P266 Lien entre précarité sociale et obésité

P266 Lien entre précarité sociale et obésité

Diabète – Nice 2012 P266 Lien entre précarité sociale et obésité Y. Paix1, R. Bresson2, V. Coliche3, M. Lepeut1, O. Verier-Mine4, E. Verlet5, C. Lema...

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Diabète – Nice 2012

P266 Lien entre précarité sociale et obésité Y. Paix1, R. Bresson2, V. Coliche3, M. Lepeut1, O. Verier-Mine4, E. Verlet5, C. Lemaire6 1

Coeur en santé, Wattrelos ; Pôle santé du Douaisis, Douai ; Rédiab, Boulogne sur mer ; 4 Diabhainaut, Anzin ; 5 Préval, Dunkerque ; 6 Prévart, Béthune. 2 3

Introduction : Une campagne de dépistage du risque cardiovasculaire et de la microalbuminurie (MA) est menée par les réseaux de la Région Nord-Pas-deCalais. Depuis 2009, l’introduction d’une évaluation de la précarité a été introduite, au moyen du score ÉPICES (11 items, score sur 100) définissant les notions de précarité relative (score entre 30,17 et 40,2) et précarité absolue (> 40,2). Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective (01/01 au 31/12 2010). N’ont été retenus pour cette analyse que les réseaux ayant recueilli le score ÉPICES pour plus de 50 % de la population dépistée. L’analyse est issue de la base de données régionale et porte sur les variables suivantes : Indice de précarité, tour de taille, IMC, HbA1c, ancienneté du diabète, HbA1c now, rétinopathie, MA (Cliniteck, Siemens) et gradation du risque podologique. L’analyse est réalisée sur SPSS (version 19), sur la base d’une analyse factorielle des correspondances. Résultats : L’analyse factorielle des correspondances statistiquement significatives (p < 0,0001) objective que les populations se répartissent de façon différente en termes de précarité et d’indice de masse corporelle. La population sans précarité a un IMC moyen de 28,98 kg/m2 (+/– 5,78), en précarité relative à un IMC moyen de 29,96 (+/– 6,53) et en précarité absolue à 30,17 (+/– 7,10) (données manquantes IMC moyen 28,89 +/– 6,20). La population sans précarité est plus souvent en surpoids, en précarité relative, plus souvent en obésité de grade 1, en précarité absolue, plus souvent une obésité de grade > 2. 2 239 personnes ont déclaré être diabétiques : 1 174 sans précarité, 326 en précarité relative, 454 en précarité absolue avec une corrélation statistiquement significative entre précarité et présence d’un diabète. Conclusion : Nous observons dans notre population un lien entre sévérité de la précarité sociale et sévérité de l’obésité ainsi qu’entre précarité et présence d’un diabète.

P267 La dépression chez les diabétiques de type 2 avec et sans syndrome métabolique H. Marmouch, Y. Hasni, Y. Cherif, L. Siala, S. Mahjoub Service de Médecine Interne-Endocrinologie, Monastir, Tunisie.

Introduction : Étudier les caractéristiques cliniques et évolutives de la dépression chez des patients diabétiques de type 2 (DT2) selon la présence ou non de syndrome métabolique. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude comparative de diabétiques de type 2 suivis pour dépression avec et sans syndrome métabolique. Les patients ayant des complications chroniques du diabète ont été exclus. Le syndrome métabolique a été défini selon les critères de la Fédération internationale du diabète (IDF) chez nos patients. Nous avons évalué la relation entre le syndrome métabolique et la dépression grâce à des analyses de régression logistique après ajustement sur l’âge, le sexe, l’obésité, les antécédents médicaux (antécédents familiaux de dépression et maladies cardiovasculaires),

les habitudes liées au mode de vie (tabagisme, consommation d’alcool, exercice physique et sommeil) et la situation professionnelle. Résultats : Une série de 28 patients suivis pour diabète de type 2 et dépression a été étudiée. Il s’agit d’une majorité féminine. L’âge moyen de nos patients est de 46 ans. Le syndrome métabolique est objectivé dans 18 cas. L’indice de masse corporelle est en moyenne de 31 kg/m². Le diagnostic de diabète de type 2 précède celui de la dépression dans la majorité des cas. Un lien significatif entre le syndrome métabolique et la dépression a été objectivé. Discussion : La dépression chez le diabétique est fréquente. Le syndrome métabolique a été incriminé dans les troubles psychiatriques notamment la dépression. Dans notre travail, il existe un lien entre le syndrome métabolique et la dépression chez le DT2. Ce phénotype pourrait être un marqueur de la dépression chez le DT2. Une prise en charge spécifique est recommandée.

SFD

rajouté par les conséquences du SAS elles-mêmes, hypoxie nocturne et désordres du sommeil. Nous avons analysé les paramètres de polygraphie nocturne dans une cohorte de femmes obèses non diabétiques. Patients et méthodes : 237 femmes, consécutives, ayant eu une exploration polygraphique du sommeil, et dont 106 ont eu une mesure de masse grasse par Dexa. Analyse multivariée des paramètres associés au HOMA et à l’HbA1c. Résultats : Dans cette population de femmes avec obésité morbide (IMC 44 ± 7 kg/m²), âgées de 36 ± 11 ans, la prévalence du SAS (indice d’apnée-hypopnée (IAH) > 15) était de 63 %, l’IAH moyen 27 ± 22, la saturation en oxygène moyenne (SaO2m) 95 ± 2 %, le HOMA 2,8 ± 1,7 et l’HbA1c 5,5 ± 0,5 %. En analyse multivariée, âge, BMI et rapport taille/hanche (RTH) étaient des déterminants de l’IAH, mais pas la masse grasse mesurée en Dexa. Après ajustement pour l’âge, le BMI (ou la masse grasse en Dexa) et le RTH, l’indice HOMA n’était associé ni à l’IAH ni à la SaO2m. L’HbA1c n’était associée ni à l’IAH ni à la SaO2m après ajustement pour âge, BMI et RTH. Les patientes avec SAS ne différaient pas des autres pour le HOMA et l’HbA1c, après ajustement pour âge, BMI et RTH. Discussion : Nos données confirment que le SAS est associé à la répartition des graisses plutôt qu’à la masse grasse elle-même. Nos résultats doivent être pondérés par le fait qu’ils ont été obtenus dans une population de femmes, relativement jeunes et très obèses. Le SAS n’apparaît pas, en soi, un déterminant propre de la résistance à l’action de l’insuline ou de la glycémie. Ces données suggèrent que l’association du SAS au diabète est essentiellement le fait de déterminants communs.

P268 Obésité dans la population du professionnel de la santé au Tchad. Cas de l’Hôpital Général de Référence Nationale. M. Dionadji1, F. Voussia2, O. Abba2, N. Rimadjita2 1 2

Hôpital Général de Reférence Nationale/FACSS, Ndjamena, Tchad ; Hôpital Général de Reférence Nationale, Ndjamena, Tchad.

Introduction : L’étude de l’obésité dans la population des professionnels de la santé permettrait de connaître la fréquence et les facteurs associés de celle-ci dans cette dite population et favoriserait une prise de conscience dans son rôle d’éducateur du reste de la population générale. Déterminer la fréquence et les facteurs de risque associés de l’obésité dans la population des travailleurs de l’HGRN. Patients et méthodes : Étude transversale et descriptive effectuée du 1er Février au 10 Mars 2011 dans une population de 600 travailleurs. Résultats : Sur les 600 travailleurs, 419 (255 hommes (61 %) et 164 femmes (39 %)) étaient enquêtés. L’âge moyen des sujets était de 40 ans (16 à 79 ans). Ils étaient 48,4 % (203) du niveau universitaire, 36,5 % (153) du niveau secondaire et 15 % (63) du niveau primaire. La fréquence de l’obésité, de la surcharge pondérale et de l’obésité androïde était respectivement de 14,3 % ; 28,8 % et 22,7 %. Le sexe féminin, l’âge, ATCD personnel d’HTA et le niveau d’instruction étaient associés à l’obésité avec respectivement un p < 0,000, < 0,000, < 0,009 et < 0,057. Conclusion : L’Obésité est aussi fréquente dans la population de des professionnels de la santé. Pour influencer positivement le reste de la population, dans le cadre de la lutte contre ce problème, la sensibilisation et l’éducation doit commencer au sein de cette population de travailleurs de la santé.

P269 Relations entre L’anatomie gastrique évaluée par scanner et l’évolution pondérale post-opératoire chez des patients obèses morbides opérés d’un By-Pass gastrique C. Kazma1, L. Meyer1, MN. Roedlich2, M. Vix3, S. Rohr4, A. Pradignac1 1

Médecine interne, Nutrition CHU Hautepierre, Strasbourg ; Radiologie CHU Hautepierre, Strasbourg ; Chirurgie digestive NHC, Strasbourg ; 4 Chirurgie digestive CHU Hautepierre, Strasbourg. 2 3

Introduction : Le by-pass gastrique (BPG) représente l’une des méthodes de chirurgie bariatrique parmi les plus efficaces pour traiter les patients obèses morbides avec ou sans diabète associé, avec des résultats pondéraux postopératoires parfois décevants dont physiopathologie demeure encore mal comprise. Le but de cette étude est d’évaluer s’il existe une relation entre la morphologie gastrique (évaluée par scanner) de patients obèses morbides opérés d’un BPG et leur évolution pondérale postopératoire Matériels et méthodes : Il s’agit d’une série exploratoire de 20 patients obèses morbides (IMC pré-op : 49,7 ± 7,0 kg/m²) inclus consécutivement, ayant tous été opérés d’un BPG et dont la perte de poids post-opératoire s’est avérée très variable. Tous ont bénéficié d’une TDM gastrique réalisée à distance de l’intervention, immédiatement après l’ingestion d’une quantité maximale tolérable d’eau gazeuse (Perrier®). Le volume du néogastre, la surface et le grand axe de l’anastomose gastro-jéjunale ont été mesurés et l’EWL (excess weight loss) calculé au moment de la TDM. Les paramètres de la morphologie gastrique des bons répondeurs sur le plan pondéral (EWL > 50 %) ont été comparés à ceux des plus mauvais répondeurs (EWL < 20 %) à l’aide du test U de Mann-Whitney, les corrélations entre les paramètres gastriques et les variables anthropométriques post-opératoires (EWL, poids minimum post-op, poids-TDM) ayant utilisé la régression de Spearman. Résultats : L’évolution pondérale des 20 patients obèses morbides explorés a été la suivante : poids pré-op : 126,3 ± 19,2 kg, poids minimum post-op : 94,8 ± 19,7 kg, poids-TDM : 102,2 ± 21,6 kg, EWL : 35,1 ± 25,7 %. La TDM gastrique a été réalisée 32,7 ± 17,5 mois après le BPG. Les patients bons répondeurs (EWL > 50 % ; n = 5) se caractérisent par un volume de leur néogastre plus faible (177,3þ±þ127,3þcm3) comparé aux plus mauvais répondeurs (EWL < 20 %, n = 6 : 560,5 ± 316,7 cm3 ; p = 0,028), la surface (773,4 ± 442,1 vs 854,0 ± 782,9 mm² ; ns) ou le grand axe de l’anastomose (43,5 ± 12,5 vs 31,4 ± 16,1 mm ; ns) étant comparables. Le délai entre le BPG et la TDM est plus court chez les bons répondeurs (7,4 ± 61 vs Diabetes Metab 2012, 38, A32-A111

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