glucotoxicité dans les cellules beta via une potentialisation de l’expression des gènes glycolytiques, lipogéniques et de TxNIP. Matériels et méthodes : Nous avons surexprimé l’OGA, l’enzyme responsable de la dé-glycosylation des protéines dans une lignée de cellules beta pancréatiques de rat INS1 via une approche adénovirale. Résultats : La surexpression de l’OGA diminue le niveau global de protéines glycosylées et plus spécifiquement la O-GlcNAcylation de ChREBP, se corrélant avec une diminution de l’expression en ARN et en protéines des cibles de ChREBP : L-PK, FAS, ACC et TxNIP suggérant une lipogenèse et un stress oxydatif diminués. De plus, la culture d’îlots de rat en présence d’un inhibiteur de l’OGA, conduit à une augmentation de l’expression de TxNIP. Enfin, nos résultats suggèrent que TxNIP serait lui-même O-GlcNAcylé, modification n’ayant jamais été décrite pour cette protéine. Conclusion : Nos résultats suggèrent que la O-GlcNAcylation de ChREBP potentialise son activité transcriptionnelle en augmentant la transcription des gènes du métabolisme glucidique et lipidique mais également de TxNIP. L’augmentation de la O-GlcNAcylation initiée par l’hyperglycémie chronique contribuerait aux mécanismes de glucotoxicité, via une induction accrue de la lipogenèse et du stress oxydatif.
P204 Cétose diabétique et dyslipidémie I. Gaigi, E. Falfoul, O. Fendi, S. Doghri, E. Khadhraoui, C. Amrouche, H. Jamoussi, S. Blouza Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie.
Introduction : Les dyslipidemies existent chez près d’un tiers des patients diabétiques, particulièrement en cas de déséquilibre glycémique, aggravant le phénomène d’athérosclérose. L’objectif de notre travail est d’étudier les caractéristiques des dyslipidémies chez des patients en cétose diabétique. Patients et méthodes : Étude transversale ayant concerné 45 patients diabétiques hospitalisés. Ils ont bénéficié d’un examen clinique complet, d’un bilan biologique, les résultats ont été traités avec le logiciel SPSS 17. Résultats : Notre étude inclue 45 patients diabétiques en cétose ayant une dyslipidémie retenue selon les critères de l’American Diabetes Association. L’âge moyen de nos patients est de 37,8 ans, un diabète type 1 chez 88 % des patients et type 2 chez 12 % des patients. La glycémie moyenne est de 19,38 ± 9.3 mmol/L, l’HbA1c moyenne de 12.47 ± 2.28 %. Il existe une hypertriglycéridémie chez 26,7 % des patients, une hypoHDLémie chez 40 % des patients, une hyperLDLémie chez 44.4 % des patients. Les différentes complications du diabète sont : une rétinopathie (8.9 %), une néphropathie (2,2 %). Conclusion : Un bon control glycémique permettrait d’améliorer certaines dyslipidémies. Cependant ce volet thérapeutique ne suffit pas toujours et un control du bilan lipidique doit se faire en dehors de la cétose diabétique.
P206 Effet « insulin-like » du resvératrol par stimulation de la glycolyse hépatique, à l’inverse de l’éthanol Mesure de l’échange chimique Pi-ATP par transfert de magnétisation par RMN M.-C. Beauvieux1, A. Stephant1, H. Gin2, P. Couzigou3, V. Rigalleau2, J.-L. Gallis1 1 2 3
Introduction : Les effets bénéfiques du vin rouge sur la prévalence du syndrome métabolique questionnent sur les rôles de l’éthanol (EtOH) et du resvératrol (RSV). L’insulinorésistance résulte d’altérations du métabolisme énergétique. La glycolyse fournit 20 % de l’ATP. L’EtOH l’inhibe partiellement ; RSV active l’activité AMPkinase liée à la fourniture d’ATP glycolytique. Les effets hépatiques du RSV (avec ou sans EtOH) sur le contenu en ATP et sur la vitesse d’échange du Pi vers la synthèse d’ATP sont étudiés par RMN. Matériels et méthodes : Des foies isolés (5 g) de rats mâles Wistar (100 g) nourris ad libitum sont perfusés (5 ml/min. g-1) en tampon isotonique (KHB 37 °C ; 95 % O2-5 % CO2) avec 30 mm-glucose + insuline 120mUI/l (conditions portales post-prandiales) et EtOH : 0 ou 14 mm (~2 verres standard), avec ou sans trans-RSV (20 μM) (n = 5/groupe). A l’équilibre métabolique avant ou après addition d’EtOH et/ou RSV, la glycolyse est inhibée par iodacétate (0,5 mm, 2 min), inhibant spécifiquement et irréversiblement la glycéraldéhyde-3-phosphodéshydrogénase (G3PDH). L’ATP est suivi par 31P RMN (BruckerDPX400, 9,4T). L’échange chimique Pi– > ATP est mesuré par transfert de magnétisation. Résultats : L’ATP chute en EtOH (– 23,4 ± 0,9 % du contenu initial, m ± SEM), quand RSV + EtOH empêche cette chute (-3,7 % ± 4,8). EtOH et/ ou RSV ajoutés APRES l’inhibition de la glycolyse (IGlyc) induisent la même chute (-33 % ± 5,6). Pour EtOH et/ou RSV ajoutés AVANT l’IGlyc, la chute est moindre en EtOH + RSV (-10 % ± 4,4) vs EtOH (-40 % ± 6,6) (t-test, p = 0,01). Dans le contrôle KHB, l’échange chimique rapide Pi vers ATP (vitesse de synthèse ATP 38 ±2 μmol. min-1.g-1) et diminué par IGlyc (-87 %). L’échange diminue par 2 en EtOH vs KHB et s’annule quasiment après IGlyc. En EtOH + RSV, l’échange augmente par 2,4 vs EtOH et diminue (-56 %) après IGlyc. Discussion : RSV ajouté à l’EtOH prévient la chute d’ATP induite par l’EtOH. L’effet du RSV découlerait via sa stimulation de l’activité AMPkinase de l’activation d’étapes glycolytiques précédant G3PDH. En stimulant la synthèse d’ATP glycolytique, le RSV a un effet «þinsulin-like ».
P207 Intérêt des fibres alimentaires : un lien métabolique entre le cyclage du glycogène et le taux de renouvellement de l’ATP mitochondrial étudié dans le foie de rats nourris en butyrate ou glucose + butyrate M.-C. Beauvieux1, H. Gin2, H. Roumes1, V. Rigalleau2, J.-L. Gallis1 1 2
P205 Dénutrition en milieu hospitalier : à propos de 47 diabétiques E. Falfoul, I. Gaigi, N. Trabelsi, E. Khadhraoui, N. Khelifi, S. Dakhli, F. Ben Mami, A. Achour Institut National De Nutrition, Tunis, Tunisie
Introduction : La dénutrition est un syndrome fréquent et souvent méconnu en milieu hospitalier. Ses conséquences sont importantes sur les plans médical et financier car elle augmente la durée de l’hospitalisation, la morbidité et la mortalité. L’objectif de ce travail est d’évaluer l’état nutritionnel et de déterminer la fréquence de dénutrition chez une population de diabétiques hospitalisés. Patients et méthodes : Étude transversale ayant concerné 47 patients diabétiques hospitalisés. L’état nutritionnel est évalué par : • La clinique : Le poids et sa variation, le BMI. • La biologie : Albuminémie. • Index de Busby : Nutritionel Risk Index = 1,519* albuminémie + 0,417* (P actuel/P usuel)*100l Résultats : l’âge moyen de notre population est de 46,29 ± 16 ans avec autant de femmes que d’hommes et l’âge moyen de notre population est de 46,29 ± 16 ans. Le poids moyen 74,42 Kg ± 19. Le BMI moyen est de 28,23 ± 9 Kg/m2. L’albuminémie moyenne est de 38 ± 5. L’index de Busby moyen est de 97,91 ± 9 La fréquence de la dénutrition est de 48,5 % se répartissant comme suit : 18 patients présentent une dénutrition modérée et 1 patient qui a une dénutrition sévère. Conclusion : : Le dépistage précoce de la dénutrition ou d’un état de risque de dénutrition est systématique et sa prise en charge permet d’améliorer le pronostic du patient hospitalisé. Ceci incite à généraliser une bonne prise en charge nutritionnelle.
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© 2011. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.
RMSB UMR5536 CNRS-Université Bordeaux2, Bordeaux ; Nutrition Diabétologie Hôpital Ht Lévêque, Pessac ; Hépatologie Alcoologie Hôpital Ht Lévêque, Pessac.
RMSB UMR5536 CNRS-Université Bordeaux 2, Bordeaux ; Nutrition Diabétologie Hôpital Ht Lévêque, Pessac.
Introduction : Le nutriment butyrate est également issu de la fermentation intestinale des fibres alimentaires. Il a un rôle sur le métabolisme énergétique : modifiant l’ATP d’origine glycolytique et mitochondriale, il pourrait modifier la glycogénosynthèse consommatrice d’ATP. Les changements in vivo des contenus hépatiques en ATP et glycogène et du taux de renouvellement de l’ATP mitochondrial (TRmito ATP) sont suivis par RMN selon un apport oral de glucose ou glucose + butyrate. Matériels et méthodes : Des rats mâles Wistar (100 g) à jeun depuis 48 h (glycogène hépatique = 0) sont gavés en (butyrate 1,90 mg + glucose 14,0 mg/g poids) versus (glucose 18,2 mg/g poids ; isocalorique). De 0 à 10 h post-gavage, (i) contenus en ATP, glycogène et (ii) TRmito ATP (méthode des inhibiteurs IAA et KCN), sont mesurés en 31P et 13C RMN (BruckerDPX400, 9,4T) dans le foie entier isolé et perfusé (milieu isotonique, 37 °C, 95 : 5 O2 : CO2, conditions portales post-prandiales : glucose30mM, insuline 250mUI/l). n = 5/groupe et/ temps. Résultats : Glycogène et ATP augmentent linéairement selon le temps (~11,10 ± 0,60 μmol unités glycosyl/h. g-1poids mouillé -pm- et 0,13 ±0,01 μmol/h. g1pm, respectivement, m ± ESM) jusqu’à 6 h post-gavage dans les deux groupes. Le butyrate prolonge ces augmentations jusqu’à la 8°h. TRmito ATP est stable (~ 0,70 ± 0,25 μmol/min. g-1pm) durant 2 h quel que soit le gavage, et augmente par deux à la 3°h en glucose. En butyrate, cette augmentation (1,80 ± 0,33 μmol/min. g-1 pm) s’observe seulement à 6 h La glycogénolyse nette apparait après 8 h dans les deux groupes et le TRmito ATP revient à sa valeur basale (0,91 ± 0,19 μmol/min. g-1 pm). Discussion : Un changement du TRmito ATP est une réponse à un changement de demande énergétique : la stimulation du TRmito ATP signerait un cyclage du glycogène. Qu’induisent les fibres alimentaires ? Durant l’oxydation hépatique du butyrate, sont retardés : glycolyse, stimulation du TRmito ATP, établissement du cyclage du glycogène. Le butyrate économise le glucose.