Quoi de neuf en allergologie générale en 1998?

Quoi de neuf en allergologie générale en 1998?

REVUE FRAN(~AISE D'ALLERGOLOGIE ET D'IMMUNOLOGIE CLINIQUE Quoi de neuf en allergologie gen6rale en 1998 ? J. LAURENT, M.-Th. GUINNEPAIN De nombreuse...

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REVUE FRAN(~AISE D'ALLERGOLOGIE ET D'IMMUNOLOGIE CLINIQUE

Quoi de neuf en allergologie gen6rale en 1998 ? J. LAURENT, M.-Th. GUINNEPAIN

De nombreuses publications int6ressantes ,~ont parues cette ann4e : des progr~s ont 6t~ accomplis dans les divers domaines de notre sp4cialit6. Notre s61ection finale a compris 400 articles issus de pdriodiques, sp6cialisds en Allergologie ou non, de large diffusion. Nous en citons pr&s de 200 dans cette revue gdndrale.

PROGRI~S EN PHYSIOPATHOLOGIE Choc en l'absence de mastocytes Un module murin de choc anaphylactique fatal es~ prdsent6 chez une souche d&ficitaire en mastocytes. La mort survient dans les 5 minutes suivant l'administration de p6nicilline V chez tous les animaux pr~alablement sensibilis6s fi la p6nicilline V. L'administration d'anticorps monoclohal anti-IL4 permet d'4viter l'issue thtale et d'observer la p r o d u c t i o n d'IgE spdcifique de la p6nicilline, affirmant le caract~re IgE d @ e n d a n t de la r6action. De plus, un taux tr&s 61ev6 de PAF est constat6 dans le sang circulant lors de la rdintroducdon de la p~nicilline et un antagoniste du PAF prurient la r6action anaphylactique mortelle. .4dnsi des cellules, diffdrentes des mastocytes, sont capables de produire du PAF et de conduire fi une r4action fatale par un m6canisme IgE d6pendant. • HWAN CHOI I.L., MIN SHIN Y. et al. -

Unit6 d'Allergologie; H6pital de l'Insdtut Pasteur, 209-211, ruc de Vaugirard, 75724 PARIS Cedex 15. Tir6s &part: DrJ. Laurent, adresse ci-dessus. Requ le 19 mars 1999, Accept6 le 29 avril 1999.

Immunoglobuline E-dependent active fatal anaphylaxis in mast cell-deficient mice. J. Exp. Med., 1998, 188, 1587-1592. Des 6tudes captivantes ont 4t6 produites dans beaucoup d'autres domaines. La presentation antig6nique par les cellules dendritiques Gapin "a l'Institut Pasteur a 6tudi6 la pr6sentation antig6nique par les cellules dendritiques aux cellules T. La r6ponse est restreinte ~t un nombre limit6 de d4terminants antig6niques et non 'a tous les peptides capables d'etre coupl6s aux mol6cules de classe lI du complexe majeur d'histocompatibilit6. Le lysozyme du blanc d'oeuf con> p r e n d plusieurs r6gions i m m u n o d o m i n a n t e s telles celle comprise entre le 7e et le 31e acide amin6 et celle s'&endant du 103e au l17e. Ces deux r6gions sont effectivement pr6sent6es par les B lymphocytes mais les cellules dendritiques ne pr&entent que la r6gion 103-117, ce qui d6montre que la pr6sentation de ces cellules est s61ective focalisant la r6ponse immunitaire sur peu de d6terminants antig6niques. A l'im,erse du B lymphocyte qni est h l'origine de r4actions immunitaires h6t6rog~nes. Cette 6tude est importante au m o m e n t off l'on cherche ~ d6finir plus pr6cis4ment les allerg~nes majeurs, et en leur sein, les d6terminants peptidiquesjouant un r61e

LAURENT J., GUINNEPAIN M.-Th. - Quoi de neuf en allergologie g6n4rale en 1998? Rev. fr. Allergol., 1999, 39 (6), 477-495.

© Expansion Scientifique Publicariolls, 1999

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immunitaire cl~: ceux-ci pourraient 6tre peu nombreux. • GAPIN L., BRAVO DE ALBA Y., CASROUGE A., CABANIOLS J.E, KOURILSKY E, KANELLOPOULOS J. - Antigen presentation by dendritic cells focuses T cell responses against immunodominant peptides: studies in the hen egg-white lysozyme model. J. Immunol., 1998, I60, 1555-1564. Une autre ddmarche pour caractfiriser les allerg6nes est de chercher des structures communes ~t diffdrents antig6nes. Des r6actions crois6es ont 6t& ddcrites mfime s'il s'agit plnt6t de sp6cificit6 partag~e entre des structures d'origine diff6rente. La presentation des antig&nes aux lymphocytes T est un sujet d'actualit6. Claude Leclerc/t l'Institut Pastern, a 6tudifi la pr&entation du lysozyme du blanc d'oeuf en fonction de l'affinit6 d'anticorps sp&cifiques, et montrfi que la prdsentation pouvait ~tre augmentde 650 fois selon les conditions exp~rimentales choisies, en particulier les mutations de l'anticorps. La maturation de l'affinit6 par les B lymphocytes augmente ainsi la cooperation avec les T lymphocytes, ce qui pourrait &re pris en compte pour la s~lection de clones B. " GUERMONPREZ R, ENGLAND P., BEDOUELLE H., LECLERC C. - The rate of dissociation between antibody and antigen determines the efficiency of antibody-mediated antigen presentation to T c e l l s . f Immunol., 1998, 161, 4542-4548. Dans ce registre, Leitner et coll. se sont pench6s sur la profiline, panallerg&ne des v~g6taux dont l'exemple le plus usuel est le Bet v 2 issu du pollen de bouleau. Ces auteurs out analys6 les 6pitopes de la profiline en faisant r6agir les anticorps anti-profilines purifids provenant d'un malade monosensibilis6 avec divers non apeptides fournis par l'emploi d'ADN compl6mentaire. Cette 6tude a permis de mettre en 6vidence un peptide circulaire CAISGGYPVC qui est capable d'inhiber la r~action entre la profiline et les anticorps sp6cifiques de cet allerg6ne bien q u e n e poss6dant aucune homologie avec la s6quence de la profiline du bouleau. Ce peptide parait ainsi mimer l'~pitope conformationnel des profilines du bouleau, de l'armoise et du c61eri 6tudi~s. I1 pourrait &tre utilis~/t l'avenir pour le diagnostic ou le traitement de cette allergic. Ce travail offre des perspectives int6ressantes pour l'avenir des allergfines. • LEITNER A., VOGEL M., RADAUER C., BREITENEDER H., STAY)LER B.M., SCHEINER O., KRAFT D., JENSEN-JAROLIM E. - A mimotope defined by phage display inhibits IgE binding to the plant panallergen profilin. Eur. J. Immunol., 1998, 28, 2921-2927.

• J. IAURENT, M.-Th. GUINA~2PAIN /

Les cellules 6pith61iales bronchiques Le r6cepteur de haute affinit6 pour l'IgE a 6t6 mis en 6vidence au sein des cellules 6pith61iales bronchiques des asthmatiques par marquage histochimique montrant la pr6sence des chaines alpha et gamma. Ce r6cepteur est fonctionnel chez l'asthmatique comme l'atteste la liberation de m~diateur, le 15 hydroxy acide eicosatetraenoique lors de sa stimulation par un anticorps sp6cifique de la chaine alpha. * CAMPBELL A.M., VACHIER I., CHANEZ P., VIGNOLA A.M., LEBEL B., KOCHAN j., GODARD R, BOUSQUET J. - Expression of the high-affinity receptor for IgE on bronchial epithelial cells of asthmatics. Am. J. Respir. Cell. Mol. Biol., 1998, 19, 92-97. La m&ne 6quipe n'a pas constatd de diff6rences pour le r6cepteur aux glucocorticoides chez l'asthmatique trait6 ou non par traitement au long cours par glucocorticoides oraux. • VACHIER I., CHIAPPARA G., VIGNOLA A.M., GAGLIARDO R., ALTIERI E., Tt~ROUANNE B., VIC P., BOUSQUET J., GODARD R, CHANEZ R - Glucocorticoid receptors in bronchial epithelial cells in asthma. Am. f Respir. Crit. Care ivied., 1998, 158, 963-970.

La pollution atmosph6rique Plusieurs types de particules, inf~rieures ~t 2,5 microns de diambtre sont capables de faire diffuser les allerg~nes /t l'int6rieur de l'habitat. Ormstad et coll. l'ont montr6 sur les particules en suspension des allerg6nes majeurs que sont Can f 1, Bet v 1 et Der p 1. La m6me technique a 6t6 utilis6e avec les particules issues du diesel aboutissant ~t des r6sultats similaires. * ORMSTAD H., JOHANSEN B.V., GA~dLDER RI. - Airborne house dust particles and diesel exhaust particles as allergen carriers. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 702-708. L'6quipe du professeur Saxon ~ Los Angeles rapporte une premi6re mondiale: l'induction in vivo chez l ' h o m m e d ' u n e transformation in situ de la r6ponse IgM en r6ponse IgE chez les allergiques au pollen de Ragweed ayant requ en instillation nasale le pollen de Rag~'eed m61ang6 aux particules issues du diesel, gr~tce/t la mise en 6vidence du DNA circulaire responsable de cette ,
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Combined nasal challenge with diesel exhaust particles and allergen induces in vivo IgE isotype switching. Am. J. Respir. Cell. Mol. Biol., 1998, 19, 507-512. LES ALLERGENES DANS L'ASTHME Le Der p 1 Les aHerg6nes majeurs sont souvent de nature enzymatiqne, ce qui p e u t j o u e r un r61e immunitaire non n~gligeable. Dans le cas des acariens, les propri6t6s prot6olytiques de Der p 1 ont 4t6 souligndes cette ann6e. Cet allerg~ne a une action immuno-modulatrice qui renforce son potentiel allerg6nique : outre l'effet direct sur la permdabilit4 des muqueuses, le clivage du CD23 aboutit la perte du r6tro-contr61e exerc6 par ce r6cepteur de faible affinit6 pour l'IgE tandis que le clivage du CD25, r6cepteur pour l'IL2, conduit ~ diminuer le recrutement des T lymphocytes auxiliaires de type Thl. • ROBINSON C., WAN H., WINTON H.L. - Epithelial repair in asthma. Do the benefits of house dust mite avoidance result from proteinase avoidance? Editorial. Clin. Exp. Allerg3,, 1998, 28, 530-533. • PIACENTINI G.L., VINCENTINI L., MAZZI P., CHILOSI M., MARTINATI L., BONER A.L. - Mite-antigen avoidance can reduce bronchial epithelial shedding in allergic astMaatic children. Clin. Exp. Allots, 1998, 28, 561-567. • SCHULZ O., SEWELL H.E, SHAKIB F. Protein cleavage o f CD 25, the alpha subunit of the human. T Cell interleukin 2 receptor~ by Der p l, a major mite allergen with cysteine protease activity.J. Exp. Med., 1998, 187, 271-275. ®SI-U~{IB F., SCHULZ O., SEWELL H. - A mite subversive : cleavage of CD 23 and CD 25 by Der p 1 enhances allergenlcity. Immu,~ol. Today, 1998, 19, 313-316. Cet effet de Der p 1 a effectivement des cons& quences perceptibles in vivo sur la production des cytokines. • COMOY E.E., PESTEL J., DUEZ C., STEWART G.A., VENDEVILLE C., FOURNIER C., FINKZLMAN E, CAPRON A., THYPHRONITIS G. - The house dust mite allergen, Dermatophagoides pteronyssinus, promotes type 2 responses by modulating the balance between IL 4 and IFN gamma, f Immunol., 1998, 160, 2456-2462. Un effet de Der p 1 sur la production de cytokines pro-inflammatofres GM-CSF, IL6 et IL8 est 6galement constat6 sur la culture de cellules @ith61iales bronchiques. • KING C., BRENNAN S., T H O M P S O N P.J., STEW~RT G.A. - Dust mite

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proteolytic allergens induce cytokine release from cultured airway epithelium, f ImmunoL, 1998, 161, 3645-3651. Le r61e des lymphocytes T a 4td 6tudi6 chez les asthmatiques allergiques aux acariens. Le recueil de ces cellules a 6t4 r6alis4 24 heures apr+s un test all,erg6nique sp6cifique r~alis6 dans un segment, dans le segment test4 et dans le sang p6riph6rique. Les cellules T provenant du lavage alv4olaire produisent plus d'IL5 que celles du sang p~riph6rique. * TILL SJ., DURHAM S.R,, RAJAKULASINGAM I~, HUMBERT M., H U S T O N D., DICKASON R., KAY A.B., CORRIGAN C.J. Allergen-induced proliferation and mterleukin 5 production by bronchoalveolar lavage and blood T cells after segmental allergen challenge. Am. J. Respir. Crit. Care Med., 1998, 158, 404-411. Pour 6tudier l'effet des allerg6nes sur le parenchyme broncho-pulmonaire, le tissu pr&lev4 pour biopsie lors de cancers est sensibi]is~ par le s6rum d'allergiques puis mis en pr4sence de l'allerg~ne spdcifique: l'extrait d'acarien. La pr&ence de moMcules d'adh6sion est d&ect6e par marquage immunohistochimique significativement en plus grande quantit6 apr~s stimulation allerg6nique. De plus, le TNF alpha et I'IL1 b&a augmentent l'expression de routes les molecules d~adh6sion tandis que l'IL4 induit s e u l e m e n t celle de VCAM-1. Ainsi, la r~action allergique m6di~e par les IgE comme certaines cytokines est capable d'induire la formation des molecules d'adh~sion au sein de l'endoth61ium bronchique, ce qui pr6lude /t l'infiltration leucocytaire au site de Finflammation allergique. • HIRNfA N., KOHROGI H., IWAGOE H., GOTO E., HAMAMOTO J., FUJII K., YAMAGUCHI T., KAWANO O., ANDO M. -Allergen exposure induces the expression o f endothelial adhesion molecules in passively sensitized human bronchus: time course alld the role o f cytokines. Am.J. Respir. Cell. Mol. BioL, 1998, 18, 12-20. Pour reproduire les conditions namrelles de l'allergie aux acariens au cours de l'asthme, n e u f asthmatiques 16gers sont expos& aux doses usuellement rencontr6es dans les chambres ~t coucher pendant 3 p6riodes successives de 4 semaines. Au terme des 4 premieres semaines, le VEMS chute de 10% en moyenne avec retour aux valeurs initiales en deux fi trois semaines apr+s arr6t de l'exposition. La dose liminale de. methacholine est, par ailleurs, rfiduite de plus de moiti~ chez 7 malades lorsque le s6rum physiologique a

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remplac~ l'extrait allerg~nique. Les auteurs concluent/t la possibilit6 de modifier la fonction ventilatoire et le senil de r6activit~ de malades allergiques lots de l'exposition r6p~t~e de petites quantit6s d'extrait allerg6nique d'acariens. • ARSHAD S.H., HAMILTON R.G., ADKINSON N.E - Repeated aerosol exposure to small doses of allergen" a model for chronic allergic asthma. Am.J. Respir. 6~'t. CareMed., 1998, 157, 1900-1906 Le r61e de la tryptase La proximit6 des vaisseaux laisse prasager un r61e des mastocytes sur ceux-ci. Compton et co11. ont 6tudi6 l'effet de la tryptase sur les cellules endothaliales de la veine ombilicale humaine. Si l'expression des molecules d'adhasion ICAM-1, VCAM-1 et E-selectine n'est pas modifiae, la lib& radon d'IL-8, interleukine caractaris6e par" son pouvoir de chimio-attraction des polynuclaaires apparait aux concentrations physiologiques. Cette propriEta disparait par l'inactivation par chauffage de l'enzyme ou par l'effet des inactivateurs des protEases. La technique de la transcription reverse PCR a montr6 la regulation du mARN de I'IL-8 et de I'IL-1 en r~ponse 5_la tryptase ou au TNF alpha, mais la tryptase est plus s~lective n'induisant pas l'expression de nzARN codant pour le GM-CSE L'accumulation leucocytaire dEclenchEe par la tryptase pourrait se faire en partie par l'intermEdiaire de I'IL-8. • COMPT O N S.J., CAIRNS J.A., HOLGATE S.T., WALLS A.E - The role of mast cell tryptase in regulating endothelial cell proliferation, cytokine release, and adhesion molecule expression: tryptase induces expression of mRNA for IL-1 beta and IL-8 and stimulates the selective release of IL-8 from human umbilical vein endothelial cells. f. Immunol., 1998, 161, 1939-1946. Les cellules m&achromatiques sont 6tudiEes dans le sang circulant de sujets normaux et de malades asthmatiques, allergiques ou atteints d'allergie madicamenteuse. Les marqueurs des basophiles sont repEr&s dans moins de 1% des cellules circulantes. Chez les malades les cellules metachromatiques ont ces caractaristiques mais aussi des signes presents dans les Inastocytes: C-Kit, tryptase, chymase et carboxypeptidase A dont les propriates immunitaires sont aujourd'hui bien dEfinies et peuvent avoir des implications cliniques, e LI L., LI Y., REDDEL S.W., CHERRIAN M., FRIEND D.S., STEVENS R.L., KRILIS S.A. Identification of basophilic cells that express mast cell granule proteases in the peripheral b l o o d of asthma, allergy, and drug-reactive patients.j r. Immunol., 1998, 161, 5079-5086.

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Le r61e de la chalne beta La chaine beta du rEcepteur de haute affinitd pour les IgE est retrouvEe ~t l'idendque au sein du racepteur de faible affinit6 pour les IgG. Un modEle transgEnique murin permet d'affirlner le dEsaquilibre en faveur des IgE, conduisant lots de la stimulation du r a c e p t e u r fi amplifier les reponses mastocytaires immadiates et retard~es, favorisant ainsi les raactions anaphylactiques. • DOMBROWICZ D., LIN S., FLAMAND V., BRINI A.T., KOLLER B.H., KINET J.R - Allergyassociated FcRbEta is a molecular amplifier of IgE and IgG mediated in vivo responses, fmmunity, 1998, 8, 517-529. L'interaction entre les mastocytes et les 6osinophiles L'influence des mastocytes sur la survie des ~osinophiles est ~tudi~e grfice ~ un traitement par ultrasons de mastocytes pEriton~aux de rat. L'effet porte sur une inhibition de l'apoptose et est li6 ~t la production de GM-CSF par l'6osinophile. Le mEdiateur principalement responsable de la liberation de cette cytokine autocrine de survie est le TNF alpha tandis que l'histamine ne j o u e aucun r61e. * LEVI-SCHAFFER E, TEMKIN V., MAL~MUD V., FELD S., ZILBERS/L~N Y. Mast cells enhance eosinophil survival in vitro: role o f TNF alpha and granulocyte-macrophage colony-stimulating factor. J. immunoL, 1998, 160, 5554-5562. Une atttre approche est faite par Gauvreau et coll. qui observent chez l'asthmadque allergique apr~s inhalation sp&ifique une quantit6 significadvement ElevEe de cellules produisant du GM-CSF et d'~osinophites, sugg~rant un r61e de cette cytokine in vivo et soulignant l'importance du micro-environnement cellulaire. ® GAUVEAU G.M., O'BYRNE P.M., MOQBEL R.... VELAZQUEZ J., WATSON R.M., HOWIE KJ., DENBURG J.A. - Enhanced expression of GMCSF in differentiating eosinophils of atopic mad atopic asthmatic subjets. Am. f Respir. Ceil. Mol. Biol., 1998, 19, 55-62. ° Les 6osinophiles sEcrEtent le MIF Le facteur inhibant la migration du macrophage (Migration Inhibitory Factor: MIF) est un m&diateur pro inflammatoire dEcrit il y a plusieurs dEcennies comme provenant des lymphocytes T. AWEs la demonstration de sa production par le macrophage, Rossi nous rapporte sa production par l'~osinophile stimul& en culture mais aussi la presence trois lois plus importante de ce mddiateur dans le liquide de lavage alvEolaire Rev: fi: AllergoL, 1999, 39. 6

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chez l'asthmatique compar6 au volontaire sain. Le MIF peut 6tre lib&6 par des quantit6s physiologiques de C5a et d'IL5. • ROSS1 A.G., I-b-XSLETT C., HIRANI N., GREENING A.P., RAH~,La2q L, METZ C.N., BUCALA R., DONNELLY S.C. - Human circulating eosinophils secrete macrophage migration inhibitory factor (MIF). Potential role in asthma.J. Clin. Invest., 1998, lO1, 2869-2874.

Les celiules gannna/delta dans le syndrome hyper4gE Les T lymphocytes ayant pour marqueur celluIaire CD4 sans presence de CD3 j o u e n t un role pathog~nique connu dans le syndrome h}]oer IgE. Chez ce malade avec un taux d'IgE/t 100000 kU/1, les cellules circulantes sont constitudes/t 85 % de cellules CD4+ CD3- et produisent in vitro 100 fois plus d'IL4 que chez le sujet normal avec une production anormalement basse d'IFN gamma, sugg6rant fortement une fonction TH2/t ces cellules. Des cellules porteuses d'un rdcepteur gammadelta et ldg6rement marqu6es par le CD8 (CD4 ndgative) sont pr6sentes. Elles se r~v61ent i~ ritzy cytotoxiques pour les lymphocytes B e t capables de bloquer la production des IgE. • BANK I., RESHEF A., BENIAMINOV M., ROSENTHAL E., RECHAVI G., MONSELISE Y - Role of gamma/ delta T cells in a patient with CD4+ CD3- lymphocytosis, hypereosinophilia and high levels of IgE.J. AUergy' Clin. Immunol., 1998, 102, 621-630.

L'IL6 au cours du syndrome de Gleich Le syndrome d~crit par Gleich en 1984 associe angio-.md~mes r6cidivants, prise de poids corporel, dosinophilie intense et cortico-sensibilitC Nos confreres ,de Lille rapportent l'616vation du taux circulant d'IL6 lots d'une phase aigu8 de ce syndrome chez un malade de 26 ans ayant un taux d%osinophiles A 4 2 7 0 0 / m m 3 pendant sa pouss6e. C,ette production 6levde d'IL6 ne paratt pas provenir des 8osinophiles circulants ou cutan& mais plut6t des monocytes et des cellules endothSliales de la peau. • TILLIE-LEBLOND I., GOSSET R, JANIN A., SALEZ E, PRIN L., TONNEL A.B. Increased interlettkin-6 production during the acute phase of the syndrome of episodic an~oedema and hypereosinophilia. Clin. Exp. Allergy, 1998, 2g, 491-496. LE LATEX Cette ann6e, trois revnes g6n&ales sont '~ citer: ® WARSHAW E.M. - Latex allergy. J. Am. Acad. Re~L/i: Allergol..

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Dermatol., 1998, 39, 1-24. et • POSCH A., CHEN Z., RAULF-HEIMSOTH M., BAUR X. - Latex allergens. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 134-140. • BREITENEDER H., SCHEINER O. - Molecular and immunological characteristics of latex allergens. I~zt. Arch. A l l e ~ Immunol., 1998, 116, 83-92. Les moyens diagnostiques Le prick-test est largernent usit~ en France mais demeure discuta par certains auteurs fl l'&ranger. Hamilton, fi Bahimore, a pr~cis~ la sensibilita et la sp6cificit6 de ce test en employant l'extrait Greer sur un achantillon de 324 malades et 190 t6moins. La sensibilit4 varie de 95 fi 99 % selon la concentration choisie avec une excellente sp~cificit6, sup6rieure fi 96%. Des rSactions syst6miques m o d & a e s sont rapport6es dans 16% des cas, surtout fi type de prurit. Aucune r6action n'a nacessit6 l'utilisation de l'adr6naline. ® HA_MILTON R.G., ADKINSON N.E et al. - Diagnosis of natural rubber latex allergy: multicenter latex skin testing efficacy study. J. Allergy Clin. ]mmunol., 1998, 102, 482-490. La comparaison entre le test cutan6 et le dosage des IgE spdcifiques demeure en faveur du prick-test m~me si la sensibilit6 du test in vitro s'est am61iorde: 86 pour le CAP et 84 % pour AlaSTAT test. • BLANCO C., C4RILLO T., ORTEGA N., ALVAREZ M., DOMINGUEZ C., CASTILLO R. - Comparison of sldn-priek test and specific s6rum IgE determination for the diagnosis of latex allergy. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 971-976. Rappelons que le test par inhalation peut &re dangereux si le contact mnqueux est direct, plus important que celui induit par les conditions de travail. • BRUGNAMI G. et al. J. Allergy Clin. ImmunoL, 1995, 96, 457-464.

Les allerg6nes du latex Des progr~s ont dt6 fairs dans la caract6risation des allerg6nes du latex. L'allerg6ne majeur, la proh6vdine de poids mol6culaire 20 kDa, a 6t6 clon6 et produit par g&nie g6n6tique. * ROZYNEK P., POSCH A., BAUR X. - Cloning, expression and characterization of the major latex allergen prohevein. Clin Exp. Allergy, 1998, 28, 1418-1426. La papatine (Hev b 7) a dt6 aussi clon~e. I1 s'agit d'un allerg&ne de 46 kDa qui est la phospholipase A2 du v6g&al. * KOSTYVAL D.A., HICKEYV.L., NOTI J.D., SUSSMAN G.L., BEEZHOLD D.H. - Cloning and characterization of a latex allergen (Hev b 7): homology to patatin, a plant PLA2. Clin. Exp. ImmunoL, 1998, 112, 355362. La r@artition de la sensibilisation pour les diff6rents allerg6nes du latex est diffdrente si des interventions multiples ont 6t6 ndcessaires dans la

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petite enfance, ce qui explique que le facteur d'~longation du caoutchouc ne puisse pas ~tre consid6r6 comme un allerg6ne majeur en dehors de cette situation. • YLITALO L., ALENIUS H., TURJANMAA K., PALOSUO T., REUNALA T. IgE antibodies to prohevein, herein, and rubber elongation factor in children with latex allergy. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 659-664. Les diff6rentes enzymes prdsentes darts le latex sont aujourd'hui pr~cisfies et leur r61e dans la pathog6n~se des manifestations allergiques discut6es. BREITENEDER H., SCHEINER O. - Molecar and immunological characteristics of latex allergens. Int. Arch. Allergy Immunol., 1998, 116, 83-92.

reactions to workplace allergens. JAMA, 1997, 278, 1907-1913 Le latex est 6galement responsable d'ecz6ma de contact chez les porteurs de gants, 6 % des malades atteints d ' u n eczema de contact touchant les mains. • WILKINSON S.M., BURD R. - Latex: a cause of allergic contact eczema in users of natural rubber gloves. J. Am. Acad. DermatoL, 1998, 38, 36-42. La coexistence avec une urticaire de contact a 6td rapport6e cette annie. • MAHMOUDI M., DINNEEN A.M., HUNT L.W. - Simultaneous IgE-mediated urticaria and contact dermatitis from latex. Allergy, 1998, 53, 1009-1010.

Le latex dans l'environnement

Le spina bifida est un facteur de risque bien connu touchant 55 % des enfants suivis fi Berlin. Les malades ayant bfin~fici6 de plus de 8 interventions chirurgicales, porteurs d ' u n e d6rivation vers le ventricule ou atopiques ont un risque accru, ce qui conduit les auteurs fi proposer une ~viction du latex d~s le p r e m i e r j o u r de vie pour 6viter ce risque particuli~rement dev& • NIGGEMANN B., BUCK D., MICHAEL T., WAHN U. Latex provocation tests in patients with spina bifida: who is at risk of becoming symptomatic? of Allergy Clin. Immunol., 1998, 102,665-670.

La ddtermination de la concentration en latex dans diff6rents lieux de soins hospitaliers a permis de montrer des disparit6s et d'indiquer le seuil de r6activit6 des malades: 0,6 ng par m 3. Une relation directe entre l'intensit6 des signes, la concentration des IgE sp6cifiques circulantes et le taux de latex dans l'environnement est rapport6e. • BAUR X., CHEN Z., ALLMERS H. - Can a threshold limit value for natural rubber latex airborne allergens be defined? J. Allergy Clin. Immunol., 1998, IOI, 24-27. Une autre 6quipe a essay6 de pr6ciser l'incidence de sensibilisation au latex parmi le personnel de sant6 utilisant des gants en latex fi l'h6pital de Hamilton au Canada. L'apparition d ' u n test cutan~ positif est rare: 1% par an tant chez les porteurs de gants poudr~s qu'en l'absence de poudre mais seuls les premiers 6taient symptomatiques. • SUSSMAN G i . , LISS G.M., DEAL IC et aL Incidence of latex sensitization among latex glove users. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 101, 171-178. Cette fr~quence de sensibilisation a conduit fi proposer l'abandon des gants poudr6s, mesure pas encore adopt~e en France. Allmers et coll. en Allemagne se sont interess6s au devenir des malades membres du personnel de sant~ apr~s la suppression des gants poudr~s: une r6duction des IgE sp6cifiques est constat6e et chez 2 des 7 malades un arrSt de tout traitement anti-asthmatique ou anti-allergique. • ALLMERS H., BREHLER R., CHEN Z., RAULF-HEIMSOTH M., FELS H., BAUR X. - Reduction of latex aeroallergeus and latex-specific IgE antibodies in sensitized workers after removal of powdered natural rubber latex gloves in a hospital. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 841-846. Cette allergie professionnelle du personnel de santfi et des fabricants d'objets en latex est aujourd'hui parmi les plus fr6quentes, o BERNSTEIN D.I. -Allergic -

Les facteurs de risque

Chez les panseuses de Toronto, un questionnaire permet d'~tablir la frEquence de l'intol~rance aux gants en latex fi pr&s de 55 %. Le test cutan6 n'est cependant positif que dans 7 % des cas avec dans 30 % des cas une association avec des tests positifs pour des fruits exotiques. * MACE S.R., SUSSMAN G.L., LISS G., STARK D.F., BEEZHOLD, THOMPSON R., KELLY K, - Latex allergy in operating room nurses. Ann. Allergy Asthma ImmunoL, 1998, 80, 252-256. Le test de port de gants n'est pas moins fr6quemment positif en utilisant une cr6me protectrice pour les coll~gues allemands de Bochum. • BAUR X., CHEN Z., ALLMERS H., RAULF-HEIMSOTH M. - Results of wearing test with two different latex gloves with and without the use of skin-protection cream. Allergy, 1998, 53, 441-444. Signalons enfin la frdquence de cette allergie mSme en l'absence d'autres facteurs de risque que le terrain allergique. Chez 493 malades vus en consultation d'allergologie, 16% out un test cutan6 positif et 16 % ont des IgE sp~cifiques cir~ culantes pour cet allerg6ne. Seuls 2% se plaig n e n t de manifestations cliniques nettes au contact du l a t e x . . RUI~FF E, THOMAS P., REISSIG G., PRZYBILLA B. - Natural rubber-latex allergy in patients not intensely exposed. Allergy, 1998, 53, 445-449. Rev. fr. AllergoL, [999, 39, 6

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//QUOI DE ,\~gUF E N ALLERGOLOGIE GENERALE E N ] 998 ? •

R e c o m m a n d a t i o n s internationales

Le taux d'allerghnes prOsents dans les objets en latex fait l'objet de recommandations aux USA. ®JONES R.T., LOBLAND T.W., SCHEPPM.4~NN D.R., YUNGINGERJ.W. - Latex allergen contents of rubber gloves packaged in sterile medical kits and trays. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 694-696. Les gants p o u d r & ne doivent plus &tre utilis4s selon l'Aanerican College et l'American Academy of Allerg~~. Ann. Allergy Asthma hnmunol., 1998, 79, 487. Pour sa part, l'American Academy of Dermatology a 6mis un texte pr6cisant sa position ~ds-/t-vis de cette allergic dans lequeI tout contact avec les objets en latex est d6conseiltG les gants p o u d r & proscrits et l'usage proposd des gants les moins riches en latex en cas de nficessit6. ®C O H E N D.A., SCHEMAN A., STEWART L. et al. - ~maeriean A c a d e m y of Dermatology's position paper on latex allergy.J. Am. Acad. Dermatol., 1998, 39, 98-106. Les r6actions crois6es

La liste des aliments responsables de rdac:ions crois~es avec le latex s'est allong4e avec le sarrasin et le poiwon. Surtout, la proh6v6ine, allerg&ne majeur a pu 6tre mis directement en cause dans certaines sp6cificit& partag~es. • GALLO R., RONCAROLO D., MISTRELLO G. - Cross-reactivity between latex and sweet p e p p e r due to prohevein. Algergy, 1998, 53, 1007-1008. • PFfSTZNER W . et aL - Anaphylactic reaction elicited by condurango bark in a patient allergic to natural rubber l a t e x . f Allergy Clin. Immunol., 1998, 101, 281-282. • CHEN Z., POSCH A., CREMER R., RAULFHEIMSOTH M., BAUR X. - Identification of h e r e i n (Hev b 6,02) in H e v e a latex as a major cross-reacting allergen with a v o c a d o fruit in patients with latex allergy, f Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 476-481. ®DE MAAT-BLEEKER E, STAPEL S.O. - Cross-reactivity b e t w e e n buckwheat and latex. Allergy, 1998, 53, 538-539. • GARCIAORTIZJ.C., MOYANOJ.C., ALVAREZ M., BELLIDO J. - Latex allergy in fruit-allergic patients. Allergy, 1998, 53, 532-536. • YAGAMI T., SATO M., NAKAMURA A. et al. - Plant defense-related enzymes as latex antigens.J. Allergy Clin. Immu~wI., 1998, 101, 379-385. La chitinase de classe I qui possbde des domaines communs avec l'hOv4ine est un aIlerg~ne de la chfitaigne et de Favocat. * DIAS-PERALES A., COLLADA C., BLANCO C. et al. - Class I ehitinases with hevein-like domain, but not class II enzymes are relevant chestnut and avocado allergens, f Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 102, 12'7-133. Les allerg6nes responsables de r6actions crois4es ont des poids mol6culaires divers Rel.'.ft: Alle&goL, I999, 39, 6

pour l'avocat, la banane et le kiwi. * MOLLER M., KAYMA M., VIELUF D., PASCHKE A,, STEINHART H. - Determination and characterization o f cross-reacting allergens in latex, avocado, banana and kiwi fruit. Allergy, 1998, 53, 289-296. Enfin la r~action crois@ avec le Ficus benjamina a 6t6 retrouv6e chez 20 % des malades allergiques au latex par r4action inhibition du RAST. BREHLER R., ABRAMS E., SEDLMYR S. Cross-reactivity between Ficus benjamina (weeping fig) and natural r u b b e r latex. Allergy, 1998, 53, 402-406. Cette r4action crois&e n'a pas 4t4 retrouv4e avec toutes les plantes capables de produire du latex Parthenium a,gentatum et Ficus elastica. • CAREY A.B., CORNISH K~, SCHRANK E, W~J~D B., SIMON R. - Cross-reactivity of alternate plant sources of latex in subjects with systemic IgE-mediated sensitivity to H e v e a brasiliensis latex. Ann. Allergy Asthma hnmunoL, 1995, 74, 317-320.

LES ALLERGI~NES ALIMENTAIRES Les 16gumineuses

L'arachide demeure un sujet d'actualit~ en raison de la fr6quence des r~actions anaphylactiques observdes apr& l'ingestion de cacahu&tes. Une po16mique s'est instaurde dans les colonnes du Lancet. Faut-il pour pr~venir cette allergie demander, fi l'instar de Pamela Ewan, aux femmes enceintes ou allaitantes de ne pas consommer d'arachide ? • EWAN KW. - Prevention o f p e a n u t allergy. Lancet, 1998, 352, 4-5. Les avis sont partag6s et le risque de culpabilisation des m6res ou future m~res est fi prendre en compte pour Fox. • FOX D.E., LACK G. - Peanut allergy. Lancet, 1998, 352, 741. Pour Pumphrey, cette mesure draconnienne conduirait gt se priver d'une &entuelle tol&ance immunitaire sp~cifique acquise pendant la vie fcetale. • PUMPHREYR.S.H., WILSON RB., BANSAL A.S. - Peanut allergy. Lancet, 1998, 352, 741-742. Monere>Vautrin rapporte 142 cas frangais dont la manifestation la plus frdquente est la dermatite atopique pr6c4dant de peu les angio-ged~mes. • MONERET-VAUTRIN D.A., RANCE E, K&NNY G., OLSEWSFd A., GUEANT J.L., D U T A U G., GUERIN L. - F o o d allergy to peanuts in France - evaluation of 142 observations. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, ]113-t119. Un 6ditorial de cette m6me revue en d6but d'ann~e pr6cise le type des r6ponses immunitaires et les allerg&nes d4crits/t c e j o u r : Ara hl de poids tool& culaire 63,5 kDa, Ara h2 de 17 kDa, Fagglutinine de l'arachide de 31 kDa et l'Ara h3 de 14 kDa.

484 • DEAN T.R - Immunological responses in peanut allergy. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 7-9. Cette agglutinine de l'arachide a pu &re d&ectee dens le sang 1 ~ 4 heures apr~s l'ingestion de 200 g de cacahu6tes chez 6 adultes en b o n n e sante. • WANG Q., YU L.G., CAMPBELL BJ., MILTON J.D., RHODES J.M. - Identification of intact peanut lectin in peripheral venous blood. Lancet, 1998, 352, 1831-1832. Un article a precise le poids moleculaire des proteines de l'arachide reconhues par les IgE specifiques: 18, 20, 21, 33, 40 et 44 kDa. Les trois premieres semblent pour les auteurs contenir Ara h2. * DE J O N G E.C., VAN ZIJVERDEN M., SPANHAAK S., KOPPELMAN S.J., PELLEGROM H., PENNINKS A.H. Identification and partial characterization o f multiple major allergens in peanut proteins. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28,743-751. Une autre approche est realisee par Van Reijsen et coll. : isoler du sang et de la biopsie cutanee d'un enfant de 6 mois porteur d'une dermatite atopique des T lymphocytes specifiques de l'arachide. Cet enfant avait une elevation des IgE seriques ~ 289 kU/1 avec un RAST classe 3 pour le lair de Vache, classe 1 pour le soja et negatif pour l'arachide. La culture avec le lair de vache ne fait appara~tre aucune reaction des cellules T tandis que la culture en presence d'extrait d'arachide stimule les lymphocytes cutanes et peripheriques. • VAN" REIJSEN EC., FELIUS A., WAUTERS E.A.K., BRUIJNZEEL-KOOMEN C.A.EM., KOPPELMAN S.J. - T-cell reactivity for a peanut-derived epitope in the skin o f a young infant with atopic dermatitis. J. Allergy Clin. bnmunoI., 1998, 101, 207-209. Au plan clinique, il faut citer deux articles de l'equipe de Southampton. Dens le premier sont compares les enfants p r e t e n d u m e n t gueris de leur allergic l'arachide (test ouvert de reintroduction negatif mais 2 poursuivent 1'eviction, 5 ont un degofit et 1 a des vomissements deux ans plus tard) /t ceux dont l'allergie persiste : une difference significative existe pour tes tests cutanes: prick-tests de papule inferieure ~ 6 m m 1 3 / 1 3 du premier groupe et 3 / 1 4 du second avec un nombre moins eleve d'autres allergies alimentaires 2/15 versus 9/15. * O'B HOURIHANE J., ROBERTS S.A., WARNER J.O. - Resolution of peanut allergy: case-control study. B.M.J., 1998, 316, 1271-1275. L'autre papier recherche le seuil de reactivit6 allergenique et echoue : le scull varie beaucoup et 100 ug d'arachide sont suffisants pour provoquer des sympt6mes chez certains malades. ° O'B H O U R I H A N E J., KILBURN S.A., NORDLEEJ.A., HEFLE S i . , TAYLOR S.L., WARNER J.O. An evaluation of the sensitivity o f subjects with peanut allergy to very low doses of peanut pro-

• J. LAURENT,M.-Th. GULN)\7~PAIN/ tein: a randomized, double-blind, placebocontrolled f o o d challenge study. J. Allerg3, Clin. bnmunol., 1997, 100, 596-600.

La caracterisation de l'allerg~ne majeur du soja a permis d'individualiser une molecule de 30 kDa ayant une sequence identique ~t une proteine de 34 kDa protease de la graine appartenant ~t la famille de la papa~ne. • HELM R.M., COCKRELL G., HERMAN E., BURKS A.W., SAMPSON H.A., BANNON G.A. - Cellular and molecular characterization of a major soybean allergen. [nt Arch. Allergy hnmunol., 1998, 117, 29-37. La conservation du soja et son chauffage conduisent ~t l'apparition de deux nouveaux allerg&nes de 10 et 15 kDa. • CODINA R., OEHLING A.G., LOCKEY R.F. - N e o a l l e r g e n s in heated soybean hull. Int. Arch. A l l e ~ Immunol., 1998, 117, 120-125. Un cas d'anaphylaxie ~ differents haricots a ere rapport& ® ZACHARISEN M.C., KURUP V. Anaphylaxis to beans. J. Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 101, 556-557. Les classiques

Les allerg~nes du lait de vache sont etudies depuis des annees par Jean-Michel Wal qui nous livre sa mise au point. * WAL J.M. - Cow's milk allergens. Allergy, 1998, 53, 1013-1022. Son equipe nous rapporte son experience sur l'allergie aux caseines.. BERNARD H., CREMINON C., YVON M., WAL J.M. - Specificity of the human IgE response to the different purified caseins in allergy to cow'smilk proteins. Int. Arch. Allergy ImmunoL, 1998, 115, 235-244. Par ailleurs, le lait peut induire un tableau clinique severe. • OPPENHEIMERJJ., BOCK S.A. - The ice cream parlor challenge could be a killer, f Allergy Clin. b~munol., 1998, 102, 325-326. • KANNY G., DE HAUTEC L O C Q U E C., MONERET-VAUTRIN D . A . F o o d anaphylaxis to bovine s~rum albumin. J. Allerg3J Clim bnmunol., 1998, 10I, 137-139. Les proteines de l'muf ne sont pas seulement des trophallerg~nes: elles peuvent induire des signes respiratoires et etre ~ l'origine de reactions croisees lors de l'ingestion de volailles. ®QUIRCE S., DIEZ-GOMEZ M i . , EIRAS E, CUEVAS M., BAZ G., LOSADA E. - Inhalant allergy to egg yolk and egg white proteins. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 478-485. L'allergie pour les volailles peut aussi exister sans sensibilisation p o u r les mufs. * CAHEN Y D, FRITSCH R., W U T H R I C H B. Food allergy with monovalent sensitivity to poultry meat. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 1026-1030. o VILA L., BARBARIN E., SANZ M.L. - Chicken

Rm:fr. AllergoL. t999, 39. 6

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/ QUO[ I)E ?vELJFEN ALLERGOLOGIE GENERALE E N 1998 ? *

meat induces oral allegy syndrome: a case report. Ann. Allerzy Asthma ImmunoL, 1998, 80, 195-196.

L'allergie au porc est plus rarement obse~'vde. Les auteurs rapportent un r6sultat diff6rel~t si le rein ou le tube digestif sont choisis. II ne faudrait pas, d & lors, se contenter d'un extrait allerg6nique global mais &re plus s61ectif sur l'origine du parenchyme ~ tester. • LLATSER R., POLO E, DE LA H O Z E, GU1LLAUMET B. - A l i m e n t a r y allergy to pork. Crossreactivity among pork kidney and pork and lamb gut. Clin. Exp. A#iergy, t998, 28, 1021-1025. L'allergie au lapin est une rarer6. ° PRINCE E., ZACHARISEN M.C., KURUP V.E - Anaphylaxis to rabbit: a case report. Ann. Allergy Asthma bnmu,noL, 1998, 81, 272-273. Les fruits

Les allergbnes majeurs du kiwi ont un poids mol&ulaire de 12, 24, 28 et 30 kDa. L'allerg6ne de 30 kDa correspond fi l'actinidine Act c 1, la principale prot~ine de ce fruit. I1 s'agit d'une enzyme prot6olydque appartenant fi la famille des thiol-esterases. Les allerg6nes de 28 et de 24 kDa ont la m&ne s6quence N terminale que Act c 1. ® P A S T O I ~ L L O E.A., CONTI A., PRAVETTONI V. et aL - Identification of actinidin as the major allergen of kiwi fruit, j(. Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 101, 531-537. Des fruits tropicaux ont 6t6 rapport& comme source de r6actions anaphylactiques. ° KELSOJ.M., JONES R.T., YUNGINGER J.W. - A n a p h y l a x i s after initial ingestion of rambutan, a tropical fruit.J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 145-146. ° BOXER M., ROBERTS M., GRAMMER L. Guinep fruit anaphylaxis: a case report, f Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 101, 422-423. Un asthme professionnel fi la salade de fruit est rapport4 mettaut en cause les diff6rents fruits et les solutions enz}Tnadques utilis4es pour la pr4paration des fruits. ° SEN D., ~CILEY K., WILLIAMS J.G. Occupational asthma in fruit salad processing. Clin. Exp. Allerg); 1998, 28, 363-367. L'dquipe de Madrid a rapport6 son exp6rience de l'allergie a la p6che: le syndrome oral est la manifestation clinique la plus fr6quente suivie par l'urticaire de contact. 81% de ces patients sont des polliniques qui en grande majorit6 se plaignent d'asthme. Les non polliniques sont fi surveiller de pr&s: plus de la moiti6 d'entre eux ont des rdactions syst6miques gt l'ingestion du fruit. ° Re~fi:.4lNrgoL, 1999, 39, 6

CUESTA-HERRANZ J., LAZARO M., DE LAS HERAS M. et aL - Peach allergy pattern: experience in 70 patients. Allergy, 1998, 53, 78-82. Les re&rues auteurs ont essay6 de quantifier les extraits pour obtenir un r6sultat comparable ~t celui fourni par le fruit frais par la technique du prick. La sensibilit6 des extraits commerciaux varie de 4,3 fi 74% tandis que l'ajustement des auteurs permet de r6aliser une sensibilit& de 100%, le souhait de tout clinicien. * CUESTA-HERRANZJ., LAZARO M., M~M~TINEZ A. et aL - A method for quantitation of food biologic activity. : results with peach allergen extracts. J. Alle~ Cgb~. fmmunol., 1998, 102, 275-280. Les noix

L'ingestion des noix est souvent som'ce de syndrome oral ou d'aphtes. Une allergoth~que est cr66e par l'utilisation des ADN compl6mentaires dont l'expression permet la mise en 6vidence d ' u n allerg6ne majeur de 142 amino-acides, nomm6 Jug r 1 de 42 kDa environ. Cet allerg&ne c o m p r e n d 46 % d'homologie avec la 2S albumine riche en m6thionine de la graine de la noix du Br6sil. ° TEUBER S.S., DANDEKARA.M., PETERSON W.R., SELLERS C.L. - Cloning and sequencing of a gene encoding a 2S albumin seed storage protein precursor from English walnut (Juglans regia), a major food allergen. J. Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 101, 807-814. Plusieurs articles ont rapport6 des r6actions anaphylactiques apr6s ingestion de pignons. ° R O U X N., HOGENDIJK S., HAUSER C. - Severe anaphylaxis to pine nuts. Allergy, 1998, 53, 213214. • DE LAS MARINAS D., VILA L., SANZ M.L. - Allergy to pine nuts. Allergy, 1998, 53, 220-222. Rasanen et coll. se posent la question d'une 6ventuelle r~action crois4e entre pectine et noix de cajou. • RASANEN L., MAKINEN-KILJUNEN S., HARVIMA R.J. - Pectin and cashew nut allergy: cross-reacting allergens? Allergy, 1998, 53, 626628. Enfin une r6action anaphylactique apr& ingestion de gland du ch&ne est signal6e. • "VEGA A., D O M I N G U E Z C., COSMES E et al. Anaphylactic reaction to ingestion of Quercus ilex acorn nut. CIin. Exp. Allergy, 1998, 28, 739-742. Les champignons comestibles

Plusieurs articles cette ann6e ont parl6 de l'allergie aux Basidiomycetes qui est parfois s&6re. • RONCAROLO D., MINALE E, MISTRELLO G., VOLTOLINI S., FALAGLANI R - Food allergy to Boletus edulis.J. Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 101, 850-851. • LEVYA.M., KITA H., PHILIPS S.E et aL

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- Eosinophilia and gastrointestinal symptoms after ingestion of shiitake mushrooms. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 101, 613-620. ° HEBLING A., GAYER E, PICHLER w.J., BRANDER K.A. Mushroom allergy: diagnosis established by skin test and nasal challenge. J. Allergy Clin. ImmunoI., 1998, 102, 853-858. Les escargots Cette allergie n'a pas ete decrite en Bourgogne mais par nos arnis franc-comtois. L'allergie associee /t l'acarien Dermatophago~'des pteronyssinus est fr~quente et la r6action croisee decrite dans deux cas. U n e suspicion quant au r61e de la tropomyosine et de l'hfimocyanine est formulde. * VUITT O N D.A., RANCE E, PAQUI N M.L., ADESSI B., VIGAN M., G O M O T A., DUTAU G. - Cross-reactivity between terrestrial snails (Helix species) and house-dust mite (Dermatophagoi'des pteronyssinus). In vivo study. Allergy, 1998, 53, 144-150. • GUILLOUX L., VUITTON D.A., DELBOURG M., LAGIER A., ADESSI B., MARCHAND C.R., VILLE G. - Cross-reactivity between terrestrial snails (Helix species) and house-dust mite (Dermatophagoi'des pteronyssinus) in vitro study. Allergy, 1998, 53, 151-158. Les crustac6s La tropomyosine est une proteine c o m m u n e plusieurs esp~ces animales et capable de provoquer des manifestations allergiques aigu&s. Pour le crabe (Charybdis feriatus), la ,
• J. LAURENT, M.-Th. GUIN%~EI'Ale\ ' /

° HANAKAWA Y., TOHYAMA M., SHIRAIL~TA Y., MUR,~CAMI S., HASHIMOTO K. - Food-dependent exercise-induced anaphylaxis : a case related to the amount of f o o d allergen ingested. B'~:J. Dermatol., 1998, 138, 898-900. Un cas d'anaphy1axle/t l'effort secondaire fi l'ingestion de ma~s a et~ rapport& ° PAULS J.D., CROSS D. - Fooddependent exercise-induced anaphylaxis to corn. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, i01, 853-854. Laitue, raisin et 6pices La laitue fait partie de la grande famille botanique des compos6es. Quelques cas de r6actions allergiques ont 6t6 rapportds dans le passe. Vila ddcrit un nouveau cas. Une reaction d'inhibition rnet en dvidence une reaction crois&e entre pollen d'armoise et laitue. Des allerg~nes de poids lnoleculaires 16, 39, 43 et 50 kDa sont mis en 6vidence. ° VILA L., SANCHEZ G., SANZ M.L., DIEGUEZ I., MARTINEZ A., PALACIOS R., MARTINEZ J. - Study of a case of hypersensitivity to lettuce (Lactuca sativa). Clin. Exp. Allerg); t998, 28, 1031-1035. Le raisin est responsable de r~actions allergiques, cela est confirm& ° GIANNOCCARO E et al. - Oral allergy syndrome to grapes. Allergy, 1998, 53, 451-452. Le syndrome c6leri-bouleau-armoise-6pice est relativement frequent, invitant /~ rechercher des r6actions croisees... Leitner et coll. ont &tudifi 22 cas par immuno-empreinte et ddcrit deux allergSnes majeurs de 28 et 60 kDa pour le poiw'e et un de 23 kDa pour le paprika. Aucune inhibition de la rSaction n'est constatee avec le Bet v 1 ni avec la profiline Bet v 2. L'allergSne de 28 kDa du poivre poss6de des homologies avec la proteine germine du b16 et celle de 23 kDa du paprika avec l'osmotine P23 de la tomate. * LEITNER A., JENSEN-JAROLIM E., GRIMM R., WIJTHRICH B., EBNER H., SCEINER O., KRAFT D., EBNER C. Allergens in pepper and paprika. AUergy, 1998, 53, 36-41. L'allerg&ne de 23 kD du poivron correspond l'allerg6ne du paprika. Sa partie N terminale est 100 % identique ~ l'allerg~ne P23 de la tomate. ° JENSEN-JAROLIM E., SANTNER B., LEITNER A., GRIMM R., SCHEINER O., EBNER C., BREITENER H. - Bells Peppers (Capsicum annuum) express allergens (profilin, pathogenesis-related protein P23 and Bet v 1) depending on the horticultural strain. Int. Arvh. Allergy Immu~wl., 1998, 116, 103-t09. Rev fr. AlIergo[., 1999, 39, 6

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/ QUOI DE NEUF E N ALLERGOLOGIE GENERALE E N i 99~ ? *

IMMUNOTHI~RAPIE SPI~CIFIQUE Le sujet demeure d'acmalit4 en cette fin de si~cle. Norman retrace les difftrentes &apes franchics depuis 1911 dans l'utilisation de ce moyen thtrapeutique. • NORMAN RS. - Immtmotherapy: past and present, jr. Allergy Clin. Immunol., 1998, J02, 1-10. Jean Bousquet, fi la ttte du groupe de travail de I'OMS fair le point sur cette m t t h o d e de traitement des manifestations allergiques. ° BOUSQUET J., LOCKEY R., MALLING HJ. et al. Allergen immunotherapy: therapeutic vaccines for allergic diseases. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 558-562 et Allergy, 1998, 53 (suppl. 44). Cette technique est rtservte, au Royaume Uni, quelques centres sptcialists. White fair le point sur le traitement actuel du r h u m e des foins en Grande-Bretagne et trouve les r~sultats assez faibles en rfigle gtn~rale, sans faire trop regretter ia pratique d'avant 1986 off l'immunoth6rapie sptcifique &ait largement pratiqute dans ce pays. o W H I T E E, SMITH H., BAKER N., DAVIS W., FREW A. -- Symptom control in patients with hay fever in UK general practice" how well are we doing and is there a need for allergen immtmotherapy? Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 266-270. Dans un 6ditorial, le mtcanisme d'action de l ' i m m u n o t h t r a p i e sptcifique est discutd :~t la lnmi~re de travaux rtcents s'inttressant A son effet sur la production de cytokines. • SMITH W., SLY ED. -- Immunotherapy-anergy, deviation or suppression? Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 911-9t6. Mais ce sujet n'est pas l'apanage des revues d'atlergologie: l'6osinophilie et l'hyperrtacdvit6 diminuent en parallMe ~t la rtduction de production d'IL4 dans un module murin d'asthme allergique. ° VAN OOSTERHOUT AJ.M., VAN ESCH B., HOF1VLAN G. et al. - Allergen immunotherapy inhibits airway eosinophilia and hyperresponsiveness associated with decreased II-4 production by l?anphoeytes in a murine model of allergic asthma. Am.[. Respir. Cell. MoL Biol., 1998, 19, 622-628. Ce mtcanisme d'action est bien analyst dans un article r t c e n t : diminution des mastocytes muqueux, des 6osinophiles dans les liquides de lavage et surtout rfiduction de la production des cytokines issues des T h 2 : I L 4 et IL5 avec augmentation de l'activit6 des T h l avec production d'IFN gamma. Le r t l e des cellules suppressives CD8+ est depuis peu envisage, mais ce sont surtout les peptides agissant directement sur les r~cepteurs des cellules T qui sont l'objet des plus vires attentions car ils seraient susceptibles d'induire une immuRev. fe AllergoL, 1999, 39, 6

nosuppression spdcifique profonde et durable. • DURHAM S.R., TILL S.J. - Immunologic changes associated with allergen immunotherapy. J. Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 102, 157-164. D'autres auteurs insistent sur le r61e des plasmides qui permettent la production par gtnie g t n t t i q u e des allerghnes en grande quantitC leur modification, ainsi que la possibilit6 d'utiliser des immunostimulants : IL 12, stquences de DNA, glycoprottines d'origine bact4rienne. Le drift est maintenant d'amtliorer le traitement des maladies allergiques grfice ~t ces nouvelles possibilitts. • PLATTS-MILLS T.A.E., MUELLER G.A., WHEATLEYL.M. - Future directions for allergen immunotherapy. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 335-343. Plusieurs papiers ont 4t4 publi4s propos d'allerghnes recombinants. ® VRAI_A S., BALL T., SPITZAUER S. et aL Immunization with purified natural and recombinant allergens induces mouse IgG1 antibodies that recognize similar epitopes as human IgE and inhibit the human IgE-allergen interaction and allergen-induced basophil degranulation. J~ .[rm**unol., 1.998, 160, 6137-6144. • SMITH A.S., CHAPMAN M.D., TAKETOMI E.A. et aL - Recombinant allergens for immunotherapy: a Der p 2 variant with reduced IgE reactivity retains T-cell epJtopes, f Aller~ Clia. Immunol., 1998, 101, 423-425. * YASUE M., YOKOTA T., FUKA_DA M. et al. Hyposensitization to allergic reaction in rDer f 2sensitized mice by the intranasal admhfistration of a mutant of rDer f 2, C8/119S, Clin. Exp. Immunol., 1998, 113, 1-9. -

L'4quipe de Montpellier a utilis6 des peptides provenant du Fel d 1 pour traiter les atlergiques au chat et constat4 aprhs 6 injections hebdomadaires une diminution de production d'tL4 saus modification de la dose de ces pepti,des responsable de la chute de 20 % du VEMS. • PENEJ., DESROCHES A., PARADIS L. et al. - Immtmotherapy with F e l d 1 peptides decreases I L 4 release by peripheral blood T cells of patients allergic to cats. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 571-578. Kurt Blaser pour sa part rapporte le succbs de l'immunoth~rapie sp~cifique utilisant des peptides 6pitopes T issus de la phospholipase A 2 dans l'allergie au venin d'abeille. La production des cytokines produites fi partir des Th2 et des T h l est supprimte, tandis que les cellules B conservent leur capacitd A produire lgE et IgG4. • MULLER U., AKDIS C.A., FRICKER M., AKDIS M., BLESSKEN T., BETTENS F., BLASER I~ Successful immunotherapy with T-cell epitode peptides of bee venom phospholipase A2 induces spe-

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cific T-cell anergy in patients allergic to bee venom.

• j.

IAUREA,7; M.-Th. GUL\%~J'A1N /

LES POLLENS EN 1998

J. Allerg3, Clin. Immunol., 1998, 101, 747-754. La date d'arr~t de l'immunoth6rapie sp~cifique classique au venin a fair l'objet de d&bats. • VAN HALTEREN H.K. et al. - Discontinuation of venom immunotherapy. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 703-704. • COMMITTEE ON INSECTS. - The discontinuation of hymenoptera venom immunotherapy. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 101, 573-575. L'expdrience de Ulrich Mfiller conduit fi arr~ter le traitement apr6s 3 A 5 ans de traitement. • LERCH E., MI~rLLER U.R. - Longterm protection after stopping venom immunotherapy: results o f re-stings in 200 patients, J. Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 10I, 606-612. Pour Golden, le risque de rdactions syst~miques apr~s l'arr&t de 5 gt 6 ans de traitement est de 5 ~t 10%. • GOLDEN D.B.K., KWITEROVICH K.A., KAGEY-SOBOTKA A., LICHTENSTEIN L.M. Discontinuing venom immunotherapy: extended observations. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, I01, 298-305. Une anaphylaxie est signal&e lots d'une substitution d'allerg6nes: poliste ALK gt la place de poliste Bayer. • WOLF B.L., HAMILTON R.G. Near-fatal anaphylaxis after hymenoptera venom immunotherapy. J. Allergy Clin. ImmunoL, 1998, 102, 527-528. Une immunoth&apie pour les fourmis rouges a &t&utilis~e avec succ&s.. DUPLANTIERJ.E, FREEMAN T.M., BAHNA S.L. et aL - Successful rush immmmtherapy for anaphylaxis to imported fire ants. f Allergy Clin. bnmunol., 1998, I01, 855-856. L'immunoth6rapie locale a 6t6 6voqu6e ~galement. • PASSALACQUA G., BAGNASCO G., MARIANI G., FALAGIANI E, CANONIC& G.W. Local immunotherapy: pharmacokinetics and efficacy. AUergy, 1998, 53, 477-484. Une dtude a 6t6 rapportde sur l'effet de la vole sublinguale pour la pollinose de l'olivier. Aucune difference significative avec le placebo n'est constat~e pour le traitement m~dicamenteux cosaisonnier. Pour les signes cliniques, seules la sensation de dyspn6e la premi6re et la deuxi6me a n n i e et la conjonctivite la deuxi~me ann6e sont amdlior~es. • VOURDAS D., SYRIGOU E., POTAMIANOU E, CARAT F., BATARD T., ANDP~ C., PAPAGIORGIOU ES. - Double-blind, placebocontrolled evaluation of sublingual immunotherapy with standardized olive pollen extract in pediatric patients with allergic rhinoeonjunctivitis and mild asthma due to olive pollen sensitization, Allergy, 1998, 53, 662-672.

Sensibilisation et exposition L'ann6e a d6but~ avec l'article du professeur Guy de Montis dont l'~tude portant sur 5233 dosages des IgE de pollens de phl~ole des enfants vus ~ la consultation d'allergologie respiratoire permet d'6tablir un risque accru de sensibilisation lorsque la naissance a lieu en mars par rapport ~tjuillet. Le risque est plus grand lorsque des ant6c6dents de dermatite atopique existent ou quand il s'agit d'un garcon. • DE MONTIS G. Premiere quantification du r61e de l'environnement allerg6nique pr6coce darts le d6veloppement d'une sensibilisation r6aginique. Presse Med., 1998, 2Z 250-253. En fait, la sensibilisation n'est pas obligatoirement li&e ft l'exposition comme semblent l'indiquer les r6sultats de Denis Charpin qui compare les r~sultats obtenus ~ Brian~on et ceux de Martigues. • CHARPIN D., KA1L¢GA A., GRATECOS L.A., BRAND A., BALANSARD B., RAZZOUK H., VERVLOET D. - Pollen exposure and sensitization. Allerg); 1998, 53, 215-217. Pour d'antres auteurs, l'allergie aux pollens de gramin~es augmente le risque d'allergie pour les pollens d'arbres, en l ' o c c u r r e n c e le tro6ne. • NL~CHADO VIEIRA (de) F., NASCIMENTO FERREIRA E,, CRUZ A.A. - Grass allergy increases the risk of tree pollen sensitization: a warning to the urban planners.J. Allergy Clin. bnmunoL, 1998, 102, 700-701. Citons 6galement le r61e aggravant de Forage qui a 6t~ rappel6 cette a n n i e . • SUPHIOGLU C. - Thunderstorm asthma due to grass pollen. Ir~L Arch. Allerg)' ImmunoL, 1998, 1 I6, 253-260. Les allerg~nes issus des pollens Le devenir d'un allerg6ne ma]eur dn pollen n'est pas usuellement envisag6. Bufe et coll. ont 6tudi~ le pouvoir allerg6nique de l'allerg~ne soumis 5 Faction des s6cr6tions nasales et constat6 un renforcement de l'allerg4nicit6 des peptides ainsi cr44s, dont le poids mol4culaire varie entre 10 et 20 kDa, par rapport A l'allerghne natif. Les s4cr& tions pancr6atiques conduisent a totalement faire disparaitre l'allerg6nicit4 de Phi p5. • BUFE A., GEHLHAR K., SCHRAMM G., SCHL~M¢ M., BECKER W. M. - Allergenic activity of a major grass pollen allergen is elevated in the presence of nasal secretion, Am.]. Respir. Crit. Care Meg., 1998, 157, 1269-1276. Les deux allerg~nes majeurs de pollen de {a

Mercwdalis annua: Mer a 1 et Met a 2 sont suppos6s &re des profilines. Vallverdu et coll. ont proRev. fi: AllergoL, 1999, 39, 6

/ QuoI DE ~'v~25~"EN ALLERGOLOGllf GI~NERAIJ5EN 199~?. duit un recombinant de Met a 1 qui est reconnu par les allergiques au pollen de mercuriale mais aussi d'olivier et de ricin. La profiline du latex n'a pas de spEcifieitE partagEe, en revanche celle de la profiline du tournesol porte des sites antigEniques communs. ° VALLVERDU A., ASTURJAS J.A., ARILLA C. etag. - Characterization of recombinant Mercurialis annua major allergen Met a 1 (profilin). J. Allergy Cli~. Immunol., 1998, tO1, 363-370. La mEme 6quipe de Bilbao a publiE un travail similaire rdalis& avec le pollen de tournesol. * ASTURIAS J.A., ARILLA M.C., GOMEZBAYON N. et ag. - Cloning and immunological characterization of the allergen Hel a 2 (profilin) from stmflower pollen. Molecular Immunog., ] 998, 5'5, 469-478. Boluda et coll. se sont interess& aux allergbnes du pollen d'olivier. Ils dEcrivent deux nouveaux allergEnes Ole e 4 et Ole e 5 de 32 et de 16 kDa qui poss&dent une homologie de structure a v e c l a superoxyde dismutase de diffdrentes e:,~pbces de v~g&aux. • BOLUDA L., ALONSO C., FERNA2qDEZ-CALDAS E. - Purification, cha:racterization, and partial sequencing of two new allergens of Olea europaea. J. Alle*gt, Clin. 25nmunog., 1998, 10I, 210-216.

L'ambrosia et l'armoise sont deux herbacEes p,oches sur le plan botanique appartenant £~tla famille des composaes. Les pollens sont depuis longtemps suspectEs de contenir des allerg&nes de stucture voisine sources d'6ventuelles reactions croisEes. La calibre 6quipe de Vienne s'est intdressEe ~t cette parent& Les valeurs des PAST respectifs sont corrE1Ees chez 82 polliniques ~t Farmoise vivant en Autriche. La profiline (de poids molEculaire 14 kDa) est Fun des composants responsables de la reaction croisEe. L'inhibition du RAST ~. l'ambrosia par le pollen d'armoise est supErieure ~ 80 % des cas dans lesquels l'allergEne majeur de l'armoise Art v 1 est impEquE. ° HIRSCHWEHR R., HEPPNER C., SPITZAUER S., SPERR W.R., VALENT P., BERGER U., HORA_K E, JAGER S., KRAFT D., VALENTA R. Identification of common allergenic structures in mugwort and ragweed pollen. J. Allerg)~ Clin. I'mmund., 1998, 101, 196-206. Signalons Egalement la mise en Evidence au sein du pollen d'am brosia d'une peptidase qui p o u r r a i t j o u e r un rEle pathogEnique en agissant sur le peptide atrial natriuretique sur l'angiotensine 2 ou sur des nenropeptides. ® BAGAROZZI D.A., POTEMPA J., T]?~kVIS J. - Purification and characterization of an arginine-specific peptidase from r a ~ e e d (Ambrosia artemisiifolia) pollen. Am J. Re@b: C>ll. Mo[. Biog., 1998, 18, 363-369. Re~:/h Allergol., 1999,39. 6

489 It faut citer dgalement une re~q_m consacrde aux allergenes du pollen de la parietaire. ®COLOMBO R, DURO G., COSTA M.A., IZZO V., MIRISOLA M., L O C O R O T O N D O G., COCCHIARA R., GERACI D. - Parletaria pollen allergens. Allergy 1998, 53, 917-921. Le sous-ordre des fagales est un grand pourvoyeur de pollinoses en region parisienne et dans l'Est de la France. L'allerg~ne majeur du bouleau Bet v 1 et sa profiline Bet v 2 sont des allerg~nes totalement s e q u e n c e . L'allergie assoeiEe est fr& quente, laissant supposer une frb_quence Elevfie de reactions croisEes. Les auteurs ont inhib6 la reaction pour les diffErents pollens de ce sousordre par l'incubation du serum avec un melange de Bet v 1 et de Bet v 2. Ce melange des deux allerg~nes pourrait &re utilisE ~ Favenir pour le diagnostic et le traitement de cette pollinose particnliErement fr6quente dans la pattie nord de la France et dans toute l'Europe du nord. • NIEDERBERGER V., PAULI G., GRONLUND H., FROSCHI R., RUMPOLD H., KRAFT D., "v~kLENTA R., SPITZAUER S. - Recombinant birch pollen allergens (rBet v 1 mad rBet v2) contain most of the IgE epitopes present in birch~ alder, bornbeam, hazel, and oak pollen: A quantitative IgE inhibition study with sera from different populations. J. Allergy Clin. tmmunol., 1998, 102, 579-591. L'atlergie au pollen de bouleau est fr&quemment associEe ~ une allergic pour la p o m m e s'exprimant le plus souvent sons la forme d'un syndrome oral ou d'une urticaire de contact. L'allerg~ne majeur du pollen de bouleau Bet v 1 et l'allergEne majeur de la p o m m e Mal d 1 ont un poids moidculaire voisin 14 kDa et un haut degrE de sequences identiques, ce qui incite ~ rechercher une parent~ aussi pour les Epitopes T. Dix-neuf Clones T spdcifiques de M a l d 1 ont 6t& produits dont 79 % r~agissent avec Bet vl tandis que 8 sur 18 clones T spEcifiques de Bet v 1 r~agissaient avec M a l d 1. Six peptides reprEsentmat des reactions croisEes entre les &pitopes T ont &E identities. • FRISCH R., BOHLE B., VOLE,MANN U., WIEDERMANN U., JAHN-SCHMID B., KPvEBITZ M., BREITENEDER H., KRAFT D., EBNER C. Bet v 1, the major birch pollen allergen, and Mal d 1, the major apple allergen, cross-react at the level of allergen-specific T helper cells° J. Allergy Clin. hnmunot, 1998, 102, 679-686. Une autre Equipe a par ailleurs dEcrit un nouvel allergEne de 35 kDa les isoflavone-redvctases, qui ont une homologie avec la m&me enzyme du pois ou du tabac. • VIETHS S., FRANK E~, SCHEURER S., MEYER H.E., HtLAZDINA G., HAUSTEIN D. Characterization of a new IgE-bindhlg 35-kDa pro-

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tein from birch pollen with cross-reacting homologues in various plant foods. &and. J. Immunol., 1998, 47, 263-272. Un autre 61~ment bibliographique important est l'effet adjuvant de la toxine du cholera pour obtenir une rtponse T h l ~ la stimulation par l'allergtne majeur Bet v 1. ° WIEDERMANN U., JAHN-SCHMID B., FRISCH R., BAUER L., RENZ H., KRAFT D., EBNER C. Effects o f adjuvants on the immune response to allergens in a murine model of allergen inhalation: cholera toxin induces a Thl-like response to Bet v 1, the major birch pollen allergen. Clin. Exp. Immunol., 1998, 111, 144-151. I1 faut aussi citer un cas plus rare l'allergie au pollen de Carica papaya. ° BLANCO C., ORTEGA N., CASTILLO R., AVAREZ M., DUMPIERREZ A.G., CARILLO T. - Carica papaya pollen allergy. Ann. Allergy Asthma Immunol., 1998, 81, 171-175.

Pathogtnie La fexofenadine outre ses propri~tts antihistaminiques rtduit la stcrttion des cytokines et la permtabilit6 @ith~liale induites par les 6osinophiles p e n d a n t la saison pollinique chez les allergiques. * ABDELAZIZ M.M., DEVALIA J.L., KHAIR O.A., BAYRAM H., PRIOR AJ., DAVIES RJ. - Effect of fexofenadine on eosinophil-induced changes in epithelial permeability and cytokine release from nasal epithelial cells of patients with seasonal allergic rhinitis. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 101, 410-420. Pour d'autres auteurs, l'allerg&ne pollinique provoque l a s t c r & tion d'IL5 et non d'IgE lors des manifestations de rhume des foins. ° OHASHI Y, NAKAI Y., TANAKA A. et al. - Allergen-induced synthesis of interleukin-5, but not of IgE, is a key mechanism linked to symptomatic episodes of seasonal allergic rhinitis in sensitized individuals. Scand. J. Irnmunol., 1998, 47, 596-602.

LES MOISISSURES Alternaria

auteurs prtcisent la fonction enzymatique des diff&rents allergtnes mis en 6vidence. * DE VOUGE M.W., THAKER A.J., ZHANG L., MURADIA G., RODE H., VIJAY H. M. - Molecular cloning of IgE binding fragments of alternaria alternata allergens. Int. Arch. Allergy Immunol., 1998, i16, 261268. Alt a 1 est 6tudi6 par Portnoy et coll. Cet allerg~ne majeur peut 6tre utilisfi pour les tests cutan~s et pour appr&cier la quantit~ d'allergtne pr& sente dans les extraits commerciaux. Le taux varie de 12 "~ 84 microgrammes par ml suivant l'allerg~ne consider& • PORTNOYJ., BROTHERS D., PACHECO F., LANDUYT J., BARNES C . Monoclonal antibody-based assay for Alt a 1, a major alternaria allergen. Ann. Aller©, Asthma ImmunoL, 1998, 81, 59-64. Cependant, la pr&ence de mARN codant pour Alt a 1 est retrouvde dans l'immense majorit6 des cultures d'Alternaria. , ROSENTHAL D., PACHECO E, LANDUYF J., BARNES C., PORTNOYJ. - Northern blot identification of mRNA containing sequence for protein allergen, Alt a 1, in eight strains of Alternaria alternata. Ann. Allergy Asthma Immunol., 1'998, 80, 471-475. Les allerg&nes d'Asperg{llus fumigatus ont pu ~tre reproduits par gtnie g&nttique, ce qui permet leur 6rude. ° CRAMERI R. - Recombinant Aspergillus fumigatus allergens: from the nucleotide sequences to clinical applications. Int. Arch. Allergy Immunol., 1998, 115, 99-114. Le rtle de l'antig~ne de 35 kDa issu d'AspergiUus fumigatus est immunomodulateur au cours de l'aspergillose broncho-pulmonaire: diminution de la production des IgE dans le surnageant de culture de cellules sanguines mononuc166es avec augmentation de la concentration en IL2 et en IFN gamma, sans modification du taux de I'IL4. Cet antigone est par ailleurs capable de provoquer une &osinophilie. ° MURALI ES., KURUP V.R, BANSAL N.K., FINKJ.N., GREENBERGER RA. - IgE down regulation and cytokine induction by Aspergillus antigens in human allergic bronchopulmonary aspergillosis. J. Lab. Clin. Med., 1998, 131, 228-235.

La prtvalence de sensibilisation A la moisissure Signalons, par ailleurs, dans l'industrie de la Alternaria en halle est rapportte: 10,4 %. ® COR- boulangerie, la raise en 6vidence d'un nouvel SICO R. et al. Prevalence of sensitization to allergtne: la btta-xylosidase. • SANDER I. et al. Alternaria in allergic patients in italy. A~z~. A~[ergy J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 256-264. Asthma Immunol., 1998, 80, 71-76. La technique de l'immuno-empreinte a 6t5 utilisSe pour dtfinir les allergSnes produits par LES RHINITES Alternaria alternata. Entre 10 et 30 produits out 6t6 L'association avec l'asthme est une prtoccupasynthttists par la production issue d'ADN compltmentaires. Seuls quelques-uns de ces aller- tion quotidienne pour les cliniciens : est-il prtsent g&nes sont presents dans les extraits 5tudits. Les ~galement et faut-il alors le traiter? La relation -

Rev:fi'. Allergol., 1999,39, 6

/ QUOI DE NEUF E N ALLERGOLOGIE GI£A~RALE EN 199~ / •

entre ces deux affections respiratoires est bien connue. • VIGNOLA A.M., CHANEZ R, GODARD R, B O U S Q U E T J. - Relationship between rhfifitls and asthma. Allergy, 1998, 53, 833-839. L'dquipe de Marseille a essay~ de mettre en ~vidence ce qui diff6rencie les malades souffi'ant d'une rhinite isolde de ceux vus 6galement en consultation d'allergologie et qui ont un asthme a:,sociC Cette ~tude qui porte sur 117 adultes retrouve des facteurs significativement associ& fi l'asthme: l'atopie, l'~l~vation importante des IgE s6riques totales, l'6osinophilie et l'asthme n~aternel. L'asthme est plus frequent quand l'allergie aux allerg~nes de la maison est pr6sente alors qne la rhinite est plus fr6quente en cas de poltinose. * M A G N A N A. et al.-Eu~: Resp.J., 1998, 12, 10731078.

ACTIVATION DES BASOPHILES VISIBLES PAR CYTOMI~TRIE DE FLUX j. Sainte-Laudy rapporte son expdrience de Ia cytom&rie de flux pour le diagnostic de pollinose des gramin6es: il ne constate pas de diff&ence statistiquement significative entre la liberation d'histamine et la cytom&rie de flux. • SAINTE-LAUDY J., SABBAH A., VALLON C., GUERIN J.C. Analysis of anti-IgE and allergen induced human basophil activation by flow cytometry. Comparison with histamine release. Inlamm. Res., 1998, 47, 401-408.

I~PIDI~MIOLOGIE L'4tude ISAAC L'annfie 1998 a 6t6 marquee par la publication d ' u n e enqu~te mondiale portant sur 463801 enfants de 13-14 ans r6partis sur 155 centres appartenant S 56 pays pour la pr6valence de l'asthme, celle de la rhinoconjonctivite allergique et l'ecz6ma atopique. Cinq centres en France ont 6td choisis qni retrouvent une pr6valence de 10 ~t 20 % pour l'asthme, 15 fi 25 % pour la rhinoconjonctivite allergique, 8 ;t 13 % pour l'eczdma atopique. Cette 6rude, outre l'intdr6t pour notre pays (mais la r6gion parisienne n'a pas 6t& prise en compte), a l e mdrite de montrer la grande disparit6 des chiffres selon la r6gion du m o n d e consid0r6e: plus de 35% darts certaines r6gions du Royaume Uni ~t moins de 3 % pour l'Albanie ou l'Indon&ie pour l'asthme. • Worldwide variation in prevalence of symptoms o f asthma, allergic rhinoconjunctivitis, and atopic eczema: ISAAC. Rm:j): Alle~gol., 1999, 39, 6

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Lancet, 1998, 351, 1225-1232. • KAUR B. et al. Prevalence of asthma symptoms, diagnosis, and treatment in 12-14 year old children across Great Britain (ISAAC UK). B.M.J., 1998, 316, 118-124. • Worldwide variations in the prevalence of asthma symptoms : the international study of asthma and allergies in childhood (ISAAC). Eur: Respi~: J., 1998, 12, 315-335. • LEWIS S. - ISAAC-a hypothesis generator for asthma? Lancel, 1998, 351, 12201221. • BJORKSTEN B., DUMITRASCU D. et al. Prevalence of childhood asthma, rhinitis and eczema in Scandinavia and eastern earope. Eur. Respir.J., 1998, 12, 432-437. • CHARPIN D. et coll. - Enqu~te ISAAC-France Phase I./~v. Mal. Respir., 1997 (suppl. 4), 4S, 5-67. Les ant6c6dents familiaux Les ant6c6dents maternels sont-ils plus imporrants que les ant~c6dents paternels? Le risque d'avoir un enfant asthmatique est 3 fois plus important lorsqu'un des parents est asthmatique, 6 lois plus lorsque les deux parents sont asthmatiques. • LITONJUA A.A., CAREY V.J., BURGE H.A., V~rEISS S.T., GOLD D.R. - Parental history and the risk for childhood asthma. Am. J. Respir. Crit. Care Med., 1998, 158, 176-181.

ADRI~NALINE ET ANAPHYLAXIE La primaut~ de l'adrdnaline pour le traitement de l'anaphylaxie n'a plus/t &re rappelde. • AAAI board of directors. Position paper. The use of epinephrine in the treatment of anaphylaxis. ~ Allergy Clin. Immunol., 1994, 94, 666-668. Simons et al. ont 6tudi~ la demi-vie et la rapidit6 d'installation du pic sanguin lorsque l'adr6naline est inject~e par voie sous-cutan6e ou intra-musculaire grSce gt un auto-injecteur chez un enfant ayant une anaphylaxie apt& ingestion d'un trophallerg~ne. Par voie sous-cutan6e, un taux plasmatique de 1802 p g / m l est obtenu en 34 minutes, par voie intramusculaire 2136 p g / m l en 8 minutes. • SIMONS EE.R., ROBERTSJ.R., GU X., SIMONS K.J. - Epinephrine absorption in children with a history of anaphylaxis.J. Allergy Clin. Immunol., 1998, lOi, 33-37. Signalons fi ce sujet la position de l'Acad6mie Am6ricaine d'Mlergologie sur l'anaphylaxie fi l'6cole et les autres lieux de s~jour des enfants. • AAAAI b o a r d o f directors. Anaphylaxis in schools and other child-care settings. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 173-176.

• J. LAURENT, 2~I. 77~. GUT~\%'PJ)AL~,r/

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LES HYMI~NOPTI~RES La double sensibilisation pour la g u t p e Vespula et l'abeille est fr4quente avec des valeurs comparabies du dosage des IgE spdcifiques pour les deux venins chez 8 % des malades. Les auteurs insistent sur la n4cessit6 de tester les deux Wpes de venins par tests cutan& et tests biologiques avant de d&igner le responsable. ° EGNER W., WARD C., BROWN D.L., EWAN P.W. - The frequency and clinical significance of specific IgE to both wasp (Vespula) and honey-bee (Apis) venoms in the same patient. Clin. Exp. Allergy,, 1998, 28, 26-34. Btaser nous fait part de ses r&ultats portant sur la pr&entation au rdcepteur T de peptides issus de la phospholipase A 2 en association avec les molecules de classe II du systtme majeur d'histocompatibilitd chez les allergiques au venin d'abeille. II montre que selon le seuil de r4activit~ des cellules T, les cytokines produites sont diff~rentes, aboutissant ou non fi une allergie. ° BLASER K., CARBALLIDO J.M., FAITH A., CRAMERI R., AKDIS C.A. - Determinants and mechanisms of human immune responses to bee venom phospholipase A 2. Int. Arch. Allergy Immunol., 1998, I17, 1-10.

L'ALLERGIE PROFESSIONNELLE La poussitre de tournesol Un cas d'asthme est rapport~ chez un boulanger. ° VANDENPLAS O., VANDER BORGHT T., DELWICHE J.P. - Occupational asthma caused by sunflower-seed dust. Allergy, 1998, 53, 907-908.

Anisakis simplex est un parasite du poisson responsable de manifestations allergiques 1ors de Fingestion. Deux cas sont rapport& d'asthme professionnel et un de conjonctivite professionnelle. ° ARMENTIA A., LOMBARDERO M., CALLEJO A. et al. - Occupational asthma by Anisakis simplex. J. Allergy Clin. hnmunoL, 1998, 102, 831-834. * ANIBARRO B., SEOANE J. - Occupational conjunctivitis caused by sensitization to Anisakis simplex. J. Allergy, Clin. Immmwl., 1998, 102, 331-332. Enfin, une allergic professionnelle pour la farine de seigle est dtcrite chez les charpentiers. Cette farine est utilis~e dans la colle utiliste pour l'assemblage des pi~ces de bois. • ARMENTIA A., GARCIA CASADO G., VEGA J. et aL Occupational allergy to rye flour in carpenters. Allergy', 1997, 52, 1151-1152.

Les fleurs Les auteurs d4crivent 14 cas d'allergie an contact des fleurs avec tests cutan& positifs et RAST positifs pour les pollens de composdes: armoise, marguerite et solidage. Les rdactions croisdes semblent pouvoir exister entre les pollens de compos~es. L'armoise pourrait ~tre choisie pour la dttection de cette allergic aux fleurs avant l'utilisation d'extraits prdpards fi partir des fleurs raises en cause. • DE JONG N.W., VERMEULEN A.M., GERTH VAN WIJK R., DE GROOT H. Occupational allergy caused by flowers. Aller~', 1998, 53, 204-209. Le pollen des plantes d'ornement peut aussi 6tre la source de rdactions allergiques chez les fleuristes mais aussi dans la population tout venant o6 une sensibilisation est dttect4e dans prhs de 20 % des cas. • GOLDBERG A, CONFINO-COHEN R., WAISEL Y. - Allergic responses to pollen of ornamental plants: high incidence in the general atopic population and especially among flower growers. J. Allergy Clin. fmmunol., 1998, 102, 210-214. Allergic aux compostes dttectte par patch-tests A c6t4 du classique test par sesquiterp~nes lactones, les auteurs ont cherch4 fi montrer, en utilisant d'autres membres de cette famille botanique particuli~rement fournie, la sensibilisation pour les composdes en cas de nfigativita inattendue. Le pissenlit se r4vtle positif chez 73% de ces malades, conduisant fi proposer d'~largir le nombre d'extraits fi utiliser. * GOULDEN V., WILKINSON S.M. - Patch-testing for compositae allergy. B~:J. Dermatol., 1998, 138, 1018-1021. Allergic alimentaire Un cas d'asthme professionnel et d'allergie alimentaire au colorant rouge carmin est rapport4. La rtintroduction en double aveugle est positive et la presence d'IgE sp4cifiques pour la cochenille mise en 6vidence. • ACERO S., TABAR A.I., ALVAREZ MJ. - Allergy, 1998, 53, 897-901. L'asthme professionnel Une 4tude est r4aliste 5 ans aprts l'arr& de l'exposition professionnelle. Elle montre un meilleur pronostic que celles effectu4es avec un laps de temps plus court. • PERFETTI L., CARTIER A., GHEZZO H., GAUTRIN D., MALOJ. L. - Followup of occupational asthma after removal from or diminution of' exposure to the responsible agent. Chest, 1998, 114, 398-403. La m&me 4quipe a cherch4 si la fr4quence des allergies pour les allerRe~: fi: d/lergoL, 1999, 39, 6

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/ QUOIDENEUF E N ALLERGOLOG1E GI~NERALE E N 1998 ? *

g~nes inhalds de l'environnement domestique augmentait apr&s l'6viction de l'agent responsable de l'asthme professionnel. I1 n'est pas constat6 d'augmentation de fr6quence mais d'intensit6 des signes de rhinoconjonctivites ou d'asthme au contact des acariens ou des animaux de compagnie. ° PERFETTI L., HI'BERT J., I_APALME Y, GHEZZO H., GAUTRIN D., MA3LO J.L. - Changes in IgE-mediated allergy to ubiquitous inhalants after removal from or diminution of exposure to die agent causing occupational asthma. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 66-73. L'ALLERGIE MI~DICAMENTEUSE Les tests cutan6s

Barbaud et son &quipe/t Nancy rapportent leurs rdsultats portant sur 72 malades suspect& de mxidermie. Ceux-ci ont 6t6 test& en patch, prick ou intradermor~action pour obtenir 52 r~ponses positives. Les r&ultats varient suivant le m&dicament consider6 et le type de manifestation cutan~e. ° BARBAUD A., REICHERT-PENETRAT S., TRECHOT P., JACQUIN-PETIT M.A., EHLINGER A., NOIREZ V., FAURE G.C., SCHUTZ J.L., BI~Nt~ M,C. - Tlae use of skin testing in the investigation o f cutaneous adverse drug reactions. Br.J. Dermatol., 1998, 139,. 49-58. La p6nicilllne

Cette allergie est l'occasion d'6changes entre cliniciens et immunologistes pour caract&iser les 6pitopes T et choisir au mieux le m6dicament ~t administrer en fonction des manifestations ant& r i e u r e m e n t pr6sent6es. • WELTZIEN H.U., PADOVAN E. - Molecular features of penicillin allergy.J. I~vest. Dermatol., 1998, 110, 203-206. Dans un tout autre travail, le test cutan6 pour la p6nicilline est 6valud par rapport/t la r6introduction de 250 mg d'amoxicilline par voie orale. I1 se r6v~le pr6dictif de la r6ponse lors de la prise de penicilline: 3 rdactions sur 93 dans l'ann6e suivante, ou du test de r~introduction de l'amoxicilline: 6 fois sur 146. ° MACYE. - Elective penicillin skin testing and amoxieillin challenge: effect on outpatient antibiotic use, cost, and clinical outcomes. J. Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 281-285. R61e des T lymphoeytes L'~quipe de Pichler fi Berne est sp~cialiste des r~actions mddicamenteuses se produisant par Fintermddiaire des lymphocytes. Cet auteur nous Rev. f~ Allergvl., 1999, 39, 6

propose une rm~ue sur ce sujet. * PICHLER WJ., SCHNYDER B., ZANNI M.R, HAIL[ Y., VON GREYERZ Z. - Role of T cells in drug allergies. Allergy, 1998, 53, 225-232. • T0xidermie aux sulfamides L'incidence des rashs cutan6s et de I'~ryth&me polymorphe aux sulfamides est d6cupl6e lors de l'infection VIH. Pichler et coll. ont &udi6 la cytotoxicitd des T lymphocytes envers les cellules B en pr6.sence de sulfam&hoxazole soluble. Les k6ratocytes pr~trait6s par interf6ron gamma sont tu& par les cellules auxiliaires marqu6es par le CD4. La n6cessit6 d'un pr&traitement par interferon gamma exptique la fr~quence 61ev6e des allergies m6dicamenteuses lors des affections virales g~n6ralis6es telles celles du VIH. * SCtINYDER B., FRUTIG IL, MAURI-HELLWEG D., LIMAT A., YAWALKAR N., PICHLER WJ. -- T-cell mediated cytotoxicity against keratinocytes in sMfamithoxazobinduced skin reaction. Clin. Exp. Atlergy, 1998, 28, 1412-1417. L'aquipe de Gen~ve a apport~ une contribution importante en montrant dans une atude pilote portant sur 10 malades atteints de syndrome de Lyell que le ligand soluble du r~cepteur fi l'aptotose (CD 95) du k&atinocyte est pr&ent dans ia circulation des malades ~ titre ~lev~. in vitro, les immtmoglobulines (Ig) humaines ont ~td capables d'emp~cher l'apoptose des k6ratinocytes et d'arr&ter l'6volution de cette redoutable affection et de faire disparakre route l&halitC ® VIARD I., WEHRLI R, BULLANI R., SCHNEIDER P., HOLLER N., SALOMON D., HUNZIKER T., SAURAT J.H., TSCHOPP J., FRENCH L.E. - Inhibition o f toxic epidermal necrolysis by blockade o f CD 95 with human intravenous immunoglobulin, Science, 1998, 282, 490-493. LES I~VICTIONS Les acariens

Le lavage/t faible temp6rature des textiles infestas par les acariens en pr6sence de 0,03 % de benzoate de benzyl permet une r6duction importante du nombre d'acariens. * BISCHOFF E.R.C, FISCHER A., LIEBENBERG B., I*2NIEST F.M. Mite control with low temperature washing. II. Elimination of living mites on clothing. Clin. Exp. Aller~, 1998, 28, 60-65. Pour d'autres ameurs, l'effet de l'~viction des acariens n'a pas d'effet sur l'~volution de la maladie asthmatique associ6e. ° GOTZSCHE RC., HAMMARQUIST C., BURR

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• J. LAUREN~ M.-Th, GUINNEE4IN/

M. - House dust mite control measures in the management of asthma: meta-analysis. B.M.J., 1998, 317, 1105-1110. * STRACHAN D . R - House dust mite allergen avoidance in asthma. B.M.J., 1998, 317, 1096-1097. Le chat Le lavage des v~tements des propri6taires des chats permet de r6duire l'exposition ~t fel d 1. . LICCARDI G., RUSSO M., BARBER D , CARREIRAJ., D'AMATO M., D'AMATO G . - Washing the clothes of cat owners is a simple method to prevent cat allergen dispersal. J. Allergy Clia. Immunol., 1998, 102, 143-144. Les mesures d'6viction du chat: aspiration avec filtre HEPA, couvermre du matelas, de Foreiller et ~viction du chat de la chambre fi coucher permettent une r6duction de l'allerg&ne Chat dans l'environnement mais n ' o n t pas d'incidence sur l'asthme de ces allergiques au terme de 3 mois. WOOD R.A., J O H N S O N E.E, VAN NATTA M.L., CHEN RH., EGGLESTON EA. - A placebocontrolled trial of a HEPA air cleaner in the treatment of cat allergy. Am. J. Respi): Crit. Care Med., 1998, 158, 115-120. Les allerg~nes de chat et de chien sont retrouv~s sur les chaises des h6pitaux britanniques g des taux susceptibles de provoquer des sympt6mes chez les allergiques fi seuil de r~activit6 bas. L'aspiration 3 lois par semaine r~duit significativement la quantit6 d'allerg~ne. • CUSTOVIC A., FLETCHER A., PICKERING C.A.C., FRANCIS H.C., GREEN R., SMITH A., CHAPMAN M., WOODCOCK A. - Domestic allergens in public places III: house dust mite, cat, dog and cockroach allergens in british hospitals. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 53-59. Les blattes La relation entre exposition et sensibilisation a 6t~ atudi6e chez les enfants asthmatiques vivant en ~Jlle. La blatte est l'allerg&ne qui d o n n e la r@onse la plus nette: g partir de 2 U / g avec un plateau au-del~ de 4U/g. • EGGLESTON RA. et al. - Relationship of indoor allergen exposure to skin test sensitivity in inner-city children with asthma. J. Allergy Clin. /mmunoL, 1998, I02, 563570. LA DERMATOLOGIE Dermatite atopique L'apparition pr6coce de la dermatite atopique, avant l'fige de trois mois, favorise fi 5 arts la sensi-

bilisation pour acarien, chat, chien, pollen de bouleau et pollen de gramin6es. C'est le cas de 77 % des enfants avec dermatite atopique pr6coce et deux parents atopiques. Les manifestations cliniques respiratoires sont pr&sentes dans 50 % des cas. * BERGMANN R.L., EDENHARTER G., BERGMANN K.E., FORSTER J., BAUER C.R, WAHN V., ZEPP F., WAHN U. - Atopic dermatitis in early infancy predicts allergic airway disease at 5 years. Clin. Exp. Allergy, 1998, 28, 965-970. Les anomalies du r6cepteur des IgE sont assocites au terrain allergique. Les auteurs ont &tudi~ le gane codant pour la fraction b~ta. La dermatite atopique est significativement li6e ~ la pr6sence d'un polymorphisme du gEne. • COX H.E., MOFFATT M.E, FAUXJ.A., WALLEYAJ., COLEMAN R., TREMBATH R.C., C O O K S O N W.O.C.M., HARPERJ.I. - Association of atopic dermatitis to the b6ta subunit of the high affinity, immunoglobin E receptor, Br.J. De~atol., 1998, 138, 182-187. Le diagnostic d'allergie alimentaire est souvent difficile avant l'fige de 4 ans. Le test alimentaire ~,ouvert ,, se rfialise par application directe de l'aliment snr la peau. Les r~sultats sont bons, corr616s avec le r6sultat du test cutan6 et de la r~introduction orale. • WAARD-VAN DER SPEK (de) EB., ELST E.E, MULDER RG.H., MUNTE K., DEVILLERS A.C.A., ORANJE A.P. - Diagnostic tests in children with atopic dermatitis and f o o d allergy. AUerg); 1998, 53, 1087-1091. Les modifications de r6partition des globules blancs apr~s la r~introduction alimentaire spficifique au cours de la dermatite atopique sont associ6es ~t la sensibilisation mais non avec le r6suhat du test de r6introduction. * BEYER K., RENZ H., WAHN U., NIGGENMANN B. - Changes in blood leukocyte distribution during double-blind, placebo-controlled f o o d challenges in children with atopic dermatits and suspected f o o d allergy. Int. Arch. Allergy Immunol., 1998, 116, 110-115. En dehors de l'fipitope T et des molecules du complexe majeur d'histocompatibilita, des tool& cules accessoires p e u v e n t j o u e r un r61e sur Factivation des lymphocytes et le rapport T h 2 / T h l des cellules stimul6es. Les porteurs d ' u n e dermatite atopique ont une expression accrue de la mol6cule B7.2. Les cellules porteuses des mol&ules B7.2 (CD 86) produisent in vitro plus d'IgE que celles d6pourvues de cette molacule. • JIRAPONGSANANURUK O., HOFER M.F., TRUMBLE A.E., NORRIS D.A., LEUNG D.Y.M, Enhanced expression of B7.2 (CD 86) in patients Rev.j6 Al[ergol., t999, 39. 6

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/ QUOI DE NE&twEN ALLERGOLOGIE GENE,RALE EN 1998 ? •

with atopic dermatitis: a potential role in the modulation of IgE synthesis. J. Immund., 1998, 160, 4622-4627. Un effet des immunoglobnlines intraveineuses est rapport6 dans cette affection. • ~AKIM M., ALAZARD M., YAJIMA A., SPEIGHTS D., SAXON A., STIEHM E.R. - High dose intravenons immunoglobulin in atopic dermatitis and h y p e r 4 g E syndrome. Ann. Allergy Asthma ImmunoL, 1998, 81, 153-158. Le traitement par immunosuppressenr utilis6 par voie locale, le tacrolimus, donne un rasultat indiscutable dans cette affection. ° BOGUNIEWICZ M., FIEDLER V.C., RAIMER S. et al. - A randomized, vehicule-controlled trial of tacrolimus ointment for treatment of atopic dermatitis in children. J. AUergy Clin. Immunol., 1998, 102, 637-44. * BIEBER T. - Editorial. Topical tacroliruns (FK 506): a new milestone in the management of atopie dermatitis. J. Allergy Clin. Immu nol., 1998, 102, 555-557. Urticaire Le r&le d ' u n e hypersensibliit6 non allergique est trts discut6 au cours de l'urticaire chronique. La rtintroduction c o n t r t l t e contre placebo d'additifs alimentaires est positive chez 12 malades, sugg~rant une importance p a t h o g t n i q u e pour ceux-ci dans certaines urticaires chroniques sans pouvoir affirmer que le mtcanisme est bien celni d ' u n e hypersensibilit6 immediate. • EHLERS I., NIGGE1VDMNN B., BINDER C., ZUBERBIER T. Role of nonallergic hypersensitivity reactions in children with chronic urticaria. Allergy, 1998, 53, 1074-1077. Les hydrolysats prottiques sont associts aux produits de soins des cheveux. Ils penvent 8tre la source de r t a c t i o n u r t i c a r i e n n e , en particuller chez les malades porteurs d ' u n e dermatite

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Re~jkAl~rgoL, 1999,39, 6

atopique. • NIINIMAKI A., NIINIMAKI M., MAKINEN-KILJUNEN S., HANNUKSELA M. Contact urticaria from protein hydrolysates in hair conditioners. Allergy, 1998, 53. 1078-1082. Des anto-anticorps anti-r~cepteurs de haute affinit6 pour l'IgE sont retrouvds dans la circulation d ' u n tiers des malades atteints d'urticaire chronique. Le nombre des basophiles circuIants est r~duit dans ces formes auto-immunes avec une rdduction de la libtration des m~diateurs sous l'effet des r6cepteurs de haute affinit~ pour ies IgE. • SABROE R.A., FRANCIS D.M., BARR R.M., KOBZA BLACK A., GREAVES M.W. -Anti-Fce RI autoantibodies and b~sophil histamine releasability in chronic idiopathic urticaria, f Allergy Clin. Immunol., 1998, 102, 651-658. Les autres rtftrences de 1'a n n t e en Dermatologie sont analystes par le docteur Pascale MathelierFusade dans son article portant sur <