Posters / Transfusion Clinique et Biologique 21 (2014) 251–277 Objectif Le système TermoCod permet de suivre de fac¸on continue la température des CGR livrés à des services critiques tels que les soins intensifs, les blocs opératoires et les urgences. Méthode Le projet a débuté en mi 2012 avec la société Aegis Medical Technologies gmbh. Après avoir détaillé le projet, un logiciel spécifique nommé TermoCod a été développé. Les enregistreurs de température dont la taille et l’épaisseur sont celles d’une carte de crédit sont fixés à la poche de CGR grâce à un autocollant biocompatible. La communication se fait par RFID HF (13,56 MHz). Depuis mai 2013, le système est utilisé en routine. Résultats De mai 2013 à mai 2014, nous avons effectué un total de 3544 envois avec un contrôle de température. Parmi les 2155 CGR (61 %) retournés, 34 unités (1 %) ont été rejetées en raison d’une déviation de la température hors des valeurs acceptés.1251 enregistreurs ont été renvoyés seuls, après transfusion des CGR auxquels ils étaient rattachés. Récemment, nous avons pu détecter neuf produits qui avaient été exposés à des températures inférieures à 2 ◦ C. Le système a donc permis d’identifier et de corriger un problème lié à l’équipement frigorifique. Conclusion/Discussion Le système TermoCod s’est avéré un outil efficace pour suivre la température des CGR. Le logiciel est convivial, le matériel permet un enregistrement efficace et transparent de la température. Le principal problème rencontré est la fiabilité des batteries intégrées dans les enregistreurs. Nous sommes en étroite collaboration avec le fabricant afin d’y remédier. Déclaration d’intérêts
L’auteur n’a pas transmis de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.077 P-52
Trac¸abilité informatique « au lit du patient » des produits sanguins labiles (PSL) au CHU de Dijon : bilan après 4 ans d’utilisation
C. Roux , E. Berger ∗ , D. Canavero , N. Braquehais , G. Couillault CHU, Dijon, France ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (E. Berger) Hémoservice (Haemonetics-Inlog) est déployé au CHU de Dijon depuis fin 2009 pour assurer la trac¸abilité informatique des PSL « au lit du patient » au moyen de PC portables et douchettes. Bilan après 4 ans de fonctionnement : – déploiement : Hémoservice n’est déployé que dans certains services gros transfuseurs représentant 67 % des PSL transfusés au CHU. Le déploiement se poursuit après un arrêt de 1 an 1/2, le frein ayant été d’ordre fonctionnel (demande de correction d’anomalies) puis en 2013 d’ordre budgétaire (achat de PC portables et douchettes) ; – taux d’utilisation dans les UF : – mise en place d’une requête mensuelle automatisée de la trac¸abilité informatique spontanée par les UF adressée aux cadres de santé pour le suivi, – jusqu’en 2012, le taux de trac¸abilité informatique n’était que de 55 % possiblement lié à une mauvaise adhésion des soignants confrontés à des difficultés techniques du logiciel (qualité du réseau WIFI, lenteurs d’intégration des FDN), – après résolution de celles-ci, l’utilisation du logiciel a été rendu obligatoire depuis juin 2013 permettant de remonter le taux de 55 % à 92 %. Suivi des « motifs de non-utilisation » d’Hémoservice (6,5 % en moyenne) par l’Hémovigilance depuis juin 2013 : – 50 % des blocages sont liés à l’absence du Numéro Identification Permanent (NIP) dans la FDN (entrées directes de patient sans demande informatique de bilan Immuno-Hémato comportant un code barre du NIP douchable par l’EFS) ; – dans 25 % des cas, il s’agit de problèmes de matériels (PC en panne, douchettes non fonctionnelles. . .) traités au cas par cas. Les projets : – poursuite du déploiement en 2014 (4 nouveaux services) ; – transmission des résultats des groupes sanguins et RAI dans Hémoservice via ERA ; – généralisation de la prescription médicale informatisée ce qui permettra l’intégration du NIP à l’EFS. À ce jour, celle-ci est très peu utilisée par les médecins en l’absence d’interface avec l’EFS et liés aux difficultés de gestion de formation des médecins et internes.
Déclaration d’intérêts
267
Les auteurs n’ont pas transmis de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.078 P-53
La trac¸abilité des produits sanguins labiles dans les hôpitaux néerlandais : les procédures en 2008 et 2012
J.C. Wiersum-Osselton ∗ , A.J.W. Van Tilborgh-De Jong , P.Y. Zijlker-Jansen , M.R. Schipperus TRIP, La Haye, Pays-Bas ∗ Auteur correspondant. Adresse e-mail :
[email protected] (J.C. Wiersum-Osselton) Introduction La législation européenne mandate la conservation pendant 30 années des données de trac¸abilité des produits sanguins labiles (PSL), y compris la confirmation de la transfusion du PSL ou sa destination finale. En deux enquêtes successives, le bureau national d’hémovigilance a demandé aux hôpitaux néerlandais des renseignements sur les procédures pour confirmer la transfusion des poches au laboratoire de transfusion sanguine. Méthode Des questions sur le pourcentage des transfusions sanguines confirmées et sur la méthode de fournir le retour d’expérience au laboratoire étaient jointes au questionnaire adressé aux hôpitaux concernant le nombre de PSL livrés en 2008. L’enquête concernant les PSL livrés en 2012 était disponible en ligne. Les mêmes questions sur la trac¸abilité font partie d’une enquête nationale volontaire sur les indicateurs de la qualité des pratiques de transfusion sanguine, suivant la publication de ces indicateurs dans la version révisée (2011) du guide national de transfusion sanguine. Résultats La participation par les hôpitaux était de 90 % en 2008 et 76 % en 2012. La majorité des hôpitaux se servait de fiches ou cartes livrées avec les poches et qui devaient être retournées au laboratoire après la transfusion. Le pourcentage médian des transfusions confirmées au laboratoire était > 98 % (minimum 92,7 %, maximum 100 %). Parmi les hôpitaux qui participaient en 2008 et en 2012 (n = 66), il y avait en 2008 17 et en 2013 11 établissements ou la transfusion n’était pas confirmée au laboratoire mais était supposée, ce qui correspondait à 34 % des PSL transfusés par ces 66 établissements en 2008 et 25 % de leur total en 2012. Conclusion Il y a une amélioration progressive de l’application des procédures pour confirmer au laboratoire de transfusion sanguine que les PSL livrés ont été transfusés aux malades destinataires. Déclaration d’intérêts
Les auteurs n’ont pas transmis de conflits d’intérêts.
http://dx.doi.org/10.1016/j.tracli.2014.08.079 P-54
2013 : création du CHUM après fusion des hôpitaux martiniquais B. Kerob-Bauchet CHU Martinique, Fort de France, Martinique Adresse e-mail :
[email protected] Les 3 grosses structures hospitalières du département (CHU de Fort de France, l’Hôpital Pierre Zobda Quitman, la Maison de la Femme, la mère et l’Enfant et l’Hôpital CLARAC), et l’Hôpital du Lamentin ainsi que l’Hôpital de Trinité ont fusionné le 1er janvier 2013 donnant ainsi naissance au CHU de la Martinique. Après harmonisation des systèmes informatiques d’admission et d’identitovigilance de ces 3 structures, une hémovigilance centralisée représentant 95 % de l’activité du département s’est mise en place avec des référents sur chaque site. L’ancien CHU de Fort de France déjà informatisé a pu accueillir dans sa base CURSUS déjà rodée, les données transfusionnelles des patients des 2 nouveaux établissements de soins, et ce grâce aux échanges pivots avec l’EFS (ERA, DN et RDN), permettant ainsi d’obtenir un dossier transfusionnel informatisé unique pouvant retracer le parcours transfusionnel du patient dans les services du CHUM durant son séjour. Les formats LIV mis en place en juin 2013 ont permis de prendre en charge la trac¸abilité informatique des PSL non nominatifs des 3 dépôts de sang. La saisie informatique des trac¸abilités est effectuée par l’équipe d’hémovigilance et certains services pilotes (Dépôt de Sang de la MFME, Gynéco MFME, Hôpital de jour pédiatrique, Réanimation polyvalente) en attendant une saisie par toutes les Unités de Soins du CHUM. Par cette