p43 Association entre microalbuminurie (MA) et score de précarité sociale

p43 Association entre microalbuminurie (MA) et score de précarité sociale

SFD cardiovasculaires, de les informer et de repérer les sujets à haut risque cardiovasculaire. Un infirmier collecte les données sociodémographiques...

71KB Sizes 2 Downloads 105 Views

SFD

cardiovasculaires, de les informer et de repérer les sujets à haut risque cardiovasculaire. Un infirmier collecte les données sociodémographiques et cliniques : tour de taille, IMC, PA, et en cas de diabète : HbA1c capillaire et microalbuminurie. Dans un sous groupe de sujets masculins, la fonction érectile est évaluée par l’inventaire de fonction érectile (IIEF) ainsi que la réponse à un traitement par inhibiteur de la phosphodiestérase de type 5. Les relations avec l’âge, le tour de taille (TT), la tension artérielle sont explorées Résultats : L’analyse a débuté en février 2010. 450 personnes ont bénéficié d’une autofluorescence cutanée, d’age moyen 53 ans. 270 sont diabétiques (60 %).320 (70 %) ont un IMC > 27. L’AR est positivement corrélé à l’âge (r = 0,5523 ; pþ<þ0,05) et le tour de taille (p < 0,05) ; nous n’avons pas trouvé de relation entre l’AR et l’indice de masse corporelle. L’AR est corrélé positivement avec la tension artérielle. Aucune relation n’a été trouvée entre la fonction érectile évaluée par l’IIEF et l’AR. Lorsque nous considérons l’efficacité des IPDE 5 dans ce sous groupe, nous constatons que les patients avec dysfonction érectile et ne répondant pas aux IPDE5 ont un score d’AR plus élevé que les patients qui se déclarent améliorés. Conclusion : L’AR est une méthode très simple et non invasive qui apporte de nouvelles données concernant le niveau de risque cardiovasculaire chez les diabétiques. Il est corrélé avec des données cliniques et peut être utilisé dans un dépistage à plus grande échelle pour détecter précocement les facteurs de risque cardiovasculaire.

P43 Association entre microalbuminurie (MA) et score de précarité sociale Y. Paix1, E. Verlet2, R. Bresson3, V. Coliche4, N. Escoufflaire5, C. Foulon6, C. Lemaire6 1

Coeur en santé, Wattrelos ; Préval, Dunkerque ; Pôle santé du Douaisis, Douai ; 4 Rédiab, Boulogne sur mer ; 5 Diabhainaut, Anzin ; 6 Prévart, Béthune. 2 3

Introduction : Depuis 2009, l’évaluation de la précarité a été introduite via le score ÉPICES (11 items), évalué de 0 (absence de précarité) à 100 (précarité relative : entre 30,17 et 40,2 ; précarité absolue > 40,2). Elle complète l’évaluation du risque cardiovasculaire et de la MA (Cliniteck, Siemens) dans nos actions de dépistage communautaire. Patients et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective (1er janvier au 31 décembre 2010) réalisée au sein une population ciblée. L’analyse est issue de la base de données régionale et porte sur des variables cliniques et biologiques. Elle est réalisée sur SPSS, sur la base d’une analyse factorielle des correspondances. Résultats : 4 879 personnes se sont présentées à une action de dépistage avec 78þrefus du dosage de MA (1,6 %), 1 392 MA non dosée (28,5 %), 549 données manquantes : (11,3 %). MA est < 30 mg/g de créatininurie : 2 334 personnes (47,8 %), entre 30 et 300 mg/g : 410 (8,4 %), supérieure à 300 mg/g (protéinurie) : 116 (2,4þ%). Une MA est retrouvée chez 10,8 % de la population dépistée et chez 41þ% des personnes précaires. Parmi les 606 personnes en précarité relative, 63 ont une MA (10,39 %) et 18 une protéinurie (2,97 %). Parmi les 930 personnes en précarité absolue, 99 ont une MA (10,64 %), 37 une protéinurie (3,97þ%). L’analyse factorielle des correspondances statistiquement significative (pþ<þ0,001) objective une répartition en fonction de la précarité : les personnes non précaires ont plus souvent une MA normale, les personnes en précarité relative : une MA, en précarité absolue : plus souvent une protéinurie. Conclusion : Nous avions démontré préalablement que la précarité était un facteur de risque statistiquement significatif d’une élévation de la MA. Dans cette étude complémentaire, le niveau de précarité est à prendre en compte, avec un risque accru d’élévation de la MA chez les personnes en précarité absolue.

P44 Évaluation des connaissances des médecins généralistes (MG) sur la microalbuminurie (MA) S. Bathaei3, J. Vitry 3, C. Noel2, A. Vambergue2, C. Lemaire1, M. Romon2 1

association Prevart, Bethune ; CHRU, Lille ; CH, Bethune.

2 3

Introduction : Les professionnels de santé de premier recours ont un rôle capital dans le suivi du DT2. Parmi le repérage de ses complications, le dosage de la MA est d’autant plus pertinent que ce marqueur est à l’interface du risque cardiovasculaire et rénal. Le but de notre étude a été 1) d’évaluer les connaissances et les pratiques des MG du Pas-de-Calais (PdC) sur la MA. 2) de chercher les déterminants de leurs connaissances à partir d’un questionnaire. Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude prospective (04/04 au 05/09/2011). Les MG ont été tirés au sort (tirage aléatoire sur l’ensemble du PdC). Les MG ont répondu au questionnaire après contact téléphonique ou mail au préalable. Résultats : 133 MG ont pu être contactés avec un taux de réponses positives de 62 % soit 82 réponses. La population de l’étude était comparable à celle des MG du PdC (80 % d’hommes et 20 % de femmes/âge moyen 51 ans/durée moyenne

A42

© 2012. Elsevier Masson SAS. Tous droits réservés.

d’exercice : 23 ans/exercice en milieu rural 40 %, semi-rural 23 %, urbain 36 %. La MA est plus fréquemment identifiée comme un marqueur de risque de néphropathie ou d’insuffisance rénale pour 85,2 % des MG, un marqueur de risque cardiovasculaire pour 40,2 % et un marqueur de l’équilibre du diabète pour 40,2 %. 1/3 des MG préconisent un dosage sur les urines de 24 h. Les principaux freins au dosage sont liés au patient, à l’oubli de la demande du dosage, à la difficulté du recueil sur les urines de 24 h, au manque d’information sur la MA. L’analyse des résultats au questionnaire n’a pas permis d’identifier les déterminants des connaissances et pratiques des MG. Conclusion : Les résultats de cette étude comparativement à une analyse réalisée en 2006 sont en faveur d’une amélioration des pratiques. Il est nécessaire de poursuivre des actions de sensibilisation afin d’optimiser la réalisation de ce dosage.

P45 Influence du système nerveux parasympathique sur la néphropathie diabétique. H. Mayaudon, C. Garcia, L. Bordier, O. Dupuy Hôpital Bégin, Saint Mandé.

Objectif : Cette étude se propose d’analyser la part de responsabilité de la neuropathie autonome cardiaque (NAC) sur l’atteinte rénale des diabétiques. Patients et méthodes : Ce travail repose sur une population de 109 diabétiques âgés de 60,5 ± 13,4 ans dont le diabète est connu depuis 13 ± 10 ans. La NAC est évaluée par les 5 tests d’Ewing (manœuvre de Valsalva, épreuve de bradypnée ample et de passage en orthostatisme qui explorent le parasympathique, épreuve d’hypotension orthostatique et de contraction isométrique qui évaluent le sympathique). Un score total supérieur à 2 témoigne d’une NAC. Les patients sont répartis en 2 groupes selon que le score d’Ewing est inférieur à 2 (groupe 1, N = 80) ou supérieur à 2 (groupe 2, N = 39). Le retentissement rénal est apprécié par le dosage de l’excrétion urinaire d’albumine (EUA) effectué 5 ans après les tests d’Ewing. Résultats : Les patients du groupe 2 sont plus âgés que ceux du groupe 1 (66,7þ±þ9,5 vs 57 ± 14 ans, p < 0,05) et leur diabète évolue depuis plus longtemps 1 (22 ± 12 vs 17 ± 9 ans, p < 0,05) mais ces deux paramètres n’ont pas d’influence sur l’EUA à A5. Lors de l’évaluation à A5, l’EUA des patients du groupe 2 est supérieure à celle des diabétiques du groupe 1 (71 ± 132 vs 22 ± 12þmg/24 h, p < 0,05). Les patients indemnes de néphropathie (EUA < 30 mg / 24 h) avaient un score d’Ewing inférieur à ceux dont l’EUA est supérieure à 30 mg / 24 h (1;11 ± 0.,90 vs 2,36 ± 0,61, n p < 10-4). Le test de variation de la FC lors du passage en orthostatisme explique 21 % de la variance de l’EUA. Conclusion : Ces données confirment l’influence de la NAC sur l’atteinte rénale des diabétiques et montrent que cette atteinte résulte essentiellement de l’altération du parasympathique.

P46 Étude longitudinale évaluant la détérioration du gain baro-réflexe (marqueur de neuropathie autonome cardiovasculaire) et l’augmentation de la pression pulsée (marqueur de rigidité artérielle) chez le patient diabétique de type 1. JC. Philips, M. Marchand, A. Scheen CHU Sart Tilman, Liège, Belgique.

Introduction : Le patient diabétique de type 1 (DT1) a un risque accru de neuropathie autonome cardiovasculaire (NAC) et de rigidité artérielle responsable d’une augmentation de la pression pulsée (PP). Cette étude longitudinale étudie la progression de la NAC (gain baro-réflexe ou GBR) et de la rigidité artérielle (PP comme marqueur indirect) chez le patient DT1. Patients et méthodes : GBR et PP ont été mesurés avant et après un suivi de 79þ± 33 mois chez 74 patients (39 hommes/35 femmes, 37 ans à l’inclusion, 19þannées de DT1, HbA1c moyenne inter-tests : 8,6 ± 1,5 %) soumis à un enregistrement continu de la pression artérielle (PA) et de la fréquence cardiaque (FC) lors d’un test postural standardisé (1 min debout – 1 min accroupi – 1 min debout). GBR (msec/mmHg) a été calculé par la pente de la relation entre les espaces R-R et la PA systolique après le redressement. PP (PA systolique – PA diastolique, mmHg) a été calculée en position accroupie où PP est la plus élevée. Résultats : Une réduction du GBR est observée lors du suivi (de 3,34 ± 2,99 à 2,47 ± 2,08 ; p = 0,0022), comparable chez les hommes (de 3,87 ± 2,98 à 2,77 ± 2,22 ; p = 0,0257) et chez les femmes (de 2,91 ± 2,85 à 2,02 ± 1,81 ; p = 0,0406). L’augmentation de PP, non significative (de 57 ± 16 à 61 ± 15 ; p = 0,1001), est plus ample chez les femmes (de 53 ± 16 à 60 ± 17 ; p = 0,0629) que chez les hommes (de 60 ± 15 à 62 ± 14 ; p = 0,5039). En analyse univariée, les variations du GBR ne sont pas corrélées significativement avec le délai entre les deux mesures (p = 0,22), la durée du DT1 (p = 0,72) et le taux moyen d’HbA1c (pþ=þ0,91), mais fortement avec les variations de PP en position accroupie (rþ= – 0,4124 ; pþ=þ0,0003). Conclusion : Les marqueurs de NAC (GBR, dans les deux sexes) et de rigidité artérielle (PP, surtout chez les femmes) progressent en quelques années chez le patient DT1 imparfaitement équilibré.