Prise en charge des dislocations atloïdo-axoïdiennes dans la polyarthrite rhumatoïde : étude de deux cas opérés

Prise en charge des dislocations atloïdo-axoïdiennes dans la polyarthrite rhumatoïde : étude de deux cas opérés

264 Société de neurochirurgie de langue franc¸aise – Communications affichées présentées à la Réunion annuelle de Paris / Neurochirurgie 64 (2018) 240...

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Société de neurochirurgie de langue franc¸aise – Communications affichées présentées à la Réunion annuelle de Paris / Neurochirurgie 64 (2018) 240–277

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Prise en charge des dislocations atloïdo-axoïdiennes dans la polyarthrite rhumatoïde : étude de deux cas opérés

Mohamed Badri ∗ , Aslam Hentati , Ghassen Gader , Kamel Bahri , Hafedh Jemel , Ihsen Zammel Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Badri) Introduction L’atteinte de la charnière cervico-occipitale (CCO) dans la polyarthrite rhumatoïde (PR) avec instabilité altoïdoaxoidienne est une lésion grave qui peut mettre en jeu le pronostic fonctionnel, neurologique et même vital du patient. Ce travail a pour objectif d’évaluer l’efficacité de la chirurgie dans ce type de lésion. Observations Nous rapportons deux observations de dislocations C1-C2 secondaires à une PR, d’un homme et d’une femme, âgés respectivement de 60 et de 75 ans, qui avaient un pannus périodontoïdien compressif objectivé à l’IRM et à la TDM cervicales. Les signes cliniques étaient des cervicalgies et des signes de compression médullaire cervicale pour les deux patients. Une laminectomie de C1 associée à une arthrodèse occipitocervicale avec greffe osseuse a été pratiquée chez les deux patients. Une amélioration fonctionnelle et une régression objective des troubles neurologiques ont été notées chez les deux patients. Conclusion La chirurgie de la CCO avec fixation et greffe osseuse dans la PR symptomatique apporte un bénéfice réel aux patients. Les indications opératoires doivent être précises. Les objectifs sont la levée de la compression de la moelle et la stabilisation de la charnière. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.136 P-78

Sarcome d’Ewing extraosseux lombosacré métastatique : à propos d’un cas et revue de la littérature

P. Michel ∗ , E. Fomekong , C. Raftopoulos Bruxelles, Belgique ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (P. Michel) Introduction Le sarcome d’Ewing extraosseux (SEEO) est une variante exceptionnelle du sarcome d’Ewing affectant principalement les hommes dans la quarantaine. Nous rapportons un cas de SEEO intradural extramédullaire lombosacré. Matériel et méthodes Une revue de la littérature est réalisée à partir de « Pubmed » avec les mots-clés « Extraskeletal Ewing’s sarcoma » : 23 articles sont trouvés. Dix-neuf case reports sur SEEO lombosacré sont sélectionnés, en mettant l’accent sur les traitements. Nous rapportons un cas clinique de SEEO traité par chirurgie, radiothérapie et chimiothérapie avec un recul de 4 ans : homme de 62 ans présentant des lombosciatalgies gauches mécaniques depuis 8 mois avec crises douloureuses et hypoesthésie au niveau du périnée et de la verge. L’IRM met en évidence une tumeur intradurale S1-S2 faisant évoquer en première hypothèse un schwannome de S2 gauche. Exérèse chirurgicale complète. L’anatomopathologie diagnostique un sarcome d’Ewing extraosseux. Traitement adjuvant « Euro-Ewing » associant chimiothérapie et radiothérapie. Cependant, interruption de la chimiothérapie à la 4e cure pour septicémie. Plus de 4 ans après la chirurgie, apparition d’une lésion intradurale en L3. À l’IRM préopératoire ; nouvelle lésion en L4 et croissance de la lésion en L3. Nouvelle chirurgie d’exérèse complète des deux lésions confirmant le SEEO.

Discussion–conclusion Le SEEO est une tumeur maligne à haut potentiel métastatique. Seulement 20 cas localisés en région lombaire/sacrée ont été rapportés dans la littérature. Ces SEEO sont actuellement traités comme des sarcomes d’Ewing classiques. L’exérèse chirurgicale reste le traitement de choix, suivie de chimiothérapie et radiothérapie. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.137 P-79

Perforation digestive et extériorisation anale du cathéter péritonéal : une complication rare de la dérivation ventriculopéritonéale

H. Mnakri ∗ , S. Bouali , N. Matar , A. Slimène , J. Kallel , H. Jemel Tunis, Tunisie ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Mnakri) Introduction Les dérivations du liquide céphalorachidien sont largement utilisées pour le traitement des hydrocéphalies chez l’enfant. Jusqu’à ces dernières années, l’infection de la dérivation restait la principale cause de morbidité et de mortalité avec un taux qui dépasse 10 %. Nous rapportons à travers notre observation une complication rare de la DVP. Observation Un nourrisson de 9 mois qui a présenté une hydrocéphalie active symptomatique d’un refus de tétée et d’une apathie. La tomodensitométrie a montré une hydrocéphalie active. Une dérivation sous duro-péritonéale a été faite. Deux mois plus tard, la mère consulte pour une extériorisation anale du bout péritonéal du cathéter. Le nourrisson a été opéré en urgence et la valve a été ôtée. Après vérification de la stérilité du liquide céphalorachidien, une nouvelle dérivation a été posée. Conclusion Les infections du DVP sont des infections graves, dont le traitement repose essentiellement sur la prévention. Déclaration de liens d’intérêts Les auteurs déclarent ne pas avoir de liens d’intérêts. https://doi.org/10.1016/j.neuchi.2018.05.138 P-80

Les traumatismes vértébromédullaires chez l’enfant (2007–2015)

M. Lamhan ∗ , Z. Ghoummid , S. El Fakiri , A. Bentebaaa , Ait El Qadi , K. Aniba Marrakech, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (M. Lamhan) Introduction Les traumatismes rachidiens de l’enfant diffèrent de ceux de l’adulte par leurs causes, leurs sièges leurs évolutions et donc leurs traitements. L’objectif de ce travail est de mettre la lumière sur les différents aspects cliniques, radiologiques et thérapeutiques de ces lésions, vue qu’elles sont souvent méconnues et que leurs conséquences sont graves, aussi bien sur le plan sanitaire que socio-économique. Matériel et méthodes Notre travail est une étude rétrospective portant sur 41 cas de traumatismes rachidiens chez des enfants âgés de moins de 16 ans pris en charge au service de neurochirurgie IbnTofail au CHU Mohamed VI sur une période de 9 ans allant de janvier 2007 à décembre 2015. L’étude des dossiers a été faite selon une fiche d’exploitation résumant les paramètres de chaque malade. Les différents aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques sont rapportés et discutés. Résultats Au total, 41 cas ont été colligés. L’âge moyen de nos malades est de 10 ans, le sexe masculin est nettement le plus