Paralysie faciale périphérique et borréliose de Lyme. Résultats préliminaires de l'étude multicentrique française

Paralysie faciale périphérique et borréliose de Lyme. Résultats préliminaires de l'étude multicentrique française

Paralysie faciale p riph rique et borr liose de Lyme. R sultats pr liminaires de I' tude multicentrique fran( aise M. RUEL*, J.P. A R Z O U N I * * , ...

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Paralysie faciale p riph rique et borr liose de Lyme. R sultats pr liminaires de I' tude multicentrique fran( aise M. RUEL*, J.P. A R Z O U N I * * , G. T A I L A M E * * * , D. P O S T I C . . . . , G. F R E Y S S * * * , D. R A O U L T * * , Ch. P E N A L B A . . . . . , I~. T R U Y . . . . . . , B. FLORI . . . . . . . , J. C A B A N E . . . . . . . . T r a v a i l r 6 a l i s 6 a v e c le s o u t i e n d e I ' I N S E R M C N E P n°91 C N 2 3

A multi c e n t e r study collected 327 c a s e s of facial palsy and 222 controls. Serologic a s s a y s of s e r u m and C S F (in 85 cases) did not found e v i d e n c e of borreliosis w h e n facial palsy was isolated. In Bell's palsy, clinical investigation is m o r e reliable than serology.

Une p a r a l y s i e faciale (PF) est un signe classique et ~ v o c a t e u r d'infection par Borrelia burgdorferi (Bb) en p r e s e n c e d'une m~ningoradiculite. N o u s voulions s a v o i r si une PF a frigore pouvait ~tre une borr~liose m 6 c o n n u e .

Matdrlel et m6thodes : Trois cent vingt sept cas de PF p6riph6riques (297 adultes, 30 enfants) ont ~t~ inclus dens trois groupes : 1) PF a frigore (277 cas) avec ou non un ~ryth~me migrant (EM), 2) PF zost6riennes (v~sicules dens le conduit auditif) (19 cas), 3) PF + sympt6mes d'accompagnement (28 cas). Deux tiers des malades ont ~t~ vus & I'h6pital Lariboisi~re (villes ou campagne d'lle de France) ;les autres cas dans 46 centres, seuls 5 centres avaient inclus plus de 4 cas. Certaines r~gions n'~taient cependant pas repr6sent~es dans 1'6tude. Les anticorps anti-Borrelia burgdorferi devaient 6tre recheroh6s dans le s~rum par immune-fluorescence (I F) (IGG et IGM) et par immune-blot. (WB), & J0, J30, J90. En fait, on n'a obtenu des s~rums <, tardifs ,, (au-moins 20 jours apr~s le d~but de la PF) que dens 85 cas du groupe I, 4 cas du groupe II, 15 cas du groupe II1. Chez 58 adultes et 17 enfants, le LCR a pu ~tre analys~, cellules et prot~inorachie dans 73 cas, s~rologie de Bb (I F + WB), culture de Bb (39 fois) et amplification g6nomique (14 fois). Population contr61e : 222 s~rums, 85 provenant de sujets parfaitement appari~s au patient selon leur origine g~ographique, I'~_ge,le travail et les Ioisirs ~_la campagne, et n'ayant ni con nectivite, ni cancer, ni infection par H IV, Ebstein Barr, tr~pen~me ; d'autres contr61es (137) ont ~t~ s~lectionn~s selon leur origine, rurale ou urbaine.

R(~sultats : Nous n'avons pas plus de s6rologie positive dans le groupe I que chez les contrSles (3 patients ayant des anticorps en IF et en WB, 3 autres seuls rdactifs au WB vs 2 contr61es positifs en WB-IF et 3 r~actifs en WB). Dans le groupe II, aucune r6activit6 en IF ni en WB. Groupe Ill : 12 positifs en IF et WB, 1 patient r6actif en WB. A signaler que les taux du groupe III variaient entre 1/50~meet 1/1600"r"e alors que les positifs du groupe I ne depassaient pas 11100~r~, ce taux dtant consid~r~ comme le seuil.

Etude du LCR dans le g r o u p e I : Dans 15 cas sur 54, I'albuminorachie 6tait I~g~rement augment6e entre 0,40 et 0,60 gr/litre sans pl6iocytose : ceci peut se voir en cas de borrdliose ; un seul patient 6tait positif en IF et WB dens le s~rum mais n6gatif dens le LCR. Dans quatre cas, i! n'y avait qu'une r~action cellulaire entre 8 et 90 ¢ellules lymphocytaires et dens 3 autres cas une augmentation franche des ceUules et des prot~ines ;dans ces 7 cas, il n'y avait pas d'anticorps anti-Bb.

Conclusion : Bien que nous m a n q u i o n s de s~rums tardifs et sous r6serve de faux n~gatifs d~s aux c o m p l e x e s i m m u n s antig~neanticorps, il s e m b l e q u e la p r 6 v a l e n c e de la borr~liose dans le groupe des p a r a l y s i e s faciales a frigore soit tr~s faible du m o m e n t qu'il n'existe aucun autre signe et pas d'EM. M ~ m e le LCR n'a pas montr~ d a v a n t a g e de borr~liose. C e p e n d a n t I'dtude c h e z les enfants n~cessite d'etre poursuivie.

* Service de Mddecine Interne et Gastroent~rologie ; (Dr E. HENRY-BIABAUD) ; Centre Hospitalier de Senlis ; BP 121 ; 60309 SENLIS. ** Laboratoire de S~rologie (Pr D. RAOUL T) ; H6pital de la Conception ; boulevard Bailles ; 13385 MARSEILLE C~dex 05. *** Service d'O.R.L. (Pr G. FREYSS) ; H6pital Lariboisi~re ; 2, rue Ambroise Par6 ; 75010 PARIS. .... Unit6 de Bact6riologie Mol6culaire et M~dicale (Dr G. BARANTON) ; Institut Pasteur ; 15, rue du Dr Roux ; 75724 PARIS C6dex 15. . . . . . Service d'O.R.L. (Pr A. H. MORGON) ; H6pital Edouard Herriot ; Place d'Arsonval ; 69437 L YON C6dex 03. . . . . . . Service de M6decine Interne-Neurologie (Dr B. FLORI) ; Centre Hospitalier G~n6ral G. Thomas ; 63201 RIOM C~dex. **. . . . . Service de M~decine Interne (Pr J.CI. IMBERT) ; FISpital Saint-Antoine ; 184, rue du Faubourg St-Antoine ; 75012 PARIS.

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La Revue de M6decine Interne D~cembre