Quatorze années d’évolution des caractéristiques des receveurs de PSL au CHU de Rennes (1998–2012)

Quatorze années d’évolution des caractéristiques des receveurs de PSL au CHU de Rennes (1998–2012)

Posters / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 251–277 Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts. Les auteurs n’ont pas transmis de déclarat...

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Posters / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 251–277 Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.109 P-84

Quatorze années d’évolution des caractéristiques des receveurs de PSL au CHU de Rennes (1998–2012) H. Gouezec 1,∗ , P. Paroux 2 , F. Pelé 1 CHU, Rennes, France 2 Université de Rennes 1. Faculté de Médecine, Rennes, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : [email protected] (H. Gouezec)

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L’objectif de ce travail est d’étudier les caractéristiques des receveurs de PSL au CHU entre 2006 et 2012 et de les comparer avec celles des receveurs de la période 1998–2005. Méthodes Les données d’hémovigilance (HV) sont recueillies sur le logiciel Trace Line depuis 1998 : date de transfusion, âge et sexe du patient, type et groupe du PSL transfusé, service. Le traitement des données et les tests statistiques sont réalisés avec le logiciel SAS version 9,3. Résultats Au cours de la période 2006–2012, 232954 PSL (66 % CGR, 22 % PFC et 12 % CP) ont été transfusés à 32 034 patients (54 % d’hommes). L’âge moyen est de 62 ± 23 ans et la classe d’âge la plus représentée est celle des 75–79 ans. Le nombre moyen de PSL transfusés par patient est de 8,37 ± 19,2. La répartition selon le type de PSL varie avec l’âge : la part des CGR augmente avec l’âge, le taux maximum pour les CP se situe entre 1–9 ans et pour les PFC entre 20–24 ans. Entre les 2 périodes une importante augmentation des effectifs des classes 80–89 et 55–64 ans est constatée, mais il n’y a pas de différence significative concernant la répartition du type de PSL selon la classe d’âge. Sur toute la période, une augmentation du nombre de receveurs et de PSL, non parallèle sauf les 4 dernières années, est constatée. Discussion Nos données concordent avec celles retrouvées dans la littérature. L’absence de données sur les pathologies ne permet pas d’interpréter tous les résultats. Ces informations pourraient être recueillies soit au moment de la prescription, en impliquant les médecins, soit en croisant les données d’HV et celles du PMSI, en définissant le niveau d’utilisation du codage PMSI. Conclusion Le réseau d’HV dispose de données qui pourraient être exploitées de fac¸on plus pertinente s’il disposait d’outils standards et partagés permettant d’intégrer celles liées aux pathologies. Déclaration d’intérêts Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de conflits d’intérêts. Pour en savoir plus TCB, 16 (2009) 21-9 et 17 (2010)223-31. http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.110 P-85

Évolution de la prévalence de l’hépatite C chez les donneurs de sang Marocains entre 2000 et 2010 A. Laouina 1,∗ , R. Alami 1 , B. Adouani 1 , A. Benahadi 1 , S. Boulhdid 1 , A. Mokhtari 2 , A. Soulaymani 2 , K. Hajjout 1 , M. Benajiba 1 1 Centre National de Transfusion Sanguine, Rabat, Maroc 2 Laboratoire de Génétique et de Biométrie, Université Ibn Tofaïl, Kénitra, Maroc ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail : abderrahim [email protected] (A. Laouina) Au Maroc, l’hépatite C a été peu étudiée chez les donneurs de sang. Ainsi depuis 1995, la transfusion des produits sanguins et ses dérivés est relativement maîtrisée, des mesures ont permis de diminuer de fac¸on très significative l’incidence post-transfusionnelle de l’hépatite C par l’automatisation du dépistage systématique et l’utilisation des tests combinés avec une fenêtre

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sérologique très réduite. En plus, la sélection médicale des donneurs de sang a permis de réduire les dons a risque. Le but de cette étude est de suivre l’évolution de la prévalence de l’infection par l’hépatite C chez les donneurs de sang entre 2000 et 2010. Ensuite faire une mise au point sur les connaissances actuelles concernant l’infection par le VHC dans notre pays. Des échantillons de sang provenant de 34 555, 40 031 et 48 621 donneurs de sang, prélevés respectivement en 2000, 2005 et 2010 au CRTS de Rabat ont fait l’objet de cette étude. Tous ces donneurs de sang ont été examinés par un médecin avant d’être sélectionné pour un don du sang. Le dépistage de l’hépatite C a été réalisé par la méthode Elisa. Les résultats de cette étude ont montré que la prévalence de l’hépatite C a subit une diminution au cours de ces trois années, elle a fluctué respectivement entre 0,91 %, 0,61 % et 0,50 %. Ces résultats sont d’une grande importance vis-à-vis de la sécurité transfusionnelle, d’où la nécessité de la mise en œuvre des mesures de prévention de la transmission de l’hépatite C chez les receveurs de sang pour diminuer la prévalence chez la population Marocains. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

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http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.111 P-86

Inclusion de l’hémovigilance et de la sécurité transfusionnelle dans la politique de qualité et sécurité des soins : l’expérience du Groupe Hospitalier et du site EFS Pitié-Salpêtrière S. Roy 1 , M. Taouqi 1,∗ , J. Delort 2 , A.L. Marachet 2 , N. Costes 2 , C. Levy 2 , A. Mercadier 2 , L. Nguyen 1 , G.H. et le Réseau des Référents Qualité et Gestion1 1 GH Pitié Salpêtrière, Paris, France 2 EFS IDF, site Pitié Salpêtrière, Paris, France ∗ Auteur correspondant. Introduction Le Groupe Hospitalier Pitié-Salpêtrière intègre depuis 2011 deux indicateurs d’hémovigilance et sécurité transfusionnelle dans sa politique de qualité et sécurité des soins. L’objectif est de présenter le bilan comparatif de ces indicateurs entre 2012 et 2013. Méthodes Un groupe de travail constitué de l’unité d’hémovigilance, du réseau des référents qualité du GH et du site EFS Pitié-Salpêtrière a choisi comme indicateurs : 1. la trac¸abilité spontanée (sans relance) des PSL, qui reflète une pratique transfusionnelle de qualité (objectif ≥ 95 %) ; 2. les non conformités majeures des prélèvements immuno-hématologiques (IH) liées à un défaut d’identification du tube et/ou de la prescription d’examen (objectif = 0 erreur). L’EFS identifie les bordereaux de trac¸abilité des PSL non retournés ou nonconformes et détecte les non-conformités des prélèvements IH lors de l’étape pré analytique ou analytique. Les données sont transmises à l’unité d’hémovigilance qui après analyse, les adresse aux services concernés pour investigation puis assure une rétro-information mensuelle par l’intermédiaire des référents qualité des pôles. Résultats En 2013, la trac¸abilité spontanée est restée stable autour de 94 %. Le nombre de non conformités majeures représentait près de 20 % du total des non conformités des prélèvements IH (13 % en 2012). Le nombre d’erreurs de patient prélevé est passé de 7 à 10. Le détail des résultats sera présenté. Conclusion Le taux de trac¸abilité spontanée s’est maintenu dans un contexte d’augmentation de 6 % du nombre de PSL transfusés. Le nombre d’erreurs de patient prélevé, qui représente un risque majeur pour la sécurité transfusionnelle, exige une vigilance renforcée. Les services de soins concernés sont encouragés par l’unité d’hémovigilance via les référents qualité des pôles à mener des analyses de causes racines et à contribuer ainsi à l’amélioration continue des pratiques et de la sécurité transfusionnelle. Déclaration d’intérêts conflits d’intérêts.

Les auteurs n’ont pas transmis de déclaration de

http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.112