Posters points forts (> 75 %) et points faibles (< 25 %) du circuit. Points faibles mis en e´vidence : prescription orale (imposant une resensibilisation des chirurgiens), identification nominative (toutefois sans risque car chambre individuelle), informations (conforte´ par la demande spontane´e d’une notice par la moitie´ des IDE et des patients). Points forts mis en e´vidence : pre´sentation adapte´e du tube, utilisation et application, hygie`ne. Le retour sur la satisfaction clinique des patients est tre`s satisfaisant avec 96 % de re´ponses positives. Cette enqueˆte a e´galement permis de recueillir des demandes comple´mentaires de la part des patients (disponibilite´ en ville, application si plaie ou traitement he´morroı¨daire concomitant). Conclusion Cette enqueˆte a permis de consolider le circuit prescriptiondispensation-administration de cette pommade en CCR, de renforcer l’information au patient en meˆme temps que la pre´sence pharmaceutique et de proposer la remise prochaine d’une notice adapte´e, e´volutive sur les remarques des patients. Le retour positif sur la me´thode conduite autorise son application aux autres pre´parations hospitalie`res de l’hoˆpital en suivant le meˆme objectif. Mots cle´s Pommade ; Colestyramine ; Pre´paration hospitalie`re ; Bon usage De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.10.042 41PT
Pre´me´dication par le pentobarbital des examens d’imagerie me´dicale en pe´diatrie : comparaison de deux formes gale´niques destine´es a la voie rectale Pierre Ravinet1,*, Cyrille Cros1, Joelle Bordenave1, Hubert Ducou Le Pointe2, Guy Benoit1 1 Pharmacie, Trousseau, GH HUEP, AP–HP, 26, avenue du Dr-ArnoldNetter, 75012 Paris, France 2 Imagerie me´dicale, Trousseau, GH HUEP, AP–HP, 26, avenue du DrArnold-Netter, 75012 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (P. Ravinet) Introduction Afin de re´aliser des images exploitables pour certains examens radiologiques en pe´diatrie, une se´dation me´dicamenteuse est indispensable chez les enfants de 3 mois a` 5 ans. Depuis les restrictions d’utilisation du sirop d’hydrate de chloral, des suppositoires de pentobarbital sont utilise´s dans notre service de radiologie. Ils sont une alternative efficace mais pre´sentent un de´lai d’action long, qui perturbe le de´roulement des examens. La pharmacie a donc de´veloppe´ une solution de pentobarbital par voie rectale, et ce travail compare l’efficacite´ de ces deux formes gale´niques. Mate´riels & me´thode La solution rectale de pentobarbital sodique est obtenue extemporane´ment a` partir de ge´lules dont le contenu est dissout dans 2 mL de se´rum physiologique. Elle est administre´e a` l’aide d’une seringue et d’une canule rectale. Les suppositoires et les ge´lules sont dose´s a` 30, 40 et 60 mg. Ces pre´parations hospitalie`res sont administre´es, avant l’IRM ou le scanner, a` la posologie de 5 mg/kg. Une fiche d’e´valuation a e´te´ remplie par les manipulateurs radio afin de recueillir les donne´es suivantes : de´lai et dure´e d’endormissement, re´ussite de l’examen et satisfaction des ope´rateurs. Cent vingt-sept fiches ont e´te´ analyse´es, 66 concernaient la solution rectale et 61 le suppositoire. Un questionnaire te´le´phonique aupre`s des parents (n = 40) a permis d’avoir un suivi des effets inde´sirables de la pre´me´dication au domicile. Re´sultats & discussion L’aˆge moyen des enfants recevant la solution rectale et le suppositoire est respectivement de 21,6 12,3 et 20,5 11,5 mois. Le de´lai d’endormissement des enfants avec la solution rectale est de 32 16 minutes, significativement plus court (p < 0,001) qu’avec le suppositoire, de 67 30 minutes. La dure´e de sommeil, de 45 16 minutes avec la solution rectale et 39 21 minutes pour le suppositoire, est comparable pour les deux formes. Les examens sont conside´re´s comme significativement plus re´ussis (p < 0,01) avec la solution rectale, avec 97 % de re´ussite contre
84,2 % avec le suppositoire. Enfin, 73,4 % des ope´rateurs s’estiment tre`s satisfaits de l’utilisation de la solution, contre 50 % avec le suppositoire. La pre´paration de la solution est une ope´ration conside´re´e comme facile dans 87,9 % des examens et se re´alise en 2,9 1,4 minutes La somnolence a e´te´ le seul effet inde´sirable observe´e dans les 24 h suivant l’examen, chez 31,6 % (solution rectale) et 14,3 % (suppositoire) des patients. Conclusion Le pentobarbital constitue une alternative de choix au sirop d’hydrate de chloral pour la se´dation en imagerie pe´diatrique. Ce travail de´montre l’inte´reˆt de la solution rectale, par son de´lai d’action plus court que celui du suppositoire, et par l’ame´lioration de la re´ussite des examens. Cette nouvelle forme gale´nique participe ainsi a` une optimisation de la prise en charge des patients au sein du service de radiologie. Mots cle´s Pentobarbital ; Solution rectale ; Suppositoire ; Imagerie ; Pe´diatrie De´claration de liens d’inte´reˆts Les auteurs de´clarent ne pas avoir de liens d’inte´reˆts. http://dx.doi.org/http://dx.doi.org/10.1016/j.phclin.2016.10.043 42S
Audit et cartographie des risques du processus de pre´de´sinfection dans un centre hospitalo-universitaire Alexandra Garnier1,*, Cyril Cambier1, Christine Pizzella2, Henriette Tondele3, Philippe Arnaud1 1 Ste´rilisation, Bichat–Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France 2 Bloc maternite´, Bichat–Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France 3 Bloc ambulatoire, Bichat–Claude-Bernard, 46, rue Henri-Huchard, 75018 Paris, France *Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (A. Garnier) Introduction La pre´de´sinfection est effectue´e par la ste´rilisation pour tous les blocs de l’hoˆpital Bichat sauf aux blocs maternite´ et ambulatoire ou` les dispositifs me´dicaux re´utilisables (DMR) sont pre´de´sinfecte´s dans le service avant d’eˆtre pris en charge par la ste´rilisation. S’agissant d’une activite´ a` risque, un audit sur les bonnes pratiques de pre´de´sinfection et une cartographie des risques ont e´te´ re´alise´s. Mate´riels & me´thode Le parcours de prise en charge des DMR lors de la pre´de´sinfection a e´te´ de´coupe´ en plusieurs e´tapes dont les effets inde´sirables survenus ou les risques redoute´s ont e´te´ recense´s. Une cartographie des risques par approche processus a priori a e´te´ choisie, selon la me´thode Amdec d’analyse des modes de de´faillance (MD), de leurs effets et de leur criticite´. La fre´quence de ces risques a e´te´ cote´e de 1 a` 4 graˆce a` un audit aupre`s des 10 aides-soignants des blocs maternite´ et ambulatoire (5 dans chaque bloc). L’audit e´tait compose´ d’une partie observationnelle (e´tude du processus pour chaque agent), et d’une partie interventionnelle (questionnaire). La gravite´ et la de´tectabilite´ de chaque risque ont aussi e´te´ cote´es de 1 a` 4 par de´cision colle´giale au sein de la ste´rilisation. L’indice de criticite´ a e´te´ obtenu par la formule gravite´ fre´quence de´tectabilite´ = criticite´ (C). Les MD classe´s C1 e´taient acceptables en l’e´tat, les C2 tole´rables sous controˆle, les C3 inacceptables. Pour ces derniers, un plan de maıˆtrise des risques a e´te´ propose´ et des actions correctives ont e´te´ mises en place. Re´sultats & discussion Le circuit a e´te´ de´compose´ en 7 processus e´le´mentaires distincts. Trente-cinq modes de de´faillances (MD) portant sur 20 taˆches diffe´rentes ont e´te´ identifie´s. Au final, 45,7 % des MD ont e´te´ classe´s C1, et 40 % C2. Or, parmi les 5 MD (14,3 %) classe´s C3, 2 concernaient la pre´paration du bac (mauvaise dilution), 1 la pre´paration du personnel (non respect du port des e´quipements de protection individuelle), 1 l’immersion (non respect de la proce´dure d’e´couvillonnage des DM creux) et 1 le rinc¸age des DMR (non respect de la proce´dure de rinc¸age interne des DM creux). Ainsi, meˆme si l’immersion des DMR est l’action la plus a` risque avec 11 MD
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