R84: La surexpression de la MAPK p38α dans les cellules HCT116 p53KO induit l’autophagie qui mène à la survie cellulaire

R84: La surexpression de la MAPK p38α dans les cellules HCT116 p53KO induit l’autophagie qui mène à la survie cellulaire

6es Journées du Cancéropôle Grand Sud-Ouest a pour but de déterminer les mécanismes moléculaires impliqués dans la résistance à l’Irinotécan, un agen...

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6es Journées du Cancéropôle Grand Sud-Ouest

a pour but de déterminer les mécanismes moléculaires impliqués dans la résistance à l’Irinotécan, un agent couramment utilisé dans le traitement du cancer colorectal. Pour cela, nous avons établi un modèle cellulaire de résistance au SN38 (métabolite actif de l’Irinotécan), à partir de la lignée d’adénocarcinome colique HCT116, et nous avons obtenu 5 clones résistants. Dans chacun de ces clones nous avons observé une activation de la MAPK p38 comparé à la lignée sensible appelée HCT116-s. Sachant que la famille de la MAPK p38 compte quatre isoformes D, E, J et G, nous avons généré des lignées cellulaires stables surexprimant chaque isoforme ou dont l’expression de chacune est diminuée par une approche d’ARN interférence. Nous avons démontré que les isoformes D et ǃ étaient impliquées dans la résistance au SN38. En accord avec ces résultats, nous avons montré que les cellules traitées au SB202190, un inhibiteur de p38D et E, augmentait l’activité cytotoxique du SN38 (mais pas celle du 5-FU ou de l’Oxaliplatine). Dans un modèle de xénogreffe, nous avons montré que l’inhibition de p38 sensibilisait les tumeurs au traitement à l’Irinotécan. Enfin, nous avons détecté moins de phosphorylation de p38 dans des tumeurs coliques primaires de patients sensibles au traitement à l’Irinotécan par rapport aux patients non répondeurs. Cela indique qu’une expression élevée de p38 phosphorylée pourrait prévoir la non-réponse à l’Irinotécan. Ces résultats montrent pour la première fois que la voie de la MAPK p38 est impliquée dans la sensibilité des cellules de cancer du colon à l’Irinotécan. De plus, le niveau d’expression de p38 phosphorylée pourrait devenir un marqueur de résistance à l’Irinotécan et le ciblage de la voie p38 pourrait aider à inhiber la résistance à la chimiothérapie utilisant l’Irinotécan.

R84 La surexpression de la MAPK p38D dans les cellules HCT116 p53KO induit l’autophagie qui mène à la survie cellulaire Paillas S., Causse A., Martineau P., Del Rio M., Gongora C. IRCM, CRLC Val-d’Aurelle Paul-Lamarque, 208, rue des Apothicaires, 34298 Montpellier Cedex 5

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autophagie est une voie de dégradation lysosomale, impliquée dans de nombreux processus physiologiques et dans de multiples pathologies, incluant le cancer. Nous avons démontré que p38 est impliqué dans la résistance à l’Irinotécan dans les cellules HCT116 et HCT116 p53KO. p38 étant impliqué dans l’induction de l’autophagie nous avons voulu déterminer son rôle dans les processus autophagiques en présence et en absence de p53, pour identifier l’impact de l’autophagie dans le mode d’action de l’Irinotécan. Nous avons montré que l’inhibition pharmacologique de p38 par le SB202190 induit l’autophagie dans les cellules HCT116 mais pas dans les cellules HCT116 p53KO. Cette induction d’autophagie conduit à la mort cellulaire. En revanche, nous avons montré que la surexpression de la forme constitutivement active de p38 alpha dans les cellules HCT116 p53KO induit une autophagie massive, accompagnée d’un blocage en G2/M, d’un arrêt de prolifération, et d’une surexpression de la protéine p21. Ces résultats ont été confirmés par la détection en western blot et en immunofluorescence de la protéine LC3, spécifique de l’autophagie. L’induction de l’autophagie dans ce contexte n’induit pas la mort cellulaire. Ces résultats n’ont pas été reproduits dans les cellules HCT116 normales.

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Nous démontrons ici, que le rôle de p38 dans l’induction de l’autophagie et dans la mort cellulaire associée dépend de la présence de p53.

R85 La surexpression de la Serine HydroxyMethyl Transferase 2 (SHMT2) utilisée comme marqueur de réponse à l’Oxaliplatine dans les tumeurs de la prostate de haut grade Puyo S., Robert J., Richaud P., Pourquier P., Houédé N. Inserm U916 VINCO, Institut Bergonié

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e cancer prostatique est une des causes majeures de décès chez l’homme, et son incidence augmente constamment. Les tumeurs agressives, dites de haut grade, sont associées à un fort potentiel métastatique et à une diminution de la survie. À l’heure actuelle, il n’existe pas d’alternatives thérapeutiques de seconde ligne pour les patients non répondeurs au traitement initial. L’objectif de notre projet est de proposer une telle alternative sur la base d’une signature d’expression génique de réponse à un ou plusieurs agents anticancéreux, dans le but in fine d’orienter de manière rationnelle le choix d’une thérapie alternative adaptée à chaque patient. Il a été précédemment rapporté une signature de 86 gènes dont l’expression permet de discriminer les différents grades tumoraux. Par une approche in silico utilisant la base de données du NCI, nous avons étudié si l’expression d’un gène pouvait moduler la sensibilité à un agent anticancéreux. Après l’extraction du profil d’expression de ces 86 gènes, nous avons calculé individuellement le coefficient de corrélation de Pearson entre leur niveau d’expression et la sensibilité à 152 agents anticancéreux, et ainsi identifié des couples gène/drogue d’intérêts. Par des tests de clonogénie, nous avons montré qu’un modèle de sous-expression d’un gène d’intérêt dans des lignées cancéreuses prostatiques pouvait moduler la cytotoxicité de l’agent anticancéreux pour lequel une corrélation a été identifiée. Parmi ces gènes, l’expression de SHMT2 est corrélée avec la sensibilité à l’Oxaliplatine mais pas au Cisplatine. La sous-expression de SHMT2, enzyme clé du métabolisme monocarbonné et surexprimée dans les cancers de haut grade, induit une résistance à l’Oxaliplatine mais pas au Cisplatine. Ce résultat a été reproduit en utilisant une lignée CHO mutée possédant SHMT2 sous forme inactive. Ces données fonctionnelles montrent que l’Oxaliplatine peut être une alternative thérapeutique pour les patients surexprimant cette protéine.

R86 Origine et quantiłcation des ADN circulants dans des souris xénogreffées et chez des patients atteints de cancer colorectal Arnau Peyrotte E.1, Moulière F.1, Robert B.2, Ollier J.1, Del Rio M.2, Ychou M.2, Gongora C.2, Molina F.1, Thierry AR.1 1 SysDiag UMR3145 CNRS/Bio-Rad, Cap Delta, 1682, rue de la Valsière, 34184, Montpellier Cedex 4, France ; 2U896 Inserm-Université Montpellier-I, CRLC Montpellier IRCM Institut de Recherche en Cancérologie de Montpellier CRLC Val-d’Aurelle, Paul-Lamarque 208, rue des Apothicaires, 34298 Montpellier, France

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a détection précoce des altérations génétiques associées au développement tumoral à partir des ADN circulants

Bull Cancer vol. 97, supplément 4, octobre 2010